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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 07:24

Notre association "Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy" a terminé 3e du vote parmi les 7 projets du budget participatif mis en place pour la 2e année consécutive par la Ville de Faverges-Seythenex.

Preuve que l'Histoire locale et son Patrimoine intéressent un grand nombre d'habitants. Il convient aussi de faire aimer ces sujets par les touristes, les gens de passage et anciens habitants.

Ce projet consistait à renouveler les plaques de rue qui sont devenues obsolètes, avec un logo de ville ancien, des plaques détériorées, des caractères d'écriture de plusieurs sortes, des noms de rue différents, une erreur d'identification, et enfin une proposition de deux nouvelles plaques.

Mais la finalité de ce projet est plus importante que cela. Le projet se complète par un QRcode d'identification des personnages ou des rues caractéristiques, menant sur le site de la ville.

Les membres de l'association proposent dans un premier temps 45 changements, qui seront suivis par d'autres au fur et à mesure des avancées et des années. Une seule place de l'ancienne commune de Seythenex est concernée.

Un exemple de proposition de nouvelle place, dénommer celle sous le château devant le laboratoire médical "Place Jean Pierre DUPORT", fondateur de la Manufacture de soie. Ce personnage est trop souvent mal identifié (confondu avec son cousin du même nom) dans les ouvrages parlant de la soie, à commencer par l'implantation des bâtiments eux-mêmes que d'aucuns prétendent avoir été installés sur un Couvent de religieuses, qui n'a jamais existé à Faverges, mais était bien présent à Chambéry (voir article consacré à ce sujet sur ce blog).

 

L'association s'implique depuis plus de 45 ans pour faire mieux connaître la ville et son histoire aux habitants et aux touristes.

Elle a conçu ce projet dans ce but, avec le soutien entier de l'actuelle municipalité de 2020.

1°) Pour améliorer le cadre de vie

2°) Pour améliorer la signalisation par des panneaux plus attractifs et plus uniformes,

3°) Pour créer une unité des panneaux de rues et places,

4°) Pour compléter les informations trop succinctes,

5°) Pour relier le nom de rue à l'histoire de la ville,

6°) Et en complément créer un lien QRcode vers le site de la mairie, expliquant l'histoire du personnage (Carnot, Blanc, Tissot-Dupont, Asghil-Favre, …) ou du lieu emblématique (Boucheries, Fabriques, Thovey, Fontaine, Garderie, Sorbonne, ...)

A titre d'exemple, vous pouvez scanner ce QRcode, pour atteindre l'article sur la famille de Joseph Serand.

Un essai a été effectué en photographiant le panneau de rue avec un téléphone mobile, à une distance de plus de 4 mètres, ce qui ne sera jamais le cas pour un piéton au pied d'un panneau.

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 14:29

Le terme ''tabellion'' correspond à deux notions différentes associées.

Tout d'abord, il représente la personne ''officier public'' chargé de la rédaction des contrats et actes publics, faisant fonction de notaire.

Par association d'idée, le nom a parfois été donné à l'édifice construit à l'intention de ce notaire afin de conserver de façon plus sécurisée les registres de cet officier.

En Savoie, le tabellion existe depuis 1660, et à Faverges, depuis 1697. Il est appelé ''d'Ancien Régime'' et s'arrête en 1793, à la Révolution française. Lorsqu'il est repris après la restitution des contrées au Roi de Sardaigne, il prend le nom de ''Tabellion de la Restauration sarde'' de 1814 à 1861.

Par la suite, seuls les actes notariés constitués en registre annuel pour chaque notaire, existent.

Premier acte insinué par le tabellion de Faverges pour le notaire Maître Anthoine Sonnerat de Marlens, le 28e mars 1697, dont le coût a été de 2 £ivres 1 sol 0 denier

Mais un incendie détruit 85 maisons, le 19 avril 1783

soit la moitié de la ville et le secteur où se situe le bureau des archives.

Les archives de la communauté des habitants

Les archives de la communauté du Bourg de Faverges étaient entreposées dans le bâtiment situé sur la parcelle 1313, contigüe à la parcelle 1314, maison d'habitation du secrétaire et à la parcelle 1315 qui est une place en avant de la maison. Les conseillers du Conseil de la Communauté, responsables des archives dont le secrétaire lui-même, n'ont pas manqué de faire leur devoir en sauvegardant celles-ci.

Les archives du Tabellion

D'après les différentes lettres entre les vice-intendant, intendant du Genevois et intendant du Duché lui-même, on remarque que le bâtiment du Tabellion a été détruit en partie puisqu'il a fait l'objet d'une demande de reconstruction, trois jours plus tard, soit dès le 22 avril. Les divers registres qui y étaient entreposés n'ont toutefois pas été endommagés. Situé loin du début de l'incendie, le bâtiment n'a subi que des dégâts moindres. Les habitants ont eu le temps de mettre à l'abri tous les registres de la communauté, de même que ceux du tabellion.

Les archives de la paroisse

Les registres des actes de baptêmes, mariages et sépultures, sous la responsabilité du recteur Delachenal, se trouvaient dans l'église ou le presbytère qui lui faisait face.

Risquant sans doute d'être détruits si l'incendie se propageait jusque là, ils ont sans nul doute été préservés par son détenteur dans un lieu éloigné de celui-ci.

Ces archives paroissiales n'ont couru de toute façon aucun risque puisque les flammes ne se sont pas portées jusque là. Elles n'ont subi aucun dégât car ni l'église ni la demeure du recteur n'ont été endommagées. Cela ne fait aucun doute que l'incendie n'a pas franchi le jardin Perret de la parcelle 1341, situé bien avant l'église elle-même.

Rapport de l'intendant BALLADA 1

de la province du Genevois à l'intendant du duché

- 22e avril 1783 -

A Monsieur le Comte Sechi à Chambéry :

« Il vous sera déjà peut-être revenu, Monsieur, le terrible incendie qui vient d'affliger les habitans du Bourg de Faverges ; C'est le 19e du courant que cet affreux désastre a eu lieu. Soixante maisons outre douze granges ont été la proye des flammes sans que l'on ait pu sauver grand chose des effets, meubles, denrées, fourages appartenans à ces pauvres propriétaires incendiés. Il est même péri un homme, trois femmes et un enfant sans compter plusieurs personnes estropiées, et blessées de sorte qu'on entend par là que hurlemens, cris, et lamentations. Le comble du bureau du tabellion attaqué par les flammes se trouve enfoncé ; heureusement que le reste du bâtiment en a été préservé, et que les registres ne sont point endommagés. Un si grand nombre de familles malheureuses réduites à la belle étoile, sans ressources, et sans pain réclame les plus prompts secours ; j'ai pris le parti à ces fins de commencer à leur faire tenir quinze coupes de fèves, et je leur continuerai un semblable secours la semaine prochaine jusqu'à ce que j'aie reçu les déterminations, et autorisations de Mr le Marquis Général des finances à qui j'ai l'honneur d'écrire par ce courrier.

