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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 08:00

La seconde partie des cahiers de Sidonie Serand reprend le lendemain du jour du vote pour l'Annexion, le 24 avril 1860 et se termine par ses derniers écrits avant sa mort en juillet 1863.

Elle comporte 643 pages et le sommaire se situe à la page 1239.

 

Les cahiers de Sidonie

2ème partie

des 22/23 avril 1860 à sa mort


 

Année 1860. Dimanche 22 avril. Vote universel                   page 591

                     Jeudi 14 juin. Annexion officielle à la France

                     Dimanche 1er juillet 1860. Fête des pompiers de Talloires

                     Mercredi 18 juillet. Jour de l'éclipse

                     Mercredi 29 août. Arrivée de l'empereur

                     Dimanche 9 septembre. Tamié

9°) Les cahiers de Sidonie. Année 1861                                 page 741

                     Dimanche 20 janvier. Élections

                     Mardi 12 février. Carnaval

                     Dimanche 15 septembre. La tante Fanchette rend l'âme

                     Dimanche 29 septembre. La Couronne de Savoie

                     Mercredi 9 octobre. La mine d'Entrevernes

                     Jeudi 12 décembre. Demande en mariage d'Éloi Serand

10°) Les cahiers de Sidonie. Année 1862                               page 945

                     Jeudi 27 février. Mariage d'Éloi Serand

                     Mercredi 4 juin. Foire

                     Lundi 23 juin. Une marmelade de cerises

                     Dimanche 13 juillet. Tamié

                     Jeudi 17 juillet. La Forclaz

                     Samedi 26 juillet. Promenade à Marlens

                     Mardi 26 août. Genève

                     Mercredi 27 août. Monthey

                     Lundi 1er septembre 1862. Saint-Maurice et ND du Scex

                     Vendredi 5 septembre. Uvrier

                     Samedi 6 septembre. Sion et Valère

                     Lundi 8 septembre. Nativité de la Sainte Vierge

                     Dimanche 14 septembre. Bex

                     Lundi 15 septembre. Champéry

                     Vendredi 26 septembre. Retour à Faverges

                     Lundi 29 septembre. Concours agricole

                     Lundi 8 décembre. Immaculée Conception

11°) Les cahiers de Sidonie. Année 1863                               page 1151

                     Vendredi 13 mars. Les premiers signes de la maladie

                     Mardi 21 avril. Les derniers écrits de Sidonie

Annexe : Généalogie de la famille Serand                              page 1203 à 1231

Extrait du journal d'une jeune Bourgeoise :

Dimanche 31 août 1862. Au couvent des Bénédictines.

" Nous allons à la grand-messe où nous entendons l'harmonium puis entre la messe et le dîner, nous faisons comme les indigènes, nous nous pavanons en haut et en bas dans la rue et sur la place. Les chapeaux valaisans se croisent en tous sens et nous font ouvrir des yeux plus ou moins émerveillés. Le Grand-Papa se promène avec nous, le parisien Edmond nous rejoint aussi et nous faisons le tour du château.

La tante Henriette nous attend à dîner, nous, les trois voyageuses et la tante Baud. Le Grand-Papa préside à table et se montre parfaitement tranquille.

Après dîner, Léontine et Léonie nous rejoignent pour la promenade, nous allons d'abord à la gare pour voir passer le train, puis à Colombey au couvent des bénédictines. Les bonnes religieuses chantaient leurs Vêpres, dans une chapelle antique et cachées par des grilles et des rideaux, mais quelques-unes d'entre nous font tant avec les mains et les ombrelles, qu'elles parviennent à soulever le rideau, et nous pouvons voir le chœur où ces dames sont réunies pour chanter leur office. Les plus anciennes, c'est-à-dire les sœurs professes ont des robes blanches, de longs scapulaires noirs et des voiles noirs. Les novices sont habillées de noir avec des voiles blancs. Rien ne peut donner une idée de la solitude de ce lieu, de la tristesse de leur chant ; nous restons longtemps à les voir et à les entendre et nous sortons de la chapelle le cœur plein de mélancolie.

Nous faisons le tour des bâtiments pour entrer au parloir où les tantes veulent voir sœur Cécile bonne vieille religieuse qu'elles connaissent. Le parloir est encore plus triste que tout le reste, c'est une chambre partagée en long par deux affreuses grilles noires, dont les murailles sont tapissées de menaces pour les filles du monde, d'épithètes injurieuses contre la beauté et de réflexions lugubres sur les choses de la terre.

Sœur Cécile passe sa main amaigrie à travers les grilles et nous la serre à toutes, en causant gracieusement avec nous. Puis, comme il doit y avoir dans quelques jours une cérémonie où l'on fera deux religieuses, elle nous promet de nous le faire dire, pour que nous puissions y assister.

Après cela, nous quittons le couvent, en causant de ces pauvres filles qui n'ont ni classes à faire, ni malades à soigner et dont la seule occupation consiste dans la prière et la méditation.

En revenant à Monthey, nous allons pour voir Mme Trottet, mais elle n'y est pas, nous ne trouvons que Mr Amilcar qui nous conduit au jardin et nous fait voir les alentours de leur nouvelle habitation, car eux aussi ont changé d'appartement. Ils sont dans une espèce de vieux château ou ancienne maison de nobles, et ils ont bien plus d'aisance et d'agrément que dans leur maison d'autrefois.

Mr Amilcar revient chez la tante Baud avec nous jusqu'au moment du souper, puis il revient ensuite avec toute la famille et nous causons gaiement jusqu'à 11 heures. Avant de nous coucher, la tante Baud qui nous gâte, veut absolument nous faire un grog, boisson que nous ne connaissions pas encore. "

 

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l'ouvrage qui paraîtra les 20/21 octobre

 

lors du 40e anniversaire du Club

 

en un seul volume de 1250 pages

 

(Dédicaces et retrait de l'ouvrage - Salle polyvalente de Faverges de 9h à 17h)

 

en téléchargeant

 

 le Bon de commande (ici)

 

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 09:00

Dimanche 26 août, dans la salle polyvalente, de 9h à 17heures, des auteurs des deux départements savoyards, de l'Ain, Suisse, Piémont présenteront leurs ouvrages aux thèmes multiples : romans, poésie, ethnologie, etc..

Raymond Brasset de Faverges, époux et frère de deux de nos membres généalogistes, va présenter son ouvrage sur le patois de Marlens à partir de textes de la vie locale ou adaptés d'événements vécus ou imaginaires. Le livre est composé de nouvelles, chants, poésies ...en patois avec la correspondance en français et un CD audio de l'ensemble enregistré avec l'atelier du centre musical "Nautilus" qui sera également présent.

Raymond Brasset, époux de Martine, et frère d'Ernest, tous deux généalogistes passionnés participant aux recherches de nos ancêtres et tous deux à l'origine des deux livres en cours d'édition : "Les Cahiers de Généalogie : Mariages de Marlens de 1615 à 1945 - 1527 actes" et "Les Cahiers de Généalogie : Mariages de Saint-Ferréol de 1619 à 1945 - 955 actes".

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Le livre sera offert avec le CD audio correspondant au prix de 17,90€.

(prévoir l'appoint en espèces - ni chèque ni carte bancaire)

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Voici un résumé de l'histoire de Marlens :

Marlens, son histoire

Des vestiges romains (mur et trésor monétaire) découverts en 1780 - dont il ne reste aucune trace, si ce n'est une mention écrite ( NDLR ) - au bas du Villard confirment la création très ancienne du village de Marlens qui était situé sur la voie romaine reliant Turin (Taurasia) à Genève (Genava). Ces vestiges dateraient du IIIe siècle après JC. En effet, en 277 et les années suivantes, les Alamans détruisent une partie de Genava, Boutae (Annecy), Casuaria (mansio de la ville de Faverges, signifiant ''près de la Chaise'') et incendient successivement les villages dans leur avancée obligeant les habitants à fuir après avoir enfoui leurs biens, sans possibilité de revenir sur les lieux.

