Samedi 13 mai, après avoir participé à la Journée citoyenne organisée après la mairie de Faverges, permettant d'améliorer la vie de nos concitoyens,
le président a retrouvé dès 14h les membres de l'Association d'Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy dans la salle polyvalente de Faverges pour mettre en place le rendez-vous annuel des Collectionneurs.
Il a fallu faire un long travail de manutention pour rénover les panneaux qui avaient perdu leurs cales après leurs nombreuses années d'utilisation. La colle a été nécessaire mais il a fallu attendre un temps imposé de séchage, et les barres se serrage arrière ont pu être réinstallées.
A 19 heures, nous avons pu réintégrer nos pénates pour profiter d'un temps de repos nécessaire afin d'être opérationnels dès 7 heures le lendemain pour recevoir les exposants, venus d'Ugine, d'Albertville ... et même de Lyon.
Nous étions nombreux, 14 exposants et 10 membres parmi les organisateurs avant l'entrée des visiteurs, sans oublier notre reporter-photographe qui n'a pas ménagé sa peine à la cuisine.
Les dames de l'accueil offraient aux visiteurs une enveloppe d'une ancienne animation, carnaval, 150e anniversaire du Rattachement, timbre de Faverges ... en guise de bienvenue.
Les nombreux cadeaux offerts par des commerçants partenaires proposés par tirage au sort, sac de sports, tee-shirts, bouteilles de vin, cafetière ... ont fait beaucoup d'heureux.
La Fée du lac Oléna, ukrainienne de coeur, professeure de peinture acrylique, à l'huile ou aquarelle, mais également professeure de couture, avait apporté ses mannequins et ses opuscules qu'elle écrit sur son pays d'adoption sous le titre "Les fées du lac".
Dans la petite pièce contigüe, Phillippe a fait des prises de sons et montrait ses nombreuses capacités d'exploitation des photos des ouvrières et directeur de la Manufacture de soie.
Un temps fort, la visite de Daniel, époux de Thésou Thabuis dont une des peintures a orné notre fond d'affiche de notre Salon.
Il a animé durant toute la journée son atelier avec les nouvelles technologies qui ont passionné le public.
Colorisation de photos anciennes ...
... interview d'un chef d'atelier en 1920 ...
... n'ont pas de secret pour le lieutenant Caramel.
Les capacités numériques actuelles permettent de redonner vie à nos anciennes ouvrières.
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Marc tenait le stand de philatélie de l'Association, classeurs de pays divers, timbres de France, boîtes de timbres divers à trier. Une collection d'un jeune de 10 ans présentait divers documents sur "L'homme et la forêt", prêtée par le club voisin d'Ugine.
Andrée proposait des cartes postales de Savoie et Haute-Savoie, et de nombreux thèmes variés du monde. Il suffisait de demander les départements pour avoir tout loisir de rechercher sa ville de naissance, ou le village de son enfance.
Animaux variés, métiers divers, natures mortes ou édifices publics étaient proposés au choix, à un prix des plus modiques.
Au stand de Généalogie, c'est Janine qui accueillait ceux qui partent à la recherche de leurs ancêtres.
Un long arbre de 6 mètres présentait les 66 héritiers d'Henri PARIS, fils du ramoneur savoyard parti faire fortune dans les Hauts de France qui sont devenus la Belgique en 1830.
Renée et sa voisine Annick présentent des boîtes à thé de différentes marques, et des taille-crayons très originaux.
Sur l'estrade, Mickael faisait rouler ses trains sur des circuits construits par lui-même. Dans l'un, une préposée aux informations indiquait aux voyageurs les directives habituelles, dans la gare d'arrivée :
"Groisy - Thorens - La Caille"
"Arrêt - Buffet - Cabinets au bout du quai"
Les auteurs, écrivains, fabulistes, poètes avaient leurs stands, se préparant à participer à un projet de l'Association organisatrice sur le patrimoine de la commune. Des sources autorisées ont laissé entendre que les étudiants du Lycée Professionnel Privé La Fontaine seraient enchantés de s'intégrer à la réalisation du projet.
Puis les différents stands proposaient un éventail parfois impressionnant d'objets tous aussi insolites les uns que les autres, tels que les traditionnelles bouteilles sérigraphiées(du limonadier GUIGON de Faverges, entre autres ...) de nos fidèles Andrée et Henri.