« Je suis fâché de vous annoncer une si mauvaise nouvelle ; mais je ne pouvais passer sous silence un événement si sinistre qui vous intéressera également pour que vous daigniez recommander tant de malheureux à la bienfaisance Royale.

« J'ai l'honneur d'être avec le plus profond respect, votre très humble et très obéissant serviteur. Intendant Ballada. Annecy ce 22e avril 1783 »

1[74123_AD74_Série C_1C4-39_084]

Reconstruction des archives du Tabellion 1

- 27e juin 1783 -

Le vice-intendant Magnin communique à l'intendant général à Chambéry, le comte Sechi, la façon dont le montant de la dépense, s'élevant à 1394 Łivres 8 sols et 9 deniers, pour la reconstruction du Tabellion, sera inscrite au bilan.

« J'ai reçu avec l'une des lettres que vous m'avés fait l'honneur de m'écrire, monsieur, sous la datte du 23 de ce mois les Plans, devis, et Litterés que ce Bureau avoit eu celui de vous adresser précédemment relativement à la reconstruction des archives du tabellion de Faverges. Il ne perdra point de tems pour expédier le Prixfais concernant le devis et le plan B qui a été approuvé par S.M., et dont le montant de la dépense est tiré à Ł 1394.8.9. Cette somme sera prise sur le fond qu'a chaque Parroisse dépendant des dites archives, attendu que le Rolle d'imposition se trouve déjà admis rière icelles, et l'année prochaine cette somme sera bilanée2 à raison d'un sol six deniers suivant le prescris de votre dite lettre...

« Je vous prie d'en agréer mes remerciements, de même que les assurances du très profond respect avec lequel j'ay l'honneur d'être, Monsieur, vôtre très humble et très obéissant serviteur »

« Signé MAGNIN. »

« Annecy ce 27 juin 1783 »

1[74123_AD74_Série C_1C4-39_98]

2Signifie « mise au bilan »

De nos jours

Le bâtiment sera construit sur les Prés marchands, au-delà du mur d'enceinte du bourg de Faverges (actuelle rue Victor Hugo), derrière la place centrale sur laquelle est érigée la maison du docteur Hyacinthe-Antoine Favre (1824-1903), qui fermait cette place.

Son fils Asghil Favre, célibataire et également médecin, testera en faveur de l'Asile de Vieillard et de l'Hôpital-hospice de Faverges de toutes ses propriétés environnantes ainsi que celles qu'il possède en Suisse. Il lègue ainsi la somme de 163.935 francs comptabilisée le 6 mars 1938 (équivalente de 9.330.000 euros de 2022).

La maison familiale (maison à gauche sur la carte postale) est démolie en 1949 pour agrandir la place devenue Place Carnot. Une rue est ouverte dans le clos Favre, prenant le nom du généreux donateur, traversant ses propriétés pour accéder à l'avenue Sidonie Blanc du Peloux.

 

Le bâtiment du tabellion devient propriété communale en 2018.

 

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 06:28

Le Tabellion de Faverges

Le Tabellion de l'Ancien Régime couvre la période 1697 à 1793. Il est constitué de 97 registres dont celui de 1756 égaré. Il est classé dans la série C.

Tabellion-de-Faverges-1697-1793.jpg

La numérisation des répertoires annuels a été réalisée. Elle représente plus de 3700 pages qui ont été reliées sous forme de registres annuels, consultables au local du Club HPSLA, lors des réunions hebdomadaires.

Nombre de Pages des Tabellions

Le Tabellion de la restauration sarde couvre la période 1814 à 1860. Il est classé dans la série 8 FS et son répertoire dans la série 10 FS.

Exemple d'acte de notaire

Ascensement du "four bannal" de Faverges du 5 janvier 1688 pour six années

Ascencement-du-Four-Banal-de-1688.jpg

 

Ascensement pour le Seigneur marquis de Thônes pour "23 ducattons valliant 7 florins pièce"

[Notaire GUYGON_2E2631_F°16_1688]

Lire la transcription sur le site du président ... http://0z.fr/OHQeB

Nouvel exemple d'acte du tabellion

Ascensement du "four bannal" de Faverges du 30 décembre 1697

pour "le temps et terme d'un an"Ascensement-du-four-banal-de-1697.jpg(Photos réalisées aux Archives Départementales de Haute-Savoie)

 

Les personnes intéressées peuvent s'adresser directement à l'auteur qui se fera un plaisir de partager ses connaissances sur l'Histoire de Faverges.

Rendez-vous chaque jeudi après-midi de 14h à 17h au local du Club HPSLA, salle 101 de la Maison des Associations de Faverges (arrière de l'office de tourisme).

 

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3 septembre 2023 7 03 /09 /septembre /2023 12:33

La ville chef-lieu d'un canton de 10 communes, est devenu celui d'un canton de 23 communes (40.311 habitants) depuis la loi NOTRe du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République.

L'ancien canton est regroupé dans la Communauté de Communes des Sources du lac d'Annecy (CCSLA – 15.145 habitants), après la fusion de Montmin avec Talloires, Cons-Ste-Colombe avec Marlens et Faverges avec Seythenex en janvier 2016.

Ces sept communes sont par ordre alphabétique, Chevaline, Doussard, Faverges-Seythenex, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise.

La commune de Faverges arborait un blason constitué « d'un fer à cheval d'argent en champ de gueules » (1635, sans les monts), puis le fer à cheval devient « d'or » (vers 1772), redevient « d'argent » (1863), et enfin « d'azur au mont de cinq pointes d'argent mouvant de la pointe surmonté d'un fer à cheval d'or, les extrémités tournées vers le chef ». Il était surmonté d'une couronne castrale caractérisant la présence d'un château ayant appartenu à une branche de la maison de Savoie. Un listel portant la devise « Progredior » signifiant « aller de l'avant, progresser, avancer » soulignait l'ensemble.

 

Une question se pose : Quels sont ces monts figurés sur le blason ?

Nous pouvons trouver une indication en nous rendant au château de Faverges et dans la galerie panoramique de la tour qui donne une vue à 360° du paysage.