Villa Marlindum en 866 (ou 867) est donné par Lothaire II, roi de Bourgogne, arrière-petit-fils de Charlemagne, à sa femme Thietberge, en réparation de la tentative de répudiation de son épouse...

Marlandis Curtem en 879, le nom de Marlens serait d'origine burgonde, dérivant de Mârilingos, ou du mot germain Merilindus ; une plaque boucle de ceinturon portant trois orants stylisés, découverte en 1957, attesterait cette présence burgonde.

Le domaine de Marlens avec les paysans en dépendant passe en 879, à Boson, héritier de sa tante Thietberge. Plus tard, en 1016 (ou 1018), à Rodolphe III, dernier roi de Bourgogne, qui donne aux Bénédictins de Savigny (Rhône) Merlendis devenu dépendant de l'église de Talloires, dont la reine Ermengarde, son épouse, conserve l'usufruit jusqu'en 1030 (ou 1031).

En 1339, la commune de Marthod intente un procès de près de cinq siècles (1339-1827) à propos de l'alpage situé dans la montagne de l'Alpettaz (Marlens perdra la partie sommitale de la montagne, au meilleur rendement).

Au Moyen Âge, de nombreux seigneurs et communautés religieuses possédaient des biens sur Marlens (dont le nom varie entre Merlendis, Merlens, Marlenz, Marlandus, Marlens). En 1439, la maison forte du Villard (avec un pigeonnier), est mentionnée dans des documents des seigneurs des Clefs.

En 1453, Louis, duc de Savoie, cède à la commune, pour 200 florins, la montagne dite Le Haut de Marlens (acte signé à Genève le 16 mars 1453).

En 1561, dans la liste des habitants de la Gabelle du sel, on repère pas moins de 48 personnes qualifiées de Noble (familles de Beaufort, De Gruet, De Cirace ...).

De par sa situation stratégique sur un promontoire permettant une surveillance de l'étroit de Champfroid, la commune et ses communiers subissent souvent l'occupation de troupes (avec les conséquences de réquisitions de logements, de nourritures, de pillages, de viols, …) :

1536 à 1559 : troupes de François Ier

1588 : troupes espagnoles

1599 : troupes de Henri IV

1602-1609 : troupes espagnoles

1630 : troupes françaises de Louis XIII

1690-1696 : troupes de Louis XIV

1701-1713 : 2e occupation des troupes de Louis XIV

1742-1748 : troupes espagnoles

1792 : entrée de l'armée française en Savoie, qui est réunie à la France. Marlens se trouve dans le département du Mont Blanc, nouvellement créé par la Convention.

En 1814, le 1er traité de Paris restitue la Savoie à ses anciens maîtres, mais Marlens reste sur le territoire français.

En 1815, par le 2e traité de Paris, Marlens redevient temporairement Sarde jusqu'en 1860.

En 1860, la province de Savoie est définitivement rattachée à la France. Marlens devient commune à part entière de la Haute-Savoie, l'un des deux nouveaux départements.

En 1er janvier 2016, la commune de Marlens fusionne avec celle de Cons-Saint-Colombe sous le nom de Val-de-Chaise, et compte désormais 1305 habitants, ne cessant de progresser.

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14 août 2018 2 14 /08 /août /2018 06:00

La souscription se termine dans 15 jours

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L'édition se fera au nombre de souscripteurs !

Pas de vente dans le commerce !

Léonie Sidonie MUGNIER SERAND naît à Talloires, dans le hameau d'Angon, le 5 mars 1836, fille aînée de Jean Claude Mugnier Serand et de Julie Contat mariés.

Sidonie décède le 17 juillet 1863, à 27 ans 4 mois 12 jours.

« La documentation que nous laisse Sidonie, pour être plus modeste, n'en est pas moins d'une réelle valeur. On devine, à travers ses écrits, une nature douée de qualités vraiment remarquables. Très fine, très observatrice, rien ne lui échappe ; elle relève, et non sans malice, sur les feuillets de son journal, les travers de chacun ; mais elle est sensible, délicate, aimante, elle s'attache à ses amis de même qu'elle est pleine de tendresse pour les animaux ; ses chiens Brutus et Léo sont ses plus fidèles compagnons ; alpiniste intrépide, elle fait preuve dans ses ascensions, de décision, d'énergie, de volonté, qualité qu'on ne rencontre pas communément chez une jeune fille de son âge ; elle est le boute-en-train de toutes les fêtes, de toutes les réunions ; elle paraît heureuse de vivre ; à moins qu'elle ne veuille seulement en donner l'illusion, car, ce qui paraît être la dominante de sa nature, c'est un profond mysticisme empreint de la plus décevante tristesse, comme si elle pressentait que sa vie serait de courte durée. »

« La lecture de son journal nous la révèle tout entière ; nous la voyons : espiègle en racontant son premier voyage en chemin de fer ; malicieuse en décrivant la visite que firent à Talloires Napoléon III et l'impératrice Eugénie ; mondaine dans ses impressions au bal donné par la municipalité d'Annecy, en l'honneur du gouverneur de la province ; observatrice dans une promenade qu'elle effectue à Albertville et à Conflans ; poétique au cours d'une ascension qu'elle effectue à la Tournette ; méditatives à la cime du charbon ; torturée par les influences qui s'exercent autour d'elle pour capter son âme et lui faire prendre le voile ; chagriné et mystique au début de l'année qui devait être pour elle la dernière. »

Le samedi 18 avril 1863, elle écrit :

« Décidément, je suis trop fatiguée pour continuer ce pauvre journal que je gribouille en dépit du bon sens ».

« Tel est l'ultime pensée, combien émouvante dans sa simplicité, qui met le point final au Journal intime qu'avec une conscience et une fidélité extraordinaire, Sidonie aura tenu jusqu'à ses derniers moments… »

Sidonie est Mondaine

dans ses impressions au bal donné par la municipalité d'Annecy, en l'honneur du gouverneur de la Province