Cochonnailles et cochonneries, développées par nos sympathiques petits cochons.
Qui n'a pas connu le petit cochon avec son dos percé pour y insérer une petite pièce gagnée lorsqu'une dent de lait était tombée ?
Les petites cuillères touristiques présentées mettaient à l'honneur l'une d'entre elles très originales, à la poche percée, due à l'Afrique du Sud.
Connaissez-vous l'origine de la cuillère touristique ? Personne de l'assistance ne connaissant la réponse, il fut fait appel à Gogol : "Les monarques ou les chefs de tribus qui voulaient honorer un visiteur, avaient l'habitude d'offrir une cuillère gravée, décorée, sculptée et peinte, commémorant cet événement, comme un gage d'amitié, de bonnes relations, de bons présages, de continuité ou d'avenir prospère."
Les possesseurs de nombreux objets de collection présentaient des sous-bocks de bière, cartes postales, timbres, cartes de téléphone (dites aussi télécartes), pin's ...
timbres et cartes postales, ...
timbres, ...
livres sur la Savoie, cartes postales, panneaux publicitaires encadrés ...
Le Président a présenté les stands au public visiteur et aux élues représentant M. le maire excusé, et s'est arrêté longuement devant le panneau du budget participatif que l'Association propose en ce moment pour la deuxième édition de l'animation municipale (voir l'article précédent sur le blog, décision prise dans quelques semaines) :
" Restaurer nos plaques de rues et y ajouter un QRcode "
Vue panoramique des stands et des visiteurs
Un extrait de l'immense travail de l'Association "A la recherche de nos anciens" que gère Marie-Thérèse était présenté pour un dixième puisque consacré cette année 2023 par les photos concernant le chiffre TROIS.
Quinze panneaux ont attiré un public conséquent qui a pu combler les informations, soit en donnant des noms inconnus soit en précisant les prénoms oubliés.
L'Association a reçu ensuite les exposants et quelques visiteurs-amis pour un moment convivial afin de partager un repas concocté par le grand chef L'amiral, poulet et frites maison agrémenté d'un bon reblochon de la Coopérative du Val d'Arly, suivi d'une tarte aux pommes, le tout arrosé de bons vins de nos terroirs offerts par le Capitaine du Nautilus.
Les organisateurs se sont rapprochés de la cuisine pour un meilleur service des convives.
L'association ''Histoire et Patrimoine des sources du lac d'Annecy'' a de beaux projets.
Jeudi en soirée, une grande partie des adhérents a assisté à l’assemblée générale annuelle. Les membres ont relaté les nombreuses activités réalisées en 2022 et ont déjà abordé une programmation dense pour la nouvelle année.
À son origine le club qui vient de tenir sa 45e assemblée générale était composé par des philatélistes. Au fil des années, les cartes postales et photos anciennes se sont ajoutées et ont constitué un fonds très important qui est utilisé lors d’expositions où les habitants sont heureux de revoir leurs aînés ou eux-mêmes sur les célèbres photos d’école et divers événements. La généalogie y tient actuellement une bonne place. L’association s’intéresse à l’histoire locale et son vaste patrimoine, reflet de la vie au cours des siècles.
Le club effectue des relevés d’archives dans les mairies des communes de la com.com, et aux archives départementales. Les documents d’état-civil naissances, mariages, décès et testaments, dans le respect de loi quant à leurs dates, sont ensuite imprimés et disponibles à la consultation pour les personnes qui réalisent leur arbre familial. Histoire et patrimoine participe à la vie associative de la commune : présence au Forum de rentrée, fête des loisirs destinée aux jeunes, journée citoyenne et organise le salon annuel des collectionneurs.
Des livres sur l’histoire locale
Deux livres « historiques » dévoilent l’histoire ancienne de familles originaires du pays de Faverges.
« Les Prévost en duché de Savoie » édité fin 2021 et très récemment « le ramoneur savoyard devenu millionnaire » fraîchement imprimé qui sera dévoilé samedi 18 février à 18 h 45 au foyer rural de Saint-Ferréol.