Dirigeant notre regard vers le nord, nous remarquons un horizon très caractéristique pouvant donner l'aspect de murs d'un château avec des parois verticales de chaque côté, il s'agit de l'Arclosan faisant partie de la Tournette, point culminant du massif des Bornes.

Pour y accéder, nous pouvons partir soit de Montmin depuis les Prés ronds par le chalet de l’Aulp, soit de Thônes et des Clefs. Les montées sont toutes difficiles, il faut compter plus de 6 heures de marche.

 

Notre regard tourne ensuite vers la droite, où s'ouvre la vallée des Essérieux au fond de laquelle coule une rivière appelée torrent de Monthoux, plus connue sous le nom de la Chaise, arrosant le village de Saint-Ferréol. Ce ruisseau souvent impétueux coulait à l'époque glaciaire vers le nord, rejoignant les autres rivières sous glaciaires qui ont formé le lac d'Annecy, mais a ensuite détourné son cours après avoir comblé la vallée de Faverges en déposant ses alluvions.

A droite, nous découvrons un monticule élevé au sommet duquel était établi le château des sieurs de Montségur, le roc du Nantbellet, au sommet (1056m) duquel des vues saisissantes s'ouvrent à nous sur Faverges et les Bauges de l'autre côté de la vallée.

Pour y accéder, il faut se rendre à Marlens, puis la Côte de Marlens et le hameau des Savioz. Un second accès peut se faire par le pont des Bossons de Saint-Ferréol.


 

Sur sa droite nous découvrons le mont Charvin, l'une des pointes du massif des Aravis qui vient mourir dans la vallée à l'étroit de Marlens, délimitant la frontière entre les deux départements savoyards.

Il est possible d'arriver au Charvin par chacune des trois arêtes, l'une du Haut de Marlens fréquenté en hiver en ski de randonnée, la seconde par l'arête est équipée de câbles et la dernière par la via ferrata de l'arête sud-ouest, au-dessus d'Ugine.


 

Continuons à tourner la tête, en face du mont Charvin, de l'autre côté de la vallée, les pentes de la montagne nous mènent au sommet de la Dent de Cons qui a été l'objet d'un procès durant plus de 600 ans pour l'attribution de l'alpage que revendiquait Marlens au détriment de la commune de Marthod.

De cette longue crête de montagne, emblématique de la commune de Faverges qu'elle domine de toute sa splendeur, dévalent de nombreux nants qui prennent une couleur immaculée lors des grosses intempéries. Ses pentes sont dangereuses à découvrir.

C'est le sommet le plus oriental du Massif des Bauges. Elle est réputée pour la superbe randonnée alpine qui parcourt sa très longue arête. Il faut compter également plus de 6 à 7 heures de marche pour monter à 2197 mètres d'altitude.


 

Après une petite dénivellation due au col de l'Alpettaz, la pente remonte sur une crête plus courte mais tout aussi dangereuse, celle de la Belle étoile, moins élevée que sa voisine puisqu'elle culmine à 1841 mètres d'altitude. A cheval sur les deux départements savoyards, son accès peut s'effectuer soit par Mercury en Savoie, soit par les Combes de Seythenex en Haute-Savoie.

Son sommet offre un panorama splendide sur la Combe de Savoie, les Bauges, l’entrée de la Maurienne, le Massif de Belledonne.... et le mont Blanc.

Sur son flanc haut-savoyard, l'accès au chalet du Périllet permet de rencontrer le premier alpage de la commune de Faverges, récemment réinstallé.

 

Après une grande ouverture qui permet d'accéder en Savoie par le col de Tamié, la vue s'ouvre sur deux sommets très proches, les deux pointes de la Sambuy, sur la pente de laquelle a été établie une station de neige dans les années 1960. Le déséquilibre climatique et son financement déficitaire met en péril les remontées mécaniques, mais reste et restera toujours un site remarquable pour des randonneurs aussi bien en été qu'en hiver.

L'accès à la Combe de la Sambuy (1830m) se fait en moins de deux heures par un sentier depuis le parking du Vargnoz (1144m), d'où l'on peut rayonner vers trois alpages qui s'étendent sur ses flancs, le Drison (sur les deux départements), la Bouchasse et le Haut du Four. Un quatrième alpage, celui de l'Aulp de Seythenex peut s'atteindre en moins de deux heures depuis le parking du Vargnoz.

La Sambuy bénéficie du label Géoparc mondial du PNR du massif des Bauges reconnu par l'UNESCO depuis 2011 et revalidé en juillet 2023, offrant un superbe belvédère sur le lac d'Annecy et le massif du Mont-Blanc.


 

Nous pouvons tourner encore la tête vers la droite pour découvrir la Motte située dans le massif des  Bauges sur laquelle les alpages de la Servaz dite « La Sarve » et de l'Eau froide s'étendent pour le plaisir des agriculteurs, des chèvres et des consommateurs de fromages.

Le chalet refuge de la Sarve, à 1511m, auquel on peut accéder par le vallon de St-Ruph permet d'accueillir jusqu'à 19 personnes durant la période de gardiennage.


 

Continuons à porter notre regard sur la droite, vers le nord. S'ouvre devant nous une large bande vide de montagnes qui abrite le lac glaciaire d'Annecy.

À sa droite s'élève le roc de Viuz (853m) au flanc très vertical qui permet de boucler notre tour d'horizon, faisant partie du massif de la Tournette, début de notre vision panoramique.

Pour accéder à son sommet, nous pouvons partir du Lautharet au-dessus de Saint-Ferréol, ou d'un sentier plus abrupt à partir de la Balmette, hameau de Faverges, proche de la chapelle de Notre Dame de Lourdes, encore appelée Notre Dame des vignes.


 

Ainsi finit le périple de nos montagnes environnantes que nous pouvons parcourir en été, par temps de canicule ou non, ou bien en hiver, sans ou avec neige.

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15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 09:05

Samedi 13 mai, après avoir participé à la Journée citoyenne organisée après la mairie de Faverges, permettant d'améliorer la vie de nos concitoyens,

le président a retrouvé dès 14h les membres de l'Association d'Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy dans la salle polyvalente de Faverges pour mettre en place le rendez-vous annuel des Collectionneurs.

Il a fallu faire un long travail de manutention pour rénover les panneaux qui avaient perdu leurs cales après leurs nombreuses années d'utilisation. La colle a été nécessaire mais il a fallu attendre un temps imposé de séchage, et les barres se serrage arrière ont pu être réinstallées.