Samedi 18 février 1860. Bal

« Voilà donc le grand jour arrivé, le bal offert par la ville d'Annecy à M. le gouverneur Maggi, commencera ce soir à 8 heures. Toute la ville se prépare, il y aura beaucoup de monde. Nous faisons toutes nos commissions dans la matinée, et à midi, nous rentrons pour ne plus nous montrer jusqu'à ce soir. À 2 heures, nous commençons déjà à nous coiffer les unes les autres, et nous n'avons fini qu'à la nuit. Mlle Philomène Mugnier notre modiste, a la complaisance de venir à 4 heures pour nous habiller. Nous soupons avant de commencer cette œuvre importante, puis nous nous mettons à l'ouvrage. La robe de Louise est en tarlatane blanche garnie de trois grands plis, entre chacun desquels il y a une jolie broderie. La berthe et assorti au reste de la robe, les manches sont courtes. La robe d'Antonie et en tarlatane blanche garnie de 12 volants, ma coiffure est rose, rouge avec du feuillage d'argent. Celle de Louise est en perles blanches et fleurs bleues. En général, nos toilettes sont fraîches et assez jolies. À 8 heures, tout est achevé, M. Richard nous attend chez Éloi pour nous conduire à l'hôtel de ville. Le temps est sec et froid, mais nous ne nous arrêtons pas à cela. Nous voyons déjà de loin la façade illuminée, et des carabiniers à cheval faisant reculer la foule. Le vestibule et la cour seront garnis de glaces et de bougies. L'escalier est orné de fleurs et de lumières, c'est vraiment magnifique. Nous trouvons dans l'antichambre une foule de commissaires en grande tenue qui nous offrent leur bras pour nous introduire. Le vestiaire a d'abord notre première visite, puis M. Chaumontel avocat me conduit dans le salon, ces autres messieurs conduisent mes sœurs et Maman. Nous sommes placées en face des places réservées pour la famille du Gouverneur. Annette qui est déjà dans la salle vient se mettre à côté de moi. En attendant que les danses commencent, nous avons le temps d'examiner le salon, il est magnifique. Le plafond, les murailles sont tous or et blanc avec quelques tentures rouges. Les lustres sont répandus à profusion et tout illuminés au gaz. Deux belles glaces placées en face l'une de l'autre, reflètent les lumières et les toilettes. Tous les canapés et les fauteuils sont déjà garnis et en remarquant bien, nous reconnaissons Fanny Pichollet, Rosalie de Rochette, Eugénie Collomb, Fanny Serand, Marie Lauvens, Sabine Burnod, Mme Garnier, Mme Richard, les demoiselles Ruphy etc. etc. Enfin, en tout il y a 80 dames. Les toilettes sont toutes très légères et très fraîches. Le rose et le blanc dominent, quelques robes bleues font diversion, mais la nuance la plus goûtée est à mon grand étonnement une robe vert pomme qui fait très bien à la lumière. À 9 heures, on introduit en cérémonie Mme Maggi et sa fille cadette, tout le monde se lève et ces dames saluent très gracieusement. M. Levet les place sur leur fauteuil et Mme Levet et de Fésigny viennent s'asseoir et causer avec ces dames. Dix minutes après, M. le Gouverneur et ses deux filles aînées arrivent, après les premiers compliments, la musique joue et la première valse commence. Aussitôt 60 danseuses et autant de cavaliers se mettent sur les rangs, mais les commissaires ne laissent danser que huit ou dix couples à la fois, lesquels après avoir fait deux tours dans le salon, sortent par le corridor où se tient la musique, rentrent dans un autre salon et attendent patiemment que leur tour revienne, ce qui arrive tout au plus deux fois dans une danse. Mais qu'y faire, il faut supporter les désagréments d'un grand bal, puisque nous jouissons de la beauté du coup d’œil...//...

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Sidonie est Observatrice

dans une promenade qu'elle effectue à Albertville et à Conflans

Jeudi 27 février 1862.

Mariage d'Éloi Serand

« Nous montons nous promener à Conflans. C'est toujours la vieille et triste ville, avec ses crétins, ses soldats, ses châteaux en ruine, son église, sa chaire magnifique comme sculpture antique et sa place d'où l'on découvre un panorama superbe. Nous restons longtemps en admiration devant cette vallée qui s'ouvre devant nous jusqu'à la France et nous cherchons dans le lointain vaporeux, le wagon qui doit emmener nos époux. Nous redescendons ensuite à Albertville et nous entrons dans l'église des capucins en passant près d'elle. Puis, nous faisons le tour extérieur des prisons et nous rentrons chez Donnet après avoir à peu près tout vu. »

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Sidonie est Torturée

par les influences qui s'exercent autour d'elle pour capter son âme et lui faire prendre le voile

Jeudi 28 novembre 1861.

« Je me rends à l'invitation de sœur Saint-François malgré le mauvais temps et elle me reçoit avec une grâce enchanteresse, puis elle me conduit chez M. Sucillon, lequel se surpasse en accueil aimable et en renouvellement d'anciens témoignages d'affection pour moi. Je reste longtemps seule avec lui et nous parlons de choses intimes et sérieuses, je retrouve en lui la même bonté pour moi, le même dévouement, le même intérêt pour tout ce qui me touche, quoiqu'il y ait déjà plusieurs années que je ne suis pas allée le voir. Je sors cependant d'auprès de lui dans un grand trouble, car je suis à la veille d'une décision bien pénible pour moi, et ma volonté plie et se débat devant le sacrifice. Sœur Saint-François revient me prendre pour me conduire auprès de Mère Flavie, là encore je reçois des propositions flatteuses et mon cœur se serre à l'idée d'une séparation avec mes bons parents. De retour auprès de Fanny, je lui confie mes chagrins, elle est si raisonnable et si bonne, ses conseils me rendent un peu de calme, mais la gaieté est loin de moi pour toujours peut-être. »

//...

« Les propos légers et superficiels, les compliments fades et surannés, les gestes étudiés succèdent sans transition à la causerie instructive que je viens de laisser, mais 10 heures mettent un terme à cette journée si pleine pour moi d'émotions diverses et en me couchant, je me retrouve seule avec moi-même, avec mes indécisions, mes terreurs et mes larmes. »

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Sidonie est Mystique

dans le calme de ses parcours en montagne

Mercredi 14 juillet 1858.

« Une petite grotte en se présentant à nos regards vint nous fortifier dans nos idées de retraite. Mon Dieu que la vie s'écoulerait douce et paisible, ici ! Il semble que les illusions se flétriraient moins vite, et que l'on se rapprocherait plus facilement du ciel. »

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Sidonie est Moqueuse

de la condescendance des Français envers les Savoyards

Lundi 25 juillet 1859.

« … Nous leur offrons le café, et tout en causant, nous nous apercevons que Mr Noël prend des airs de français infaillible et superbe, avec ceux qu'il croit être de pauvres savoyards n'ayant jamais rien vu que leurs montagnes et leurs marmottes. Après leur départ, nous restons longtemps sans pouvoir parler, tellement nous sommes frappés, non pas d'étonnement, mais d'une hilarité que rien ne peut peindre. Peu à peu, cependant nous reprenons nos sens, et les remarques que nous nous communiquons, ne contribuent pas peu à entretenir notre gaieté folle. Que les Français apprennent par ce terrible exemple, à ne pas venir blaguer dans nos montagnes, car là aussi, il y a des gens qui ont plus de bon sens qu'eux. »

de la religion qui rend les dimanches tristes

« Dimanche 9 décembre 1860.

Il y pleut averse et c'est dimanche, double calamité. Nous nous levons de bon matin pour aller à la petite messe où nous nous faisons conduire toutes les quatre et nous revenons nous enfermer dans la chambre, où notre pauvre fourneau fait toute notre consolation.

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Sidonie est Critique

de la vie mondaine et superficielle des Talloiriens

Dimanche 26 octobre 1862.

« Quant à moi, j'ai demandé grâce pour la promenade et je l'ai obtenue non sans peine ; je suis restée seule à lire sur le balcon, préférant cent fois le modeste Angon au pompeux Talloires, tout farci de parisiens, de Lyonnais et de dames de toutes sortes. »

de la suffisance des Favergiens

Mercredi 4 février 1863.

« Nous lisons en travaillant notre Gentilhomme Campagnard et nous reconnaissons dans l'histoire du petit bourg de Châteaugiron, les misères, les coteries, les médisances du petit bourg de Faverges. »

ou de leur esprit de médisance

Jeudi 29 septembre 1859.

« Chacun alors s'est arrangé de manière à passer son temps le plus agréablement possible ; les uns nonchalamment étendus au soleil et sur la mousse, les autres fumant leurs cigares, d'autres enfin causant gaiement en regardant Faverges et ses environs, ce piètre pays, ou comme le dit Alphonse Karr, la réunion de deux femmes n'est qu'un complot contre une troisième. »

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Sidonie est Généreuse

par les remarques gracieuses sur ses connaissances

Dimanche 26 octobre 1862.

« Après-midi, Maman et mes sœurs vont à Talloires faire quelques visites ; Mme Delesmillières et Mme Moret les reçoivent très gracieusement, puis Mme Duroz et son auréole de neveux ont leur seconde visite dans laquelle il est de rigueur de s'embrasser deux fois et de trinquer avec de la liqueur. L'étiquette de Thônes l'exige ainsi, mais Mme Duroz y met tant de bonté et de bonne grâce, que tout le ridicule disparaît. »

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Sidonie est Capricieuse

« Vendredi 19 avril 1861.