Le président Bernard Pajani a énoncé le bilan d’une année qui a permis de retrouver avec plaisir la possibilité de s’adonner à toutes les activités habituelles. Un responsable de chaque section a présenté le bilan des travaux réalisés en 2022. Ernest Brasset pour la généalogie, le président pour la philatélie et la paléographie. Marie-Thérèse Prud’homme gère les photographies, Andrée Clerc la cartophilie. Henri clerc est gestionnaire technique et Didier Suchet est le référent informatique. Yves Leconte rejoint le bureau du C.A. et prend le secrétariat en charge. Les contrôleurs aux comptes ont donné quitus à la trésorière Liliane Thorens..
Des associations partenaires :
Le club s’implique avec l’atelier Nautilus qui développe et promeut les musiques concrètes. Un projet sur l’accueil d’enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale est en cours et va mobiliser aussi des personnes extérieures. Le traditionnel salon des collectionneurs se tiendra le 14 mai prochain.
Rapport moral
Le président présente son rapport moral :
« L'année 2022 a été bien meilleure que les deux années précédentes puisque nous avons pu participer à nos travaux de recherches normalement tous les jeudis de chaque mois, sans COVID.
" Le Conseil d’Administration du Club s'est réuni à trois occasions, les jeudis 10 mars, 5 mai et 8 décembre. Ce n'est qu'en mars que nous avons pu programmer nos animations de l'année, puisque nous n'avions pas pu tenir nos réunions le mois de décembre précédent. C'est ainsi qu'en plus de nos 32 réunions de l'année, nous avons participé à 6 animations que nous déclinerons dans un instant.
" A chaque réunion, nous avons mis au point les animations qui allaient suivre.
" En décembre, le président a sollicité Yves Leconte pour tenir une partie du secrétariat concernant l'assemblée générale et les réservations pour notre SALON annuel. Qu'il soit remercié. Déjà membre du Conseil, il intégrera si l'assemblée en est d'accord le bureau du Conseil. C'est lui qui présente actuellement le diaporama.
" Nous avons voulu mettre en place la vente de nos anciens souvenirs, nos timbres, livres et cartes postales sur le Site Delcampe. Cela s'est avéré trop complexe et surtout très cher pour notre petite association. Nous avons renoncé.
" En outre, les articles que nous mettons sur notre blog souffraient des publicités intempestives et non concordantes. Aussi, le Conseil a décidé de supprimer ces incursions dans notre travail, et en contrepartie, nous avons dû acquitter la somme de 4,99€/mois soit 59,88€ pour l'année. Ce qui est supportable par notre trésorerie.
" N'oublions pas que si nous voulons offrir à nos petites fourmis travailleuses le résultat de leur travail, nous devons aller à la recherche de partenariats pour l'édition des livres et brochures. Nous vous demandons donc de prendre votre bâton de pèlerin pour solliciter un commerçant, un artisan ou un mécène.
" Nous comblons peu à peu le gouffre laissé par 30 années d'inaction au profit de l'histoire locale avec la disparition du Docteur Pierre Mouthon qui organisait nos réunions mensuelles. Après le livre sur la famille Prévost de Faverges et Saint-Ferréol, témoins directs de notre histoire et de notre patrimoine des Sources du lac d'Annecy, nous avons finalisé celui sur le ramoneur de Saint-Ferréol, non sans peine car il a fallu 7 années de recherches, près de 1000 photos d'archives, 1800 km de déplacements, 100.000 relevés d'actes. Un grand merci à tous pour votre implication.
" Je rappelle mes propos de l'an dernier : les travaux que nous publions sont uniquement réalisés par nos membres sur des sujets locaux. Nos recherches sont fondées sur les archives familiales, municipales et/ou départementales. Nous nous fions à nos ancêtres, sur leur vie, sans prétention outrancière, sans flatterie personnelle, sans fanfaronnade. Nous basons nos publications sur des sources vérifiées, et non sur des supputations ou des éléments de pure invention.
" Nous avons dénoncé l'an dernier sur notre blog quelques aberrations transmises par des non-chercheurs, et parfois par d'anciens élus eux-mêmes. Comme le trop fameux ''suppositoire'' du centre ville qui ne cachait que des latrines et non une tour de guet, ou bien la Manufacture de soie bâtie sur un sol vierge qui n'a jamais remplacé un couvent des Annonciades, et j'en passe …
" Quant à nos membres, ils nous sont restés fidèles et même très fidèles ! Aucune mise en sommeil ni radiation ni décès n'a eu lieu durant cette année 2022. Le nombre de membres actifs s'élève à 31 dont 3 membres d'honneur. Quinze personnes habitent la commune, Onze sont de la CCSLA et Cinq habitent en France. De plus, nous sommes soutenus par 19 membres sympathisants que nous devons solliciter.