A 19 heures, nous avons pu réintégrer nos pénates pour profiter d'un temps de repos nécessaire afin d'être opérationnels dès 7 heures le lendemain pour recevoir les exposants, venus d'Ugine, d'Albertville ... et même de Lyon.

 

Nous étions nombreux, 14 exposants et 10 membres parmi les organisateurs avant l'entrée des visiteurs, sans oublier notre reporter-photographe qui n'a pas ménagé sa peine à la cuisine.

 

Les dames de l'accueil offraient aux visiteurs une enveloppe d'une ancienne animation, carnaval, 150e anniversaire du Rattachement, timbre de Faverges ... en guise de bienvenue.

Les nombreux cadeaux offerts par des commerçants partenaires proposés par tirage au sort, sac de sports, tee-shirts, bouteilles de vin, cafetière ... ont fait beaucoup d'heureux.

La Fée du lac Oléna, ukrainienne de coeur, professeure de peinture acrylique, à l'huile ou aquarelle, mais également professeure de couture, avait apporté ses mannequins et ses opuscules qu'elle écrit sur son pays d'adoption sous le titre "Les fées du lac".

Dans la petite pièce contigüe, Phillippe a fait des prises de sons et montrait ses nombreuses capacités d'exploitation des photos des ouvrières et directeur de la Manufacture de soie.

Un temps fort, la visite de Daniel, époux de Thésou Thabuis dont une des peintures a orné notre fond d'affiche de notre Salon.

 

 

Il a animé durant toute la journée son atelier avec les nouvelles technologies qui ont passionné le public.

Colorisation de photos anciennes ...

... interview d'un chef d'atelier en 1920 ...

... n'ont pas de secret pour le lieutenant Caramel.

Les capacités numériques actuelles permettent de redonner vie à nos anciennes ouvrières.

 

ct

Marc tenait le stand de philatélie de l'Association, classeurs de pays divers, timbres de France, boîtes de timbres divers à trier. Une collection d'un jeune de 10 ans présentait divers documents sur "L'homme et la forêt", prêtée par le club voisin d'Ugine.

Andrée proposait des cartes postales de Savoie et Haute-Savoie, et de nombreux thèmes variés du monde. Il suffisait de demander les départements pour avoir tout loisir de rechercher sa ville de naissance, ou le village de son enfance.

Animaux variés, métiers divers, natures mortes ou édifices publics étaient proposés au choix, à un prix des plus modiques.

 

Au stand de Généalogie, c'est Janine qui accueillait ceux qui partent à la recherche de leurs ancêtres.

Un long arbre de 6 mètres présentait les 66 héritiers d'Henri PARIS, fils du ramoneur savoyard parti faire fortune dans les Hauts de France qui sont devenus la Belgique en 1830.

Renée et sa voisine Annick présentent des boîtes à thé de différentes marques, et des taille-crayons très originaux.

Sur l'estrade, Mickael faisait rouler ses trains sur des circuits construits par lui-même. Dans l'un, une préposée aux informations indiquait aux voyageurs les directives habituelles, dans la gare d'arrivée :

"Groisy - Thorens - La Caille"

"Arrêt - Buffet - Cabinets au bout du quai"

Les auteurs, écrivains, fabulistes, poètes avaient leurs stands, se préparant à participer à un projet de l'Association organisatrice sur le patrimoine de la commune. Des sources autorisées ont laissé entendre que les étudiants du Lycée Professionnel Privé La Fontaine seraient enchantés de s'intégrer à la réalisation du projet.

Puis les différents stands proposaient un éventail parfois impressionnant d'objets tous aussi insolites les uns que les autres, tels que les traditionnelles bouteilles sérigraphiées (du limonadier GUIGON de Faverges, entre autres ...) de nos fidèles Andrée et Henri.

 

Cochonnailles et cochonneries, développées par nos sympathiques petits cochons.

Qui n'a pas connu le petit cochon avec son dos percé pour y insérer une petite pièce gagnée lorsqu'une dent de lait était tombée ?

Les petites cuillères touristiques présentées mettaient à l'honneur l'une d'entre elles très originales, à la poche percée, due à l'Afrique du Sud.
Connaissez-vous l'origine de la cuillère touristique ? Personne de l'assistance ne connaissant la réponse, il fut fait appel à Gogol : "Les monarques ou les chefs de tribus qui voulaient honorer un visiteur, avaient l'habitude d'offrir une cuillère gravée, décorée, sculptée et peinte, commémorant cet événement, comme un gage d'amitié, de bonnes relations, de bons présages, de continuité ou d'avenir prospère."

Les possesseurs de nombreux objets de collection présentaient des sous-bocks de bière, cartes postales, timbres, cartes de téléphone (dites aussi télécartes), pin's ...

 

 

 

timbres et cartes postales, ...

timbres, ...

livres sur la Savoie, cartes postales, panneaux publicitaires encadrés ...

Le Président a présenté les stands au public visiteur et aux élues représentant M. le maire excusé, et s'est arrêté longuement devant le panneau du budget participatif que l'Association propose en ce moment pour la deuxième édition de l'animation municipale (voir l'article précédent sur le blog, décision prise dans quelques semaines) :

 

" Restaurer nos plaques de rues et y ajouter un QRcode "

 

 

 

 

Vue panoramique des stands et des visiteurs

Un extrait de l'immense travail de l'Association "A la recherche de nos anciens" que gère Marie-Thérèse était présenté pour un dixième puisque consacré cette année 2023 par les photos concernant le chiffre TROIS.
Quinze panneaux ont attiré un public conséquent qui a pu combler les informations, soit en donnant des noms inconnus soit en précisant les prénoms oubliés.

L'Association a reçu ensuite les exposants et quelques visiteurs-amis pour un moment convivial afin de partager un repas concocté par le grand chef L'amiral, poulet et frites maison agrémenté d'un bon reblochon de la Coopérative du Val d'Arly, suivi d'une tarte aux pommes, le tout arrosé de bons vins de nos terroirs offerts par le Capitaine du Nautilus.

 

 

 

 

Les organisateurs se sont rapprochés de la cuisine pour un meilleur service des convives.

 

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 16:41

L'association ''Histoire et Patrimoine des sources du lac d'Annecy'' a de beaux projets.

Jeudi en soirée, une grande partie des adhérents a assisté à l’assemblée générale annuelle. Les membres ont relaté les nombreuses activités réalisées en 2022 et ont déjà abordé une programmation dense pour la nouvelle année.