À 6 heures, malgré mes instances, on m'emmène à la promenade de famille, après m'avoir prodigué les épithètes de vieille fille, de capricieuse, de solitaire, etc. etc. Nous allons à la fontaine et nous revenons par Madrid, la prière à l'église termine cette divertissante sortie et nous soupons par là-dessus... »

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Sidonie est Ironique

Jeudi 27 novembre 1862.

« Elle passe donc la journée avec nous, nous lisons encore, nous causons tout en travaillant et grâce à nos ressources personnelles, nous nous suffisons, je dirai même que nous passons des moments agréables. »

Jeudi 1er janvier 1863.

« Voilà donc encore une année écoulée et une autre qui a recommencé pendant notre sommeil, sans que nous nous en soyons aperçues autrement que par les graves réflexions que cela nous suggère. »

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Sidonie est Morose

quand elle songe à son avenir

Samedi 8 juin 1861.

« La tante n'est pas plus mal, mais elle s'obstine à vouloir mourir, elle a bien raison. Que faisons-nous de si agréable en ce monde pour lui être si attaché ?

 

Samedi 3 août 1861.

« Mais bientôt, cet ennui si profond, si réel, reprend le dessus, et l'âme qui a été si profondément blessée, ne se relève jamais. »

« Ah ! Si le chagrin pouvait tuer aussi vite qu'on le désire, il nous épargnerait une longue agonie. »

« Ah ! Que j'aime encore mieux ma profonde solitude,  »

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Sidonie est Chagrine

au début de l'année qui devait être pour elle la dernière

Lundi 30 mars 1863.

« Comme on l'a décidé hier, le départ a lieu à 9 heures et nous nous trouvons seules, mes sœurs et moi avec Joséphine. J'écris un peu pour changer, mais pour dire la vérité, je ne fais pas grand-chose.

Que la semaine sainte est triste quand on est malade, on ne peut pas suivre les offices, et il y a je-ne-sais-quoi dans l'air qui assombrit. »

Mardi 31 mars 1863.

« Je ne parlerai plus de mes matinées, puisque je me lève à midi, et que je les emploie à me faire du lard, lequel au lieu d'augmenter s'obstine à diminuer visiblement.

Annette nous fait de bonnes visites, et apporte même des douceurs à la pauvre gourmande malade. Mme Guigoz, providence des malades, m'apporte aussi un bon sirop qui me ravigote un peu en me sortant de ces détestables tisanes. »

Mercredi 15 avril 1863.

« C'est le jour des visites ; elle commence par Franceline Chambaz qui vient me voir à 7 heures du matin, mais elle s'en retourne bientôt, ses enfants la réclament.

M. Calligé vient ensuite et ordonne une bouteille de café noir bien amer avec de la quinine pour la nuit et la matinée prochaine. Annette vient après et je me lève de bonne heure, me sentant assez bien. Mme Blanc monte tout essoufflée pour prendre de mes nouvelles et me donner des conseils pour guérir. À peine est-elle loin que Mme Domenge de Sollier vient nous voir et dîne avec nous. Au café, nous avons l'arrivée de M. Bernaz et de M. Perroux. Celui-ci nous quitte à 1 heure ½ et M. Bernaz repart par le bateau de 3 heures. Mme Fallion qui a aussi entendu dire que j'étais malade, vient nous voir, elle arrive de Contamines et nous donne des nouvelles du cousin Serand du Plot. En partant, Mme Fallion trouve à la porte Mmes Comte et Châtelain qui, elles aussi viennent dans cette malheureuse cuisine où nous sommes toujours, tandis que notre petit salon que nous avions bien approprié, est toujours seul. Ces dames restent assez longtemps, et ont la bonté de me témoigner beaucoup d'intérêt. Fanny Serand qui arrive d'Annecy pour la noce de demain, vient encore augmenter le nombre de nos agréables visites d'aujourd'hui. À la nuit, M. Démaison vient aussi faire une visite à la malade, et étant bien fatiguée, je me couche à 8 heures. »

Jeudi 16 avril.

« Ces dames, mes sœurs, Annette, tout ce qui reste enfin, va faire une promenade et moi je reste avec ma fièvre qui me reprend de plus belle.

Papa me lit une jolie lettre de l'oncle Maurice qui m'invite à aller me guérir auprès d'eux. Mais que faire en voyage d'une pauvre fiévreuse qui ne peut et ne sait déjà plus écrire.

M. Calligé fait une visite à la nuit et ne sait que m'ordonner un vésicatoire sur la poitrine. Je demande encore un répit, et je l'obtiens. »

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En souscription jusqu'à la fin du mois.

L'ouvrage de plus de 700 pages sera édité en UN ou DEUX volumes au format A4.

Disponible au prix de souscription de 40 euros, par retour du bon de souscription ci-dessous.

Souscrire avant la fin du mois

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le Bon de souscription

 Le Bon est disponible dans les grandes surfaces de Faverges et à la mairie de Talloires

Il est possible aussi de l'imprimer. 

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19 juillet 2018 4 19 /07 /juillet /2018 11:52

Le président d'Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy communique la prochaine sortie de l'ouvrage qui ne sera disponible qu'en souscription (ne sera pas vendu dans le commerce)

"Le Journal d'une jeune Bourgeoise (1849-1863) "

Sidonie Serand (1836-1863)

Cousine d'Éloi SERAND et de ses fils François, Joseph et Jules-Numa

en deux volumes comprenant plus de 600 750 pages.

Ouvrage augmenté par une étude de son caractère et de la généalogie ascendante de Sidonie et de la généalogie descendante de son ancêtre Anthoine Serand .

édition limitée au nombre de souscripteurs : 30,00 € 40,00€  avant le 27 août 2018.

La généalogie de la famille SERAND fera l'objet d'un tiré à part qui sera offert gratuitement.

(disponible à partir du 21 octobre 2018 lors du 40e anniversaire du Club à Faverges)

Imprimer le bon de Souscription

1er extrait :

Sidonie est "espiègle"

en racontant son premier voyage en chemin de fer

« Vevey se présente ensuite à nos regards, puis Chillon et enfin Villeneuve où nous descendons. Nous allons de suite à la gare, mais il est 2 heures, et le train n'arrive qu'à 3 heures ½. Nous employons donc notre temps à visiter la ville qui n'est rien moins que neuve et jolie, et à attendre dans le salon qui est bien confortable. Bientôt des dames, des messieurs allemands arrivent, et le wagon étant là, on nous ouvre les portes et chacun se précipite à la place qui lui est assignée. Nous sommes seules et bien à l'aise car les coussins sont très bons. Peu à peu, le wagon se met en route, et nous voilà pour la première fois lancées en chemin de fer. Ce mode de locomotion nous plaît beaucoup, et nous nous amusons à voir les hommes, les maisons et les arbres fuir comme dans une danse fantastique. »

2e extrait :

Sidonie est "malicieuse"

en décrivant la visite que firent à Talloires Napoléon III et l'Impératrice Eugénie

« Tout le monde alors se précipite sur d'autres bateaux pour suivre leurs Majestés, nous allons dans celui de Bosson où nous sommes bien une trentaine ; je distingue entre autres la famille Neyret, les dames Cloppet Bachollet, Girard, leurs maris, Chapelain, etc. Nous nous dirigeons sur Duingt, où l'Empereur est attendu au château ; M. Ruphy a fait des préparatifs depuis 15 jours et il a réuni la haute société de Faverges et d'Annecy pour recevoir ces illustres promeneurs. Nous trouvons entre autres Aspasie et sa famille, M. de Villette et la sienne, Mme Blanc Jules, etc. les demoiselles Ruphy en robes blanches et en coiffures, des bouquets à la main, des compliments sur les lèvres attendent le moment solennel avec une religieuse impatience. Mais pendant que nous admirons tous les préparatifs depuis notre modeste bateau, dans lequel cette noble compagnie daigne à peine nous jeter un regard, leurs yeux tournés sans cesse vers le couchant, croit avoir le vertige en voyant disparaître au contour de Chère le bateau impérial et sa précieuse cargaison. Mais il fallut bien se rendre à l'évidence et mettre sa mauvaise humeur dans sa poche, quand ils virent les voitures remonter tranquillement et reprendre la route d'Annecy, où leur Majestés contre toutes les lois de la politesse se rendaient sans avoir fait leur révérence à Mmes Dalmais, de Villette, Duport, etc. etc.