" Durant l'année, nous avons enregistré l'adhésion de QUATRE membres en généalogie : Bertrand PREVOT (341), Didier LARTIGUE (343) de la région parisienne, Yves LECONTE de Faverges (344) et Didier SUCHET de St-Ferréol (345). Et deux nouveaux ont déjà adhéré pour 2023, Georges GAILLARD (346) et Arlette DUCLOZ (347), tous deux de Faverges ; d'autres sont annoncés pour cette année. »
" De plus, après avoir subi une perte matérielle importante, la disparition de l'ordinateur qui servait lors de nos permanences.
" Je termine donc mon rapport moral en remerciant la Municipalité d'avoir augmenté notre subvention pour procéder à l'achat d'un nouvel équipement. »
3.- COMPTE-RENDU D'ACTIVITéS
L'année 2022 a été une année avec plus d'activités. Comme à notre habitude, nous ne sommes pas restés inactifs.
Tout d'abord, un travail commandé par un sociétaire sur sa famille originaire de Faverges et Saint-Ferréol : « Les Prévost » qui a valu à votre président un bel hommage sur les pages de Faverges et de la Savoie du Dauphiné Libéré des 1er et 2 janvier.
Notre assemblée générale s'est tenue le 17 février, suivie d'un repas convivial partagé entre nos membres et nos invités. Cette année, c'était l'Atelier Nautilus, avec lequel un projet de musique acousmatique sera monté par Chantal Lorieul sur le Château ouvrier de Faverges.
En fin d'assemblée, une présentation sur les chirurgiens du XVIIIe siècle venait compléter l'ouvrage sur les Prévost, chirurgiens et notaires.
Notre réunion du conseil d'administration s'est tenue le 10 mars durant laquelle Ernest a présenté son projet de conférence sur Marlens. C'est toujours un régal de l'entendre, lui qui est si impliqué et tellement passionné sur l'histoire de sa commune.
Le jeudi 21 avril, nos fidèles membres qui pratiquent les relevés sur les registres et les saisies sur ordinateur ont bénéficié de la primeur des recherches du président sur Henri Philibert PARIS
Le dimanche 29 mai, s'est tenu notre 33e SALON des collectionneurs. Nous en profitons pour remercier une nouvelle fois la Municipalité d'offrir à toutes les associations, la possibilité d'obtenir une fois par an la gratuité d'une salle. Cela a été l'occasion de recevoir nos élus et anciens élus, sénateur, député, conseiller départemental et adjoints de la commune. C'est l'occasion aussi de remercier la correspondante locale du Dl de son implication en se faisant le relais de notre communication.
Le vendredi 24 juin, nous avons participé à la Fête des loisirs à destination des jeunes enfants de 6 à 12 ans qui ont été initié à la généalogie en composant un commencement d'arbre familial.
Durant l'été, nous avons soutenu l'atelier Nautilus pour la musique contemporaine en nous rendant dans divers lieux où il donnait une prestation dans le cadre du festival des Cabanes, profitant ainsi qu'une autre activité agréable de découverte patrimoniale de notre territoire, à la cabane de Giez, de Verchères, de Cons, de Fontany à St-Ferréol et même à la chapelle de l'Annonciation, hors festival.
Un programme est en cours sur les ouvrières du château ouvrier.
Le samedi 10 septembre, nous tenions notre stand au Forum des Associations organisé par la Soierie pour faire découvrir au public nos activités.
Nous y avons rencontré des personnes intéressées par la Généalogie (Georges est devenu adhérent), et aimerions que quelques favergiens montrent plus leur intérêt pour l'histoire locale, toujours bien mal connue.
Nous avons toujours et encore des propositions d’achat de collections de timbres, mais nous ne donnons pas suite. Nous n’acceptons que les dons pour en faire profiter nos membres ou les jeunes qui viennent à notre stand.