À son origine le club qui vient de tenir sa 45e assemblée générale était composé par des philatélistes. Au fil des années, les cartes postales et photos anciennes se sont ajoutées et ont constitué un fonds très important qui est utilisé lors d’expositions où les habitants sont heureux de revoir leurs aînés ou eux-mêmes sur les célèbres photos d’école et divers événements. La généalogie y tient actuellement une bonne place. L’association s’intéresse à l’histoire locale et son vaste patrimoine, reflet de la vie au cours des siècles.

Le club effectue des relevés d’archives dans les mairies des communes de la com.com, et aux archives départementales. Les documents d’état-civil naissances, mariages, décès et testaments, dans le respect de loi quant à leurs dates, sont ensuite imprimés et disponibles à la consultation pour les personnes qui réalisent leur arbre familial. Histoire et patrimoine participe à la vie associative de la commune : présence au Forum de rentrée, fête des loisirs destinée aux jeunes, journée citoyenne et organise le salon annuel des collectionneurs.

Des livres sur l’histoire locale

Deux livres « historiques » dévoilent l’histoire ancienne de familles originaires du pays de Faverges.
« Les Prévost en duché de Savoie » édité fin 2021 et très récemment « le ramoneur savoyard devenu millionnaire » fraîchement imprimé qui sera dévoilé samedi 18 février à 18 h 45 au foyer rural de Saint-Ferréol.

Le président Bernard Pajani a énoncé le bilan d’une année qui a permis de retrouver avec plaisir la possibilité de s’adonner à toutes les activités habituelles. Un responsable de chaque section a présenté le bilan des travaux réalisés en 2022. Ernest Brasset pour la généalogie, le président pour la philatélie et la paléographie. Marie-Thérèse Prud’homme gère les photographies, Andrée Clerc la cartophilie. Henri clerc est gestionnaire technique et Didier Suchet est le référent informatique. Yves Leconte rejoint le bureau du C.A. et prend le secrétariat en charge. Les contrôleurs aux comptes ont donné quitus à la trésorière Liliane Thorens..

Des associations partenaires :

Le club s’implique avec l’atelier Nautilus qui développe et promeut les musiques concrètes. Un projet sur l’accueil d’enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale est en cours et va mobiliser aussi des personnes extérieures. Le traditionnel salon des collectionneurs se tiendra le 14 mai prochain.

Rapport moral

Le président présente son rapport moral :

« L'année 2022 a été bien meilleure que les deux années précédentes puisque nous avons pu participer à nos travaux de recherches normalement tous les jeudis de chaque mois, sans COVID.

" Le Conseil d’Administration du Club s'est réuni à trois occasions, les jeudis 10 mars, 5 mai et 8 décembre. Ce n'est qu'en mars que nous avons pu programmer nos animations de l'année, puisque nous n'avions pas pu tenir nos réunions le mois de décembre précédent. C'est ainsi qu'en plus de nos 32 réunions de l'année, nous avons participé à 6 animations que nous déclinerons dans un instant.

" A chaque réunion, nous avons mis au point les animations qui allaient suivre.

" En décembre, le président a sollicité Yves Leconte pour tenir une partie du secrétariat concernant l'assemblée générale et les réservations pour notre SALON annuel. Qu'il soit remercié. Déjà membre du Conseil, il intégrera si l'assemblée en est d'accord le bureau du Conseil. C'est lui qui présente actuellement le diaporama.

" Nous avons voulu mettre en place la vente de nos anciens souvenirs, nos timbres, livres et cartes postales sur le Site Delcampe. Cela s'est avéré trop complexe et surtout très cher pour notre petite association. Nous avons renoncé.

" En outre, les articles que nous mettons sur notre blog souffraient des publicités intempestives et non concordantes. Aussi, le Conseil a décidé de supprimer ces incursions dans notre travail, et en contrepartie, nous avons dû acquitter la somme de 4,99€/mois soit 59,88€ pour l'année. Ce qui est supportable par notre trésorerie.

" N'oublions pas que si nous voulons offrir à nos petites fourmis travailleuses le résultat de leur travail, nous devons aller à la recherche de partenariats pour l'édition des livres et brochures. Nous vous demandons donc de prendre votre bâton de pèlerin pour solliciter un commerçant, un artisan ou un mécène.

" Nous comblons peu à peu le gouffre laissé par 30 années d'inaction au profit de l'histoire locale avec la disparition du Docteur Pierre Mouthon qui organisait nos réunions mensuelles. Après le livre sur la famille Prévost de Faverges et Saint-Ferréol, témoins directs de notre histoire et de notre patrimoine des Sources du lac d'Annecy, nous avons finalisé celui sur le ramoneur de Saint-Ferréol, non sans peine car il a fallu 7 années de recherches, près de 1000 photos d'archives, 1800 km de déplacements, 100.000 relevés d'actes. Un grand merci à tous pour votre implication.

" Je rappelle mes propos de l'an dernier : les travaux que nous publions sont uniquement réalisés par nos membres sur des sujets locaux. Nos recherches sont fondées sur les archives familiales, municipales et/ou départementales. Nous nous fions à nos ancêtres, sur leur vie, sans prétention outrancière, sans flatterie personnelle, sans fanfaronnade. Nous basons nos publications sur des sources vérifiées, et non sur des supputations ou des éléments de pure invention.

" Nous avons dénoncé l'an dernier sur notre blog quelques aberrations transmises par des non-chercheurs, et parfois par d'anciens élus eux-mêmes. Comme le trop fameux ''suppositoire'' du centre ville qui ne cachait que des latrines et non une tour de guet, ou bien la Manufacture de soie bâtie sur un sol vierge qui n'a jamais remplacé un couvent des Annonciades, et j'en passe …

" Quant à nos membres, ils nous sont restés fidèles et même très fidèles ! Aucune mise en sommeil ni radiation ni décès n'a eu lieu durant cette année 2022. Le nombre de membres actifs s'élève à 31 dont 3 membres d'honneur. Quinze personnes habitent la commune, Onze sont de la CCSLA et Cinq habitent en France. De plus, nous sommes soutenus par 19 membres sympathisants que nous devons solliciter.

" Durant l'année, nous avons enregistré l'adhésion de QUATRE membres en généalogie : Bertrand PREVOT (341), Didier LARTIGUE (343) de la région parisienne, Yves LECONTE de Faverges (344) et Didier SUCHET de St-Ferréol (345). Et deux nouveaux ont déjà adhéré pour 2023, Georges GAILLARD (346) et Arlette DUCLOZ (347), tous deux de Faverges ; d'autres sont annoncés pour cette année. »

" De plus, après avoir subi une perte matérielle importante, la disparition de l'ordinateur qui servait lors de nos permanences.