Quand le désappointement fut consommé et que le malheur fut bien réel, nous débarquâmes à Duingt un instant ; plus heureux que les musiciens de Faverges qui avait attendu à moitié lac dans une barque, en jouant leurs airs les plus séduisants, plus heureux aussi que les illustres vexés du château, qui s'étaient drapés dans leur majestueuse attente, nous avions vu l'Empereur et l'Impératrice et nous pouvions à l'instar du vieillard Siméon, mourir contents et satisfaits. »

3e extrait :

Sidonie est "poète"

au cours d'une ascension de la Tournette

« L'ascension se fait sans accident grâce à M. Delesmillières qui me prête de temps en temps le secours de sa main. Nous voyons au sommet cette fameuse pierre dont on parle tant, jetée en travers sur deux pointes de roc, et qui sert de pont pour arriver sur le Fauteuil. Nous la traversons également sans malheur, et nous voilà planant sur la Savoie, la Suisse et la France. L'immensité saisit en arrivant si haut. Notre premier mouvement est de nous asseoir en fumant un cigare et en buvant la goutte. Le soleil était déjà levé avant notre arrivée, c'est dommage, nous avons perdu un spectacle magnifique, mais nous nous contentons bien de ce qui nous reste. Il est 5 heures et demie. Nous sommes quatre, M. Bigex, Delesmillières, Bosson et moi qui attendons avec inquiétude l'arrivée des autres que nous avons laissés dans de périlleux paysages. Enfin à 6 heures, nous les voyons monter un à un sur la dernière pierre ; .../...

.../... Un brouillard nous dérobe la plaine du Dauphiné, Lyon et la France, et s'étend bien loin à l'horizon, comme une ceinture vaporeuse ; mais il est si beau par lui-même que nous ne regrettons pas le peu qu'il nous cache. Le lac de Genève calme et limpide, réfléchit les délicieux coteaux du canton de Vaud, de jolies barques glissent sur sa surface. Les montagnes de la Suisse, le Grand Saint-Bernard, les Alpes, le mont Blanc qui porte si haut son front couvert de neiges éternelles.../...

.../... Aussi regardons-nous à peine Annecy, Talloires, Thônes, etc.etc. s'étendant gracieusement aux pieds de notre immense piédestal ; les chaînes de montagnes qui nous entourent fixent nos regards. La matinée est si belle, il fait si bon ici, qu'il semble presque que le jour ait été fait exprès pour nous ; nous n'éprouvons pas même le besoin de mettre nos châles. Les uns dorment pour se reposer, les autres regardent, causent ou méditent.../...

.../... Nous trouvons beaucoup de noms gravés dans la pierre, plusieurs ont été effacés par la foudre ; nous ne mettons pas les nôtres, le souvenir que nous emportons de la Tournette nous suffit.../...

.../... Au pied du Fauteuil, nous trouvons de la neige glacée dont nous nous régalons ; puis nous descendons, toujours avec l'aide de nos précieux conducteurs, la multitude de mauvais pas que nous avons déjà gravis en montant. »

*****************************************************************

D'autres passionnés, membres de "l'Association-2018" au siège social situé 276, route des vignes à 74290 TALLOIRES-MONTMIN  <asso-2018@orange.fr>

viennent d'éditer deux ouvrages :

- le Coutumier de l'Insigne Prieuré de Talloires, journal de bord des moines de l'Abbaye. Entièrement traduit en latin par Jean-Loup Berthez et Nicole Mathis, "deux habitants d'Angon imbibés d'histoire et d'environnement locaux", il décrit en 124 articles -datés de 1568- les règles que doivent suivre le Révérend Seigneur Prieur, les Seigneurs Religieux et autres prébendés, ainsi que les Officiers de l'Insigne Prieuré Conventuel de la Bienheureuse Vierge Marie de Talloires, de l'Ordre de saint-Benoît, du diocèse de Genève.

- Le Gerbier

En un seul recueil, les 35 passionnants exemplaires, aujourd'hui introuvables, de la publication bimestrielle (années 1980-1985) de Christiane BOEKHOLT, qui retraçaient de façon très documentée, anecdotes comprises, la grande et la petite Histoire de Talloires.
Cette publication est augmentée d'inédits de Christiane BOEKHOLT.

 

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Un grand colloque sur le thème du Millénaire

À l'occasion, de la commémoration du millénaire de l'Abbaye de Talloires, l'Académie Salésienne organise le 22 septembre prochain

un grand colloque sur le thème.

Vous trouverez, grâce au lien ci-dessous, toutes les informations relatives à cet important événement culturel et historique, qui se tiendra à Talloires même : bulletin d'inscription, programme, informations pratiques...

Inscrivez-vous dès maintenant  :

http://academie.salesienne.free.fr/articles/view.php?id=62

 

La presse locale s'est faite l'écho de la sortie de ces deux derniers ouvrages.

 

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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 06:00

Histoire de la Musique à Faverges

Le 1er Corps de Musique

La date de création d'un Corps de Musique à Faverges est difficile à déterminer ; toutefois, elle est bien antérieure à l'annexion de 1860 et date, par conséquent, de l'époque sarde.

Un Corps de musique dans la commune de Faverges s'est constitué antérieurement à l'année 1845 puisque, cette année-là, le Conseil municipal a voté une somme de 200 livres destinée à être employée à la rémunération d'un maître de Musique.

Le 2 juin 1846, un membre du Conseil rappelle cet engagement qui est entériné mais soumis à conditions : les amateurs devront se faire inscrire chez le syndic Henri MOL, s'engager à « se conformer au règlement qui sera dicté à cet effet par le Conseil … et payer une redevance annuelle pour concourir au traitement des maîtres de Musique, lequel engagement devra produire une somme annuelle de 200 à 250 livres ».

.../...

 

Lors du concert « Il était une fois...l'Harmonie ». qui se tiendra le dimanche 2 avril 2017 à partir de 16h dans la salle polyvalente, une présentation d'instruments, de témoignages d'anciens musiciens, d'anciennes photos de groupes musicaux de la fanfare, de l'Harmonie, de Fayard, du Nautilus ... sera dévoilée au public.

La fête va débuter samedi à 20 h 30, salle polyvalente avec la soirée « Pop et Voices » par le choeur de l'école de musique et le groupe Les Incognitos.

Dimanche à 16 h, apothéose avec la grande animation « Il était une fois...l'Harmonie ».

L'auteur, président du CPCGF - Histoire et Patrimoine

dédicacera l'ouvrage édité par l'association,

soit sous forme d'une brochure de 90 pages (15€)

soit sous forme d'un livre de 140 pages (21€).

Emmanuel Maurice a préparé avec soin les deux journées musicales

Les deux journées musicales ont été préparées avec soin par le directeur Emmanuel Maurice et Miguel Blésa le porte drapeau de l'harmonie qui ont constitué une équipe pour rendre hommage aux piliers, fondateurs et animateurs de l'école.

.

Nomination d'un maître de musique :

Le 2e Corps de Musique

Le 14 novembre 1855, le conseil municipal, sous la présidence de Maurice BLANC syndic, accepte d'employer le résidu des comptes de l'année précédente à la réorganisation du Corps de musique, en proposant de faire donner quelques leçons aux Jeunes qui voudraient faire partie de la Société Philharmonique. Les postulants, confiés aux soins de M. MACARIO, ont fait preuve d'assiduité, de zèle et d'aptitude suffisants. Aussi, le Conseil, soutenu par le désir exprimé par l'Administration, à la majorité de huit voix contre quatre, nomme M. Jacques MACARIO, exerçant la fonction de commissaire de police, pour Maître de Musique pour une année avec le traitement de 300 livres.