Notre rencontre conviviale de rentrée s'est tenue le samedi 10 septembre au local du sous-sol de la Soierie. En préambule, le président a montré un aperçu du développement du château ouvrier qui sera le thème du travail en commun avec l'atelier Nautilus. Une projection de 142 photos et cartes postales a été présentée.
Un invité idanien était présent avec qui une recherche est entreprise sur les juifs qui ont été hébergés durant la dernière guerre, et en particulier les enfants de la Croix rouge suisse. Florence et Pierre May sont à l'origine de cette initiative qui nous a permis de revoir Henri Moos à Annecy, président des ''Sauveteurs de l'ombre''.
Florence May explique son contact avec Jacques Atlan qui est allé à l'école de Faverges à cette époque.
Le jeudi 29 septembre, Ernest Brasset a présenté sa commune dont il est très fier. Il nous a vanté quelques épisodes glorieux de son histoire, dont le procès entre Marlens et Marthod pour un alpage sur la Dent de Cons, procès qui a duré plus de six siècles. La commune est citée depuis l'an 866 dans les dons fait par l'empereur Lothaire II à sa femme répudiée Thietberge.
Le 26 novembre, nous avons participé au marché de Noël organisé par l'Atelier artistique de Faverges, toujours pour nous faire connaître et proposer nos livres et brochures.
C'est une animation déficitaire. Coût d'inscription : 50€. Vente de 2 ouvrages : 42€. Déficit : 8€. De plus, une erreur d'horaire nous a valu une bronca organisée.
En participation extérieure dans le but de faire connaître nos travaux, nous nous sommes déplacés à Frontenex en Savoie, au salon de Syllectomania, pour que des exposants viennent animer notre salon des Collectionneurs. Nous avons récolté plusieurs adresses qui se sont concrétisées par des souhaits à participer. Nous en aurons confirmation dans trois mois.
La réalisation du livre sur « Un ramoneur savoyard devenu millionnaire » a pu enfin être finalisée, après SEPT années de cogitation et de recherches, plus de 1000 photos d'archives, 1800 km de déplacements, 100.000 relevés d'actes par nos membres qui en auront la primeur en fin de cette assemblée.
Une conférence a été programmée à Saint-Ferréol dans une dizaine de jours pour les habitants afin de mieux leur faire connaître ce généreux ancêtre qui les laissaient puiser à pleines manches d'habit les pièces d'or qui envahissaient son coffre.
Sur Internet, notre blog et notre page Facebook font partie de nos activités. Nous y insérons principalement des articles à partir de cartes postales, ce qui fait connaître notre ville ancienne.
« Voiture de l'hôtel de Genève servant à aller chercher les clients qui viennent par le train »
Avant le Covid, nous avions proposé à un club de photos un partenariat sur le sujet, « Faverges d'hier et d'aujourd'hui », mais leurs membres ont décidé de réaliser le projet tout seuls, sans attendre, alors qu'il nous fallait préparer les textes, ce qui demandait un délai d'une année au minimum. Nous avons donc été ''piégés'', car nous en étions à l'origine.
Aujourd'hui, nous allons donc finaliser un ouvrage sur le petit patrimoine de Faverges-Seythenex dans le but de l'offrir à la commune. Il s'agit de présenter tous les bassins, fours, oratoires, hangars. Nous avons déjà réalisé plus de 250 photos, il reste à le mettre en page, avec des textes qui seront plus succincts. (Ici, le four à pain du Bourboillon)
Ne manquez pas la Conférence « Un ramoneur savoyard devenu millionnaire »
Samedi 18 février - Foyer rural de Saint-Ferréol - 18h45
Si vous avez comme ancêtre l'une des personnes suivantes :
Descendants de PARIS Jeanne et CHAFFAROD Joseph
- VIFFRY dit l'AVRIL Joseph (1825-1900)
- VIFFRY dit LAVRIL Antoinette (1828-1892)
- VIFFRY dit LAVRIL Françoise (1838-1896)
Descendants de PARIS Philiberte et ATHURION Joseph
- ATHURION Françoise (1812-1890)
- TISSOT DUPONT Joseph Louis dit le Marquis (1820-1883)
Descendants de PARIS Joseph François et GORET Josephte
- PARIS Claudine Josephte (1818-1882)
Descendants de PARIS Josephte Philiberte et PREVOST Joseph
- NEYRET François dit le Frère (1788-1845)
Descendants de PARIS Marie Josephte et MIQUET Claude Antoine
- MIQUET Maurice Joseph (1797-1865)
- MIQUET Marie Josephte Ferréole (1809-1877)
- MIQUET Maurisaz Josephte ( 1818-1861) ... ...
vous faites alors partie des 66 cousins et cousines du ramoneur savoyard devenu millionnaire, Philibert PARIS né à Saint-Ferréol (Savoie) en 1741, et de Henri PARIS mort à Tournai (Belgique) en 1885.