" Je termine donc mon rapport moral en remerciant la Municipalité d'avoir augmenté notre subvention pour procéder à l'achat d'un nouvel équipement. »

3.- COMPTE-RENDU D'ACTIVITéS

L'année 2022 a été une année avec plus d'activités. Comme à notre habitude, nous ne sommes pas restés inactifs.

Tout d'abord, un travail commandé par un sociétaire sur sa famille originaire de Faverges et Saint-Ferréol : « Les Prévost » qui a valu à votre président un bel hommage sur les pages de Faverges et de la Savoie du Dauphiné Libéré des 1er et 2 janvier.

Notre assemblée générale s'est tenue le 17 février, suivie d'un repas convivial partagé entre nos membres et nos invités. Cette année, c'était l'Atelier Nautilus, avec lequel un projet de musique acousmatique sera monté par Chantal Lorieul sur le Château ouvrier de Faverges.

En fin d'assemblée, une présentation sur les chirurgiens du XVIIIe siècle venait compléter l'ouvrage sur les Prévost, chirurgiens et notaires.

Notre réunion du conseil d'administration s'est tenue le 10 mars durant laquelle Ernest a présenté son projet de conférence sur Marlens. C'est toujours un régal de l'entendre, lui qui est si impliqué et tellement passionné sur l'histoire de sa commune.

Le jeudi 21 avril, nos fidèles membres qui pratiquent les relevés sur les registres et les saisies sur ordinateur ont bénéficié de la primeur des recherches du président sur Henri Philibert PARIS

Le dimanche 29 mai, s'est tenu notre 33e SALON des collectionneurs. Nous en profitons pour remercier une nouvelle fois la Municipalité d'offrir à toutes les associations, la possibilité d'obtenir une fois par an la gratuité d'une salle. Cela a été l'occasion de recevoir nos élus et anciens élus, sénateur, député, conseiller départemental et adjoints de la commune. C'est l'occasion aussi de remercier la correspondante locale du Dl de son implication en se faisant le relais de notre communication.

Le vendredi 24 juin, nous avons participé à la Fête des loisirs à destination des jeunes enfants de 6 à 12 ans qui ont été initié à la généalogie en composant un commencement d'arbre familial.

Durant l'été, nous avons soutenu l'atelier Nautilus pour la musique contemporaine en nous rendant dans divers lieux où il donnait une prestation dans le cadre du festival des Cabanes, profitant ainsi qu'une autre activité agréable de découverte patrimoniale de notre territoire, à la cabane de Giez, de Verchères, de Cons, de Fontany à St-Ferréol et même à la chapelle de l'Annonciation, hors festival.

Un programme est en cours sur les ouvrières du château ouvrier.

Le samedi 10 septembre, nous tenions notre stand au Forum des Associations organisé par la Soierie pour faire découvrir au public nos activités.

Nous y avons rencontré des personnes intéressées par la Généalogie (Georges est devenu adhérent), et aimerions que quelques favergiens montrent plus leur intérêt pour l'histoire locale, toujours bien mal connue.

Nous avons toujours et encore des propositions d’achat de collections de timbres, mais nous ne donnons pas suite. Nous n’acceptons que les dons pour en faire profiter nos membres ou les jeunes qui viennent à notre stand.

Notre rencontre conviviale de rentrée s'est tenue le samedi 10 septembre au local du sous-sol de la Soierie. En préambule, le président a montré un aperçu du développement du château ouvrier qui sera le thème du travail en commun avec l'atelier Nautilus. Une projection de 142 photos et cartes postales a été présentée.

Un invité idanien était présent avec qui une recherche est entreprise sur les juifs qui ont été hébergés durant la dernière guerre, et en particulier les enfants de la Croix rouge suisse. Florence et Pierre May sont à l'origine de cette initiative qui nous a permis de revoir Henri Moos à Annecy, président des ''Sauveteurs de l'ombre''.

Florence May explique son contact avec Jacques Atlan qui est allé à l'école de Faverges à cette époque.

Le jeudi 29 septembre, Ernest Brasset a présenté sa commune dont il est très fier. Il nous a vanté quelques épisodes glorieux de son histoire, dont le procès entre Marlens et Marthod pour un alpage sur la Dent de Cons, procès qui a duré plus de six siècles. La commune est citée depuis l'an 866 dans les dons fait par l'empereur Lothaire II à sa femme répudiée Thietberge.

Le 26 novembre, nous avons participé au marché de Noël organisé par l'Atelier artistique de Faverges, toujours pour nous faire connaître et proposer nos livres et brochures.

C'est une animation déficitaire. Coût d'inscription : 50€. Vente de 2 ouvrages : 42€. Déficit : 8€. De plus, une erreur d'horaire nous a valu une bronca organisée.

En participation extérieure dans le but de faire connaître nos travaux, nous nous sommes déplacés à Frontenex en Savoie, au salon de Syllectomania, pour que des exposants viennent animer notre salon des Collectionneurs. Nous avons récolté plusieurs adresses qui se sont concrétisées par des souhaits à participer. Nous en aurons confirmation dans trois mois.

La réalisation du livre sur « Un ramoneur savoyard devenu millionnaire » a pu enfin être finalisée, après SEPT années de cogitation et de recherches, plus de 1000 photos d'archives, 1800 km de déplacements, 100.000 relevés d'actes par nos membres qui en auront la primeur en fin de cette assemblée.

Une conférence a été programmée à Saint-Ferréol dans une dizaine de jours pour les habitants afin de mieux leur faire connaître ce généreux ancêtre qui les laissaient puiser à pleines manches d'habit les pièces d'or qui envahissaient son coffre.

Sur Internet, notre blog et notre page Facebook font partie de nos activités. Nous y insérons principalement des articles à partir de cartes postales, ce qui fait connaître notre ville ancienne.

« Voiture de l'hôtel de Genève servant à aller chercher les clients qui viennent par le train »

Avant le Covid, nous avions proposé à un club de photos un partenariat sur le sujet, « Faverges d'hier et d'aujourd'hui », mais leurs membres ont décidé de réaliser le projet tout seuls, sans attendre, alors qu'il nous fallait préparer les textes, ce qui demandait un délai d'une année au minimum. Nous avons donc été ''piégés'', car nous en étions à l'origine.