« Le 14 novembre 1855, dans l'Hôtel de ville de Faverges, le conseil communal renouvelle la réorganisation du Corps de musique de cette ville, en votant une somme de 150 livres pour donner quelques leçons aux jeunes gens qui voudraient faire partie de la société philharmonique »

//...

 

Rétablissement d'une Musique :

Le 3e Corps de Musique est créé

Le 9 juin 1858, le conseil communal a accepté la demande formulée par le chef de musique, M. ARQUISCHE, sollicitant la fourniture d'un costume pour le maître de musique, le sieur MACARIO, s'élevant à la somme de 36,45 livres.

Aussi, le 19 décembre 1858, le conseil communal délivre un mandat au montant de 384 livres, en faveur de M. Maurice BLANC, syndic, pour remboursement de ses avances pour l'achat des instruments de musique.

//...

Rétablissement de la Fanfare :

Le 4e Corps de Musique

Le 8 décembre 1895 - Bonne nouvelle – La reconstitution de la Fanfare a été votée par le Conseil municipal La Presse se fait l'écho de la constitution d'un nouveau Corps de Musique sur la commune de Faverges. « Le Conseil municipal, faisant droit à des propositions provenant de l'initiative privée, a voté le rétablissement de la Fanfare, à la seule condition que celle-ci participerait, pour une certaine somme, au traitement du chef de musique. » D'autre part, le Conseil a voté le cours d'adultes.

//...

La Musique municipale :

Le 5e Corps de Musique

Le 5 février 1960, l'association "Fanfare Municipale" qui, selon l'annuaire administratif, a été créée en 1867, décide de se doter de nouveaux statuts et de changer son nom en "Musique municipale de Faverges" dont la nouvelle équipe dirigeante est présidée par Pierre BONATO. La date de fondation est indiquée.

//...

 

L'Harmonie municipale :

Le 6e Corps de Musique

L'association qui s'est dotée de nouveaux statuts le 5 février 1960 et dont le nom déclaré était "Musique Municipale de Faverges" avance dans son article 1er qu'elle se nomme "Harmonie municipale". Il s'agit d'une erreur probablement due à un usage qui doit remonter à quelques années.

Les statuts sont révisés le 23 novembre 1991 et déposés en préfecture le 16 avril 1992 par la nouvelle équipe dirigeante présidée par Marcel CATTANÉO, Alain BONATO comme secrétaire et Georges RIVARD à la trésorerie.

Son article 1er indique que "L'association dite "Harmonie municipale de Faverges" fondée en 1895 a pour but la pratique de la musique sous toutes ses formes. Pour cela, elle comporte une section dite "École de Musique" qui se consacre à l'enseignement de la théorie, du solfège, du chant choral, des instruments à vent, du piano, de l'ensemble vocal et instrumental".

//...

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 05:00

Histoire locale sur le Marché de Faverges

Un stand sur l'histoire locale à découvrir au marché

Les mercredis matin et vendredis en soirée, les marchés apportent une agréable animation au centre-ville. Très fréquentés par les habitants et les touristes, ils sont une intéressante occasion de participer à la vie de la petite mais dynamique cité. Lors d'événements programmés, les associations y vont à la rencontre des chalands pour les informer.

Un stand du cercle de philatélie et cartophilie

L'association qui s'investit aussi en généalogie et en histoire locale publie régulièrement les compilations et recherches issues des archives départementales et communales ainsi que sur des documents prêtées. Pendant l'été, chaque mercredi matin, ces ouvrages sont à découvrir et acquérir au stand « Histoire et patrimoine des Sources du lac d'Annecy », devant l'Office de tourisme. Le fonds disponible est composé de trois livres sur la vie au siècle passé à partir de cartes postales documentées et commentées, à l'incendie qui a décimé une partie de Faverges en 1783 et une famille de Tarentaise « Les Charlet ». Cinq brochures, en couleurs sont consacrées à divers centres d'intérêt : un homme, le Baron Blanc ; un village, le Villard de Faverges ; un canal, le Biel ; une année, la chronique de 1914 ; une association, l'Amicale boules.

29e Salon des Collectionneurs du 13 novembre 2016

En cours d'édition, la prochaine publication concernera l'histoire de la musique à Faverges.

Infos sur : phila.faverges74@wanadoo.fr et http://phila.faverges74.over-blog.com

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 04:00

 Rencontre musicale autour du Biel de Faverges

Ce soir vendredi 27 juin, au boulodrome de la Glière, l'atelier Nautilus présentera une musique acousmatique autour de textes sur le Biel. Rendez-vous dès avant 19 heures.


 La publication sur le Biel de Faverges

Une publication sur le Biel de Faverges sera dévoilée en première lecture lors de l'assemblée générale du cercle des collectionneurs favergiens qui se tiendra ce vendredi 17 janvier, dès 18h30, salle 203 de la Maison des Associations. Après les traditionnels points de l'ordre du jour qui seront débattus entre les membres actifs, le président Bernard Pajani présentera l'ouvrage édité par le Club, entièrement dédié au Biel qui traverse le centre-ville de Faverges. A l'aide de cartes postales de sa collection et de celle d'Albert Ramella-Pezza, et avec l'appui du cadastre sarde de 1732, les 15 artifices sont décrits successivement depuis la Source située en amont du boulodrome de la Glière, jusqu'à la plaine au-delà du Thovey.

Le Biel de Faverges - 30 pages couleursLa publication a déjà fait l'objet d'un enregistrement de l'atelier de mémoire sonore ''Nautilus'' par Philippe Blanchard qui accompagnera musicalement les textes de l'auteur.

Depuis ''l'Arlésienne de Faverges'', papeterie citée dès 1350, mais jamais découverte ni décrite par aucun historien, jusqu'au moulin Gamonet-Demaison qui entraînait encore récemment une scierie, le chercheur assidu des Archives s'applique à situer très précisément chaque ouvrage, papeterie, moulin, battoir, clouterie, tannerie et foulon qui ont fait le ''Faverges'' d'hier, dont le nom provient du latin ''fabrica, fabricae, fabricas'' signifiant ''Les Fabriques''.

On y apprendra également que la Glière n'a jamais été le nom officiel du torrent mais qu'il s'agit des abords graveleux sur lesquels s'étendent les graviers apportés par le torrent du Saint-Ruph, comme en d'autres lieux de France.

Si l'Histoire de Faverges vous intéresse et que vous désiriez participer aux travaux des Collectionneurs Favergiens, rejoignez le Cercle Philatélique, Cartophile et Généalogique qui ouvre une section d'Histoire et Patrimoine. Renseignements auprès du Président au 09 51 70 80 06.

Le-Biel-de-Faverges-presente-par-Bernard-Pajani.JPG

Le président Bernard Pajani présente son ouvrage récent, tout en couleurs, édité par les Editions du Pré du CPCGF, dont les Collectionneurs Favergiens ont eu la primeur, lors de leur assemblée générale 2014.

Voir le Fichier : Bon_de_Commande_des_Editions_du_Pre.pdf

2013-01-16-Le-Biel-de-Faverges.jpg1er Extrait

La date estimée de la construction du Biel

 

L'existence du canal du ''biel'' se trouve confirmée par la présence même d'artifices dans le bourg de Faverges.