Alors, ne manquez pas la Conférence
Samedi 18 février - Foyer rural de Saint-Ferréol - 18h45
qui vous fera connaître ce généreux ancêtre qui a doté ses cousins et cousines donataires d'une partie de son immense fortune.
Comme d'habitude le livre est vendu au profit de l'Association :
Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy
48, chemin de pré la dame - Verchères
F - 74210 FAVERGES-SEYTHENEX
au prix de 21,00€ (+port 2,00 €) - 220 pages - format 165 x 240 mm - en couleur intégrale
(gratuité du port par dépôt à l'Office du Tourisme des sources du lac d'Annecy
à préciser par courrier postal ou courriel à phila.faverges74 AT wanadoo.fr )
Après la parution de « Les 22 fours à pain », l'association continue ses recherches et ses publications du patrimoine local.
C'est au tour du petit patrimoine d'avoir les faveurs des chercheurs assidus de l'Association de s'atteler à faire connaître ce pan méconnu de l'Histoire locale.
L'ensemble des publications continue par les bassins de la nouvelle commune de Faverges-Seythenex, et sera suivi des autres éléments du Patrimoine, comme les églises, les chapelles et oratoires, les hangars, les ponts, les croix de missions, ... ...
Comprendre la nécessité des bassins et lavoirs dans nos hameaux et communes nécessite de s'approprier l'histoire locale pour connaître le pourquoi de leur installation.
Dans nos zones rurales, l'installation de bassins semblerait dater du 1er siècle ap. J.C. 1
Chaque village était doté d'un four pour la cuisson des pains. De la même façon, chaque village se dotait d'un ou plusieurs bassins selon la superficie du territoire.
L'installation des bassins répondait à deux besoins primordiaux.
1Selon les archéographes Pascal Prévost-Bouré et Jean-Claude Gérold,
La maîtrise de l'eau alimentaire
Le premier besoin de construction des bassins dans nos villages ruraux concernait les besoins en alimentation de la population et des animaux d'élevage, principalement vaches et bœufs.
Bassin abreuvoir de Verchères
Dans la totalité de nos villages, les sources d'approvisionnement nombreuses et abondantes ont été maîtrisées depuis l'antiquité par des captages et conduites, permettant ainsi une récupération dans un lieu précis, plus proche des habitations.
L'eau ainsi captée, canalisée, devient plus propre et plus saine pour être mise à disposition gratuite des habitants eux-mêmes et de leurs animaux.
A Frontenex, le bassin côtoyait le four à pain
Le second besoin de construction des bassins a permis une meilleure lutte contre les incendies.
Depuis le haut moyen âge, chaque village possédait son four banal ou communautaire. La mise en chauffe du four pouvait entraîner un incendie, aussi bien qu'un foyer mal maîtrisé. C'est pourquoi, il n'est pas rare de trouver à proximité du four, un bassin de récupération d'eau qui pouvait servir à y puiser l'eau nécessaire à remplir les seaux.
Les bassins-lavoirs
Les bassins-lavoirs sont beaucoup plus tardifs et n'apparaissent qu'à partir de 1850.
Ils nécessitent un aménagement spécifique, une partie plane permettant de brosser le linge à plat. Ils répondent, quant à eux, à une nécessité tout autre qui intéresse le nettoyage des vêtements, draps et autres textiles de grande taille.
Bassin lavoir de Mercier
Bassin lavoir du chef-lieu de Seythenex
Evolution - adaptation
Il faudra attendre l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et les étables pour voir la fin de la corvée d’eau journalière et l’allégement d’un fardeau séculaire.
À partir du moment où les réseaux de distribution d'eau ont été réalisés, il a fallu rentabiliser l'adduction d'eau en évitant le gaspillage.