Aujourd'hui, nous allons donc finaliser un ouvrage sur le petit patrimoine de Faverges-Seythenex dans le but de l'offrir à la commune. Il s'agit de présenter tous les bassins, fours, oratoires, hangars. Nous avons déjà réalisé plus de 250 photos, il reste à le mettre en page, avec des textes qui seront plus succincts. (Ici, le four à pain du Bourboillon)

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9 février 2023 4 09 /02 /février /2023 21:00
Ne manquez pas la Conférence « Un ramoneur savoyard devenu millionnaire »
 
Samedi 18 février - Foyer rural de Saint-Ferréol - 18h45
 
Si vous avez comme ancêtre l'une des personnes suivantes :
Descendants de PARIS Jeanne et CHAFFAROD Joseph
- VIFFRY dit l'AVRIL Joseph (1825-1900)
- VIFFRY dit LAVRIL Antoinette (1828-1892)
- VIFFRY dit LAVRIL Françoise (1838-1896)
 
Descendants de PARIS Philiberte et ATHURION Joseph
- ATHURION Françoise (1812-1890)
- TISSOT DUPONT Joseph Louis dit le Marquis (1820-1883)
 
Descendants de PARIS Joseph François et GORET Josephte
- PARIS Claudine Josephte (1818-1882)
 
Descendants de PARIS Josephte Philiberte et PREVOST Joseph
- NEYRET François dit le Frère (1788-1845)
 
Descendants de PARIS Marie Josephte et MIQUET Claude Antoine
- MIQUET Maurice Joseph (1797-1865)
- MIQUET Marie Josephte Ferréole (1809-1877)
- MIQUET Maurisaz Josephte ( 1818-1861) ... ...
 
vous faites alors partie des  66 cousins et cousines  du ramoneur savoyard devenu millionnaire, Philibert PARIS né à Saint-Ferréol (Savoie) en 1741, et de Henri PARIS mort à Tournai (Belgique) en 1885.
Alors, ne manquez pas la Conférence
 
Samedi 18 février - Foyer rural de Saint-Ferréol - 18h45
 
qui vous fera connaître ce généreux ancêtre qui a doté ses cousins et cousines donataires d'une partie de son immense fortune.

Comme d'habitude le livre est vendu au profit de l'Association :

 Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy 

48, chemin de pré la dame - Verchères

F - 74210 FAVERGES-SEYTHENEX

au prix de 21,00€ (+port 2,00 €) - 220 pages  -  format 165 x 240 mm - en couleur intégrale

(gratuité du port par dépôt à l'Office du Tourisme des sources du lac d'Annecy
à préciser par courrier postal ou courriel à phila.faverges74 AT wanadoo.fr )

Chèque ou Virement IBAN FR76 1810 6000 1396 7276 8118 079   //  BIC   AGRIFRPP881

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 09:12

Après la parution de « Les 22 fours à pain », l'association continue ses recherches et ses publications du patrimoine local.

C'est au tour du petit patrimoine d'avoir les faveurs des chercheurs assidus de l'Association de s'atteler à faire connaître ce pan méconnu de l'Histoire locale.

L'ensemble des publications continue par les bassins de la nouvelle commune de Faverges-Seythenex, et sera suivi des autres éléments du Patrimoine, comme les églises, les chapelles et oratoires, les hangars, les ponts, les croix de missions, ...  ...

Comprendre la nécessité des bassins et lavoirs dans nos hameaux et communes nécessite de s'approprier l'histoire locale pour connaître le pourquoi de leur installation.

Dans nos zones rurales, l'installation de bassins semblerait dater du 1er siècle ap. J.C. 1

Chaque village était doté d'un four pour la cuisson des pains. De la même façon, chaque village se dotait d'un ou plusieurs bassins selon la superficie du territoire.

L'installation des bassins répondait à deux besoins primordiaux.

1 Selon les archéographes Pascal Prévost-Bouré et Jean-Claude Gérold,

La maîtrise de l'eau alimentaire

Le premier besoin de construction des bassins dans nos villages ruraux concernait les besoins en alimentation de la population et des animaux d'élevage, principalement vaches et bœufs.

Bassin abreuvoir de Verchères

Dans la totalité de nos villages, les sources d'approvisionnement nombreuses et abondantes ont été maîtrisées depuis l'antiquité par des captages et conduites, permettant ainsi une récupération dans un lieu précis, plus proche des habitations.

L'eau ainsi captée, canalisée, devient plus propre et plus saine pour être mise à disposition gratuite des habitants eux-mêmes et de leurs animaux.

A Frontenex, le bassin côtoyait le four à pain

Le second besoin de construction des bassins a permis une meilleure lutte contre les incendies.

Depuis le haut moyen âge, chaque village possédait son four banal ou communautaire. La mise en chauffe du four pouvait entraîner un incendie, aussi bien qu'un foyer mal maîtrisé. C'est pourquoi, il n'est pas rare de trouver à proximité du four, un bassin de récupération d'eau qui pouvait servir à y puiser l'eau nécessaire à remplir les seaux.

Les bassins-lavoirs

Les bassins-lavoirs sont beaucoup plus tardifs et n'apparaissent qu'à partir de 1850.

Ils nécessitent un aménagement spécifique, une partie plane permettant de brosser le linge à plat. Ils répondent, quant à eux, à une nécessité tout autre qui intéresse le nettoyage des vêtements, draps et autres textiles de grande taille.

Bassin lavoir de Mercier

Bassin lavoir du chef-lieu de Seythenex

Evolution - adaptation

Il faudra attendre l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et les étables pour voir la fin de la corvée d’eau journalière et l’allégement d’un fardeau séculaire.

À partir du moment où les réseaux de distribution d'eau ont été réalisés, il a fallu rentabiliser l'adduction d'eau en évitant le gaspillage.

Bassin du Tertenoz

Les bassins furent donc parfois vidés de leur eau et remplis de terre pour être fleuris dès le printemps.

Bassin fleuri du Clos des Tisserands

Aujourd’hui, si les fontaines ont presque totalement perdu leur usage domestique, elles n’en restent pas moins des éléments appréciés du patrimoine communal.

Au fil des ans, les maires s'attachent à installer dans leur commune les équipements nécessaires au bien-être de la collectivité. Ils accomplissaient ainsi leur rôle politique : faire œuvre utile tout en enrichissant et en développant le patrimoine de la nation.
 

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3 octobre 2022 1 03 /10 /octobre /2022 08:17

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une partie des membres qui effectuent des recherches sur l'histoire de Marlens.

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18 septembre 2022 7 18 /09 /septembre /2022 13:00

Le château et la Manufacture de soie

Le plan des installations en 1862, en rouge, sous le château, le long de la route du Thovey menant à Cons-Ste-Colombe, à cheval sur le biel de la fontaine (en bleu).