En effet, l'origine du nom de Faverges est ''Fabricas'' provenant du latin ''fabrica, fabricae'' qui se traduit par ''atelier, fabrique ou forge''. Au pluriel, ''fabricas'' signifie ''les fabriques''. Cette mention apparaît en 11121,dans un acte de reconnaissance de Berlion ''de castro quod dicitur Fabricas'' soitBerlion''du château qui est dit Les Fabriques''et de son frère Guilfredus (= Godefroy) qui cèdent et rendent à l'église de Saint-Jean-de-Maurienne tout ce qu'ils possèdent des revenus d'autres églises dans le même diocèse, sous menace d'excommunication.

A cette époque, ce n'est que la force de l'eau canalisée qui pouvait faire fonctionner ces fabriques, dans le bourg du même nom, soit le ''Faverges'' actuel. Aucune autre source d'énergie n'était disponible.

On trouve aussi des preuves de la présence d'un canal suite à la mention d'un pont, comme dans l'inventaire des Nobles de Pontverre, seigneurs d'Ugine qui tenaient en fief, en 1318 et 13492 des biens « jusqu'au pont de la ville près de la porte inférieure ». Ces possessions des Nobles de Pontverre donna le nom du mas qui fermait la ville, le ''mas de Pontverre'', contre lequel était située la Porte inférieure, que l'on découvre sur le tableau qu'a peint Prosper Dunant vers 1840. De même Noble Jacques de Monthouz, seigneur du Cheynet, reconnaît en13103des servis en faveur du Comte de Savoie et des usages de biens qu'il possède « du pont de Faverges en fief ancien, et du même pont inférieurement en fief nouveau », soit à la sortie de la ville, en direction d'Ugine.

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1 Regeste Genevois art.251 : ''Actus est hoc tertio nonas decembris, hora decima'' (= le 3e jour des nones de décembre soit le 7 décembre 1112 à 10 heures) in Chartes du diocèse de Maurienne, publiées par Mgr Billiet et l'abbé Ambrieux, dans Doc. Acad. Imp. Sav. Chambéry, 1861, t.II. p.22

2 Manuscrit Besson II, p.581

3 SA 115 n°6

2e Extrait

 

4°) Le rebattoir de cuivre du haut de la rue centrale - n°1359

Quelques maisons avant l'église, le "rebattoir" de cuivre avec sa forge appartient aux frères Maurice et Jean feu François EMIN en 16611.

Rebattoir de Cuivre n°1359En mai 17622, Patrice ARPIN fils de Jacques originaire de Montvalezan-sur-Seez en Tarentaise, habitant Faverges achète cette "masure" soit ''ruine'' d'un artifice à rebattre les "coupes de cuivre'' n°1359 ; il devra refaire les "chenaux" dans le ruisseau, un "arbre" de bois dur, la roue, le "plantement du rebattoir" avec le "manche du maillot"... En octobre, il signe une convention avecClaude feu Maurice PORTIER qui, dès janvier 17633, travaillera à son profit exclusif ''tout le cuivre vieux en rosette'', pour le temps de 9 années.

Le Sr Joseph fils de feu Patrice ARPIN cédera en 18064 à Alexis JACOUD cordonnier la maison dans laquelle existait le même "artifice à rebattre les coupes de cuivre et à mouliner le tabac'', sous le n°1359p. que ce dernier va céder finalement le 3 novembre 18135 au tanneur Charles François AILLOUD.

------------------------------------------------------

1 1661 : notaire Noël Guigon 2E2632 p.124

2 Tabellion 1762 6c355 p.139 V°

3 Tabellion 1763 6c356 p.19

4 1806 : notaire André Prévost 2E2374 p.44

5 1813 : Q actes SS. privé VIII p.36

3e Extrait

Proche de l'église de Faverges et dans le passage situé entre eux, au n°1347, la clouterie "cloutrerie ou cloustrerie" relevait du fief des Soeurs de Sainte-Catherine d'Annecy, là où passait le biel.

Par successions consécu-tives, les héritiers vendent leur part personnelle, ce qui entraîne qu'elle devient la propriété de deux habitants, Maurice feu Nicolas CHAPUISAT et Louis feu Claude REVIL, en 1730. En ce lieu, il ne se trouve pas deux clouteries mais une seule, car Maurice CHAPUISAT est charpentier et Louis REVIL est ferronnier.

Clouterie-Chapuisat-Revil-.jpg

 

(la suite est à lire dans la brochure)

© Copyright juin 2014 CPCGF

phila.faverges74 AT wanadoo.fr

Autre blog à consulter : http://pajani.bernard.over-blog.com

La signification du Copyright est la suivante :

''Le droit d'auteur en France est régi par la loi

du 11 mars 1957 et la loi du 3 juillet 1985,

codifiées dans le code de la propriété intellectuelle"


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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 01:00

  Les Éditions du Pré

Le Cercle Philatélique Cartophile et Généalogique Favergien (CPCGF) possède des statuts qui lui permettent toutes activités dans tous les domaines indiqués :

« Cette association a pour but de favoriser et de développer le goût et l'étude de la philatélie, de la cartophilie, de la généalogie et de toute recherche thématique. »

La Philatélie s'est mise en place en 1978 avec la création du « Club Philatélique Favergien. »

Avec le Cercle Thématique de Savoie, la Cartophilie rejoint le CPF en 1995 pour créer ensemble le « Cercle Philatélique et Cartophile Favergien »

Après 30 années d'existence, une nouvelle activité, la Généalogie vient étoffer le CPCF en 2008, faisant ainsi la place au CPCGF, constitué de trois sections comprenant respectivement 23, 18 et 24 membres.

En cette année 2014, une dernière section va voir le jour avec une section thématique et la création de la « Section Histoire et PAtrimoine » dont les activités principales seront l'édition, la publication et la commercialisation d'ouvrages thématiques axés principalment sur l'Histoire et le Patrimoine du Pays de Faverges.

Voici les nouveautés avec sept ouvrages de trois auteurs différents (en attendant les suivants) :

  • Faverges et ses environs en 1906 (Ed. Bernard Pajani - 1982)

     

  • Couverture_Faverges-en-1906_vignette.jpg
  • Une famille savoyarde : les Charlet (Ed. Bernard Pajani - 2008)

  • Couverture-du-livre-Une-famille-savoyarde.jpg
  • L'incendie de Faverges du 19e avril 1783 (Ed. Bernard Pajani - 2010)

  • Couverture_Incendie_vignette.jpg
  • Les débuts de la compagnie des Pompiers de Faverges (Ed. Bernard Pajani - 2010)

  • Couverture-Pompiers_Vignette.jpg
  • La famille du Baron BLANC (Éditions du Pré - Bernard PAJANI- 2011) - 8,00 €uros

  • La-Famille-du-Baron-Blanc---opuscule-20-pages.jpg
  • Le Biel de Faverges (Éditions du Pré - Bernard PAJANI- 2013) - 12,00 €uros (tout en couleurs

  • Le Biel de Faverges - 30 pages couleurs
  • Le Bassin Favergien (Editions Alan SUTTON - Albert Ramella - 2007) - 21,00 €uros

Bassin-favergien---Albert-Ramella.jpg

Et

* dans la collection « Leçons de vie », un premier roman de l'auteur, Marc Robert CONSTANT :

  • L'Astrolabe (Éditions du Pré - Marc-R. Constant - 2011)

Tour finale avec Astrolabe

Des contacts sont en cours pour que d'autres auteurs rejoignent le collectif d'écrivains. Mais également, tout écrivain indépendant peut avoir une démarche directe en se rapprochant du CPCGF.

Une nouvelle adresse courriel : editionsdupre74@orange.fr

Une même adresse postale : 24, chemin de Pré la Dame - F - 74210 Faverges

Un même numéro de téléphone : 09 51 70 80 06

Un même site : http://phila.faverges74.over-blog.com

Un numéro SIRET : 495 - 367 - 575 - 00018

Les ouvrages sont en vente dans le commerce local, Carrefour Market, Intermarché, Maison de la Presse... ainsi qu'au siège du CPCGF.

La livraison est gratuite sur le canton de Faverges.

 

Vous pouvez imprimer le Bon de commande ci-dessous pour envoyer la commande :

Voir le Fichier : Bon_de_Commande_des_Editions_du_Pre.pdf

 

Paiement par chèque au nom du Cercle "CPCGF - Editions du Pré".

Depliant-de-vente-Editions-du-Pre.jpg

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 18:00

 

L'incendie de Faverges du 19e avril 1783

Plan  du  livre

 

1°) Le sinistre (page 5)

  • Description du sinistre par le recteur DELACHENAL (page 6)
    L'origine du sinistre (page 8)
    Les archives (page 11)
    Les décédés (page 12)
    Les maisons, granges et artifices (page 14)
    Les soixante-trois foyers dévastés (page 16)
    Le Bourg de Faverges au XVIIIe siècle (page 17)
    Composition du bourg (page 18)
    Le Mas du Thové, situé « au Doucet » (page 19)
    Le Mas dit Le Cudray (page 22)
    Le Mas de Pontverre (page 25)
    Le Mas de la Rue Tendante du Couchant (page 29)
    Le Mas de la Rue de la Roche (page 33)
    Le Mas de la Rue Vieille (page 36)
    L'ampleur de l'incendie (page 41)
    La composition des soixante-trois ménages (page 42)
    Situation de fortune des habitants (page 45)
    Les aides et subsides obtenus (page 46)

2°) Les rapports et courriers successifs de l'année 1783 (page 48)

  • Rapport de l'intendant BALLADA (page 49)
    Acquis pour Marc EXERTIER (page 50)
    Vente pour Michelle DUPONT (page 51)
    Obligation pour Claude REVIL (page 53)
    Acte d'état pour Pierre DOUCET (page 54)
    Acquis pour Charles SUSCILLION (page 58)
    Subrogation pour Claude PATUEL (page 59)
    Subrogation pour Marc EXERTIER (page 60)
    Acquis pour Nicolas GUIGON (page 62)
    Cession pour Sieur André DESRIPPES (page 63)
    Élection d'Ami par André DESRIPPES (page 64)
    Acquis pour Maître Jean François PRÉVOST (page 67)
    Élection d'ami pour Jean François CHAPPELLAIN (page 69)
    Rénovation de rente pour Cathelin MONOD (page 70)
    Acte d'état en faveur de Nicolas GUIGON (page 74)
    Acte d'état et devis estimatif pour Michelle DUPONT (page 81)
    Supplique du papetier JACQUEMOUD (page 85)
    Échange d'entre Patrice ARPIN et Nicolas JOLY (page 86)
    Acte d'état pour Charles SUSCILLON et Marc EXERTIER (page 88)
    Reconstruction des archives du Tabellion (page 91)
    Acquis en faveur de Marc EXERTIER (page 92)
    Acquis pour Jean Baptiste OLLIER (page 94)
    Subrogation pour Jean Claude THORENS (page 96)
    Acquis pour le Sieur Claude RICHARD BLANC (page 98)
    Demande de secours du chirurgien PRÉVOST (page 99)
    Supplique du Sieur JACQUEMOUD (page 99)
    Supplique du Sieur PRÉVOT (page 100)
    Supplique du Sieur JACQUEMOUD (page 100)
    Acte d'état pour Sieur Jean Pierre PROBEL (page 101)
    Acte d'état pour Antoine CHAPELLE (page 108)
    Placet du Sieur DUPORT de Lyon (page 112)
    Retour du placet du Sieur DUPORT de Lyon (page 113)
    Acte d'état en faveur d'André DESRIPPES (page 114)
    Soutien au Sieur DUPORT, vieillard (page 120)
    Composition de la sommaire apprise (page 121)
    Réception de la sommaire apprise (page 122)
    Acquis en faveur de Sieur Jean François DUPORT (page 124)
    Acquis pour Claude PATUEL (page 126)
    Département en faveur du Sieur Charles NEYRET (page 127)
    Acquis pour Claude FILLIARD (page 129)

La sommaire apprise (page 131)

  • Les pertes des sinistrés (page 135)
    1ère classe des personnes qui sont aisées (page 135)
    2e classe des médiocres (page 136)
    3e classe pour les pauvres (page 138)
    Les plus grandes pertes en maçonnerie et charpente (page 140)
    Les plus grandes pertes en meubles, effets et autres (page 141)
    Les plus grandes pertes en denrées (page 141)
    Classement des sinistrés (page 143)
    Montant des secours proposés (page 145)
    Additif à la Sommaire apprise du notaire CAILLES (page 148)
    Supplique du Sieur PRÉVOST (page 149)
    Quittance pour Claude François SUSCILLION (page 149)
    Renvoi de la sommaire apprise (page 151)
    Département pour la communauté de Faverges (page 152)
    Relance du notaire CAILLES (page 155)
    Nouvelle relance du notaire CAILLES (page 156)
    Rappel de Relance du notaire CAILLES (page 157)
    Réception du verbal additionnel (page 157)

3°) Les rapports et courriers successifs de l'année 1784 (page 158)

  • Exemption de la taille pour les nécessiteux (page 159)
    Rejet des autres demandes (page 159)
    Accord de prêt pour le papetier (page 159)
    Information sur une exemption de la taille (page 160)
    Accord de prêt au papetier JACONIS (page 160)
    Envoi à Turin de la liste des incendiés de la 3e catégorie (page 161)
    Département pour Sieur Jean François DUPORT (page 161)
    Bonifications aux incendiés (page 163)
    Accusé réception de la bonification aux incendiés (page 164)
    Accusé réception du montant de la bonification (page 164)
    Aide supplémentaire de 4000 Łivres (page 164)
    Engagement à recouvrir les toits de tuiles (page 164)
    Livraison de blé gratuit aux incendiés (page 165)
    Acquis pour Claude FOURNIER (page 166)
    Obligation pour Mauricio PICETTA (page 168)

4°) Les rapports et courriers successifs de l'année 1785 (page 170)

  • Quittance pour l'obtention de 4000 Łivres de secours (page 171)
    Supplique d'André DÉRIPPES (page 171)
    Rejet de la demande d'André DÉRIPES (page 172)
    Complément de prêt accordé au Sieur JACONI (page 172)
    Placet du Sieur DÉRIPPES (page 173)
    Concernant le prêt accordé au Sieur JACONI (page 174)
    Erreur involontaire au détriment du Sieur JACONI (page 175)
    Réception du deuxième tiers du prêt du Sieur JACONI (page 176)
    Demande du Sieur DUPORT (page 176)
    Opposition à la demande du Sieur DUPORT (page 177)
    Acte d'Etat pour le Sieur Claude RICHARD BLANC (page 177)
    Rejet de la demande du Sieur DUPORT (page 183)
    Suivi du placet du Sieur DUPORT (page 184)

5°) Les rapports et courriers successifs de l'année 1786 (page 185)

  • Supplique de quelques particuliers (page 186)
    Mise en état du secours aux habitants incendiés (page 186)
    Supplique d'Antoine et Michel PARIS et autres (page 187)
    Rejet de la supplique des particuliers (page 188)
    Six quittances pour 5614 Łivres (page 188)

6°) Les rapports et courriers successifs des années 1787 à 1792 (page 189)

  • Complément pour les pauvres incendiés de 1783 (page 190)
    En attente de réponse à venir (page 190)
    Taux des blés au marché de Faverges (page 191)
    Ordre de recevoir pour les Domaniaux (page 191)
    Second remboursement pour le Papetier JACONIS (page 192)

 

Chronologie récapitulative des actes (page 193)

Personnes ayant engagé des réparations à leurs biens (page 195)

 

[Pour se procurer le livre : le commerce local ou chez l'auteur]

Voir le Fichier : Bon-de-commande_Incendie_4_pages_20.pdf

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