 

L'installation de la Manufacture est réalisée le long de la route d'Albertville construite entre 1818 et 1824, directement sous le château, sous la route du Thovey menant à Marlens.

Cette installation s'est faite dans les années 1827-1828.

Le plan de 1945 met en évidence la proximité de la Manufacture de soie avec le château qui était un hôpital militaire belge en 1918, un lieu d’hébergement des ouvrières en 1922, une colonie de vacances pour enfants juifs en 1942, et enfin deviendra un internat d’enfants en centre éducatif et professionnel.

 

Les mentions successives du Couvent des Annonciades

En 1807, le préfet de Haute-Savoie De Verneilh décrit l'établissement des  MM. Duport, mais il fait un amalgame entre les deux cousins Jean Pierre Duport d’Annecy (1749-1820) et Jean Pierre Duport le jeune de Faverges (1756-1822).

-  Henri De VERNEIHL - 1807  -

[in Statistique générale du département du Mont-Blanc – Préfet De Verneilh - 1807]

Le préfet de Haute-Savoie De Verneilh décrit, pour l'exposition de 1808, l'établissement des frères Jean et Dominique Duport d'Annecy, en expliquant qu'ils ont envoyé leurs ouvriers se perfectionner dans l'art de faire fonctionner les métiers, dans

l’ancien couvent des Annonciades de Chambéry …

qui est un lieu de formation et de perfectionnement, et non le lieu de production de tissus de la fabrique de Faverges.

Il est facile d'imaginer que l'on ait compris, sans trop réfléchir évidemment, que si l'un a bâti sa manufacture dans l'ancien couvent de Sainte-Claire à Annecy, l'autre Jean Pierre Duport a construit le sien dans l'ancien couvent des Annonciades ... … ... à Faverges, puisque la Manufacture de Faverges est ... ... ... à Faverges !

L’erreur se perpétue d’année en année, de propriétaire en propriétaire qui, de toute évidence et sans que cela ne soit un reproche, se contente de rappeler ce qui a été écrit auparavant, sans chercher d'autre vérité …

-  Hans  STÜNZI  -  1922  -

[in "Discours de Hans Stünzi" lors de l’inauguration de son château ouvrier – 1922]

Germaine VEYRET-VERNET, géographe, est une des premières femmes professeure d’université, elle est aussi à l’origine de la création de l’Institut de géographie alpine.
Elle confond les informations du préfet De Verneihl en prenant le lieu de formation des ouvriers pour leur lieu de travail, en citant "un couvent désaffecté".

-  Germaine VEYRET-VERNET  en  1942  -


[in "L’industrie de la soie dans les Alpes du nord – 1942]

Jean Bernard CHALLAMEL, professeur au collège de Faverges, reprend la confusion du préfet De Verneihl concernant la manufacture de coton qui se situe à Annecy, ainsi que les termes mêmes erronés "ancien couvent des Annonciades".

-  Jean Bernard CHALLAMEL  -  1981  -


[in "Histoire des communes savoyardes – Tome III – édition Horvath - 1981]

L’erreur se perpétue d’année en année, d’universitaire en universitaire  …

-  Guy TONIN en 1993  -

[in "Six siècles de Papeteries savoyardes – Guy Tonin – 1993]

L’erreur se perpétue d’année en année, d’exposant en exposant …

- Albert RAMELLA-PEZZA - 1995  -

[in "Exposition à l’ouverture du bâtiment de la Communauté des communes du Pays de Faverges – env.1995]

L’erreur se perpétue d’année en année, d’étudiant en étudiant …

-  Catherine BRUN  -  1995  -

[in "Thèse de Catherine Brun" rédigée chez des Archéologues – env.1995]

Encore très récemment dans un colloque, montrant ainsi que tous les auteurs, de l’universitaire au simple membre d’une association d’archéologie, se copient les uns les autres, sans jamais revenir aux sources …

-  Jean Luc Berthallet  -  2013

[La Soierie à Faverges in "Le pays de Faverges, une terre industrielle – SSHA n°25 - 2013]

De la nécessité de revenir au passé

Il n’existe qu’une façon de trouver le véritable lieu où a été construite la Manufacture de mousseline, de coton puis de soie à Faverges, c’est de remonter à l’origine des plans de la commune.

1°) La mappe de 1738  est le premier témoignage indéniable, de plus le plus facile à trouver. Il ne montre aucun bâtiment à l’endroit d’implantation, sous le château, entre la route du Thovey et la route d'Albertville (cette dernière est d'ailleurs simulée par deux traits parallèles aisément identifiables).

Donc, il n’existait aucun Couvent des Annonciades à cet endroit.

2°) Le suivi de l'achat des propriétés

L’héritage de Jean Pierre Duport passe à son gendre Nicolas Blanc, directeur de l'usine, qui achète des propriétés autour du château mais également dans la plaine au-dessous.
- En 1822, à la mort de Jean Pierre Duport, Nicolas Blanc possède les propriétés en vert clair :

Les ateliers de la Fabrique de soie seront construits sur les parcelles 313 à 366, entre le château et la route provinciale d'Annecy à Albertville (matérialisées en plus clair).

3°) En 1850, le baron Nicolas Blanc possède les propriétés en vert clair et vert foncé, dont les parcelles n°350 à 362 sur lesquelles il a pu construire la Manufacture vers 1827-1828, sous le château.

Il s'est de plus beaucoup agrandi de l'autre côté de la route d'Albertville où il a fait bâtir sa maison, l’actuel hôtel du Parc, "Le Manoir du Baron Blanc".

 

Le déclin et la fermeture en 1978, puis la démolition

Le plan de 1986 montre un terrain vide de toute construction, entre sa démolition et la construction des nouveaux bâtiments de l’intercommunalité. 

Ainsi, l‘emplacement redevient dans la même configuration où il était du temps de Jean Pierre Duport, fondateur de la manufacture de mousseline, coton puis soie, située dans le château et les anciens moulins des Abbesse et Religieuses de Ste-Catherine du Mont de Semnoz d’Annecy.

 

L’héritage de Jean Pierre Duport

Il ne reste aucun témoignage à Faverges, outre celui de son gendre Nicolas Blanc,

- la rue Nicolas Blanc, au pied du château

 

- l’actuel hôtel du Parc, dénommé aussi "Le Manoir du Baron Blanc", ou "Villa Savioz", du nom de l’ancien maire Eugène Savioz qui l’avait acheté au baron Jules fils de Nicolas Blanc, et même parfois, "la maison Clovis" du nom de Clovis Varay qui s'en est porté acquéreur en 1908.

 

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