Bassin du Tertenoz
Les bassins furent donc parfois vidés de leur eau et remplis de terre pour être fleuris dès le printemps.
Bassin fleuri du Clos des Tisserands
Aujourd’hui, si les fontaines ont presque totalement perdu leur usage domestique, elles n’en restent pas moins des éléments appréciés du patrimoine communal.
Au fil des ans, les maires s'attachent à installer dans leur commune les équipements nécessaires au bien-être de la collectivité. Ils accomplissaient ainsi leur rôle politique : faire œuvre utile tout en enrichissant et en développant le patrimoine de la nation.
Le plan des installations en 1862, en rouge, sous le château, le long de la route du Thovey menant à Cons-Ste-Colombe, à cheval sur le biel de la fontaine (en bleu).
L'installation de la Manufacture est réalisée le long de la route d'Albertville construite entre 1818 et 1824, directement sous le château, sous la route du Thovey menant à Marlens.
Cette installation s'est faite dans les années 1827-1828.
Le plan de 1945 met en évidence la proximité de la Manufacture de soie avec le château qui était un hôpital militaire belge en 1918, un lieu d’hébergement des ouvrières en 1922, une colonie de vacances pour enfants juifs en 1942, et enfin deviendra un internat d’enfants en centre éducatif et professionnel.
Les mentions successives du Couvent des Annonciades
En 1807, le préfet de Haute-Savoie De Verneilh décrit l'établissement des MM. Duport, mais il fait un amalgame entre les deux cousins Jean Pierre Duport d’Annecy (1749-1820) et Jean Pierre Duport le jeune de Faverges (1756-1822).
- Henri De VERNEIHL - 1807 -
[in Statistique générale du département du Mont-Blanc – Préfet De Verneilh - 1807]
Le préfet de Haute-Savoie De Verneilh décrit, pour l'exposition de 1808, l'établissement des frères Jean et Dominique Duport d'Annecy, en expliquant qu'ils ont envoyé leurs ouvriers se perfectionner dans l'art de faire fonctionner les métiers, dans
l’ancien couvent des Annonciades de Chambéry …
qui est un lieu de formation et de perfectionnement, et non le lieu de production de tissus de la fabrique de Faverges.
Il est facile d'imaginer que l'on ait compris, sans trop réfléchir évidemment, que si l'un a bâti sa manufacture dans l'ancien couvent de Sainte-Claire à Annecy, l'autre Jean Pierre Duport a construit le sien dans l'ancien couvent des Annonciades ... … ... à Faverges, puisque la Manufacture de Faverges est ... ... ... à Faverges !
L’erreur se perpétue d’année en année, de propriétaire en propriétaire qui, de toute évidence et sans que cela ne soit un reproche, se contente de rappeler ce qui a été écrit auparavant, sans chercher d'autre vérité …
- Hans STÜNZI - 1922 -
[in "Discours de Hans Stünzi" lors de l’inauguration de son château ouvrier – 1922]
Germaine VEYRET-VERNET, géographe, est une des premières femmes professeure d’université, elle est aussi à l’origine de la création de l’Institut de géographie alpine.
Elle confond les informations du préfet De Verneihl en prenant le lieu de formation des ouvriers pour leur lieu de travail, en citant "un couvent désaffecté".
- Germaine VEYRET-VERNET en 1942 -
[in "L’industrie de la soie dans les Alpes du nord – 1942]
Jean Bernard CHALLAMEL, professeur au collège de Faverges, reprend la confusion du préfet De Verneihl concernant la manufacture de coton qui se situe à Annecy, ainsi que les termes mêmes erronés "ancien couvent des Annonciades".
- Jean Bernard CHALLAMEL - 1981 -
[in "Histoire des communes savoyardes – Tome III – édition Horvath - 1981]
L’erreur se perpétue d’année en année, d’universitaire en universitaire …
- Guy TONIN en 1993 -
[in "Six siècles de Papeteries savoyardes – Guy Tonin – 1993]
L’erreur se perpétue d’année en année, d’exposant en exposant …
- Albert RAMELLA-PEZZA - 1995 -
[in "Exposition à l’ouverture du bâtiment de la Communauté des communes du Pays de Faverges – env.1995]
L’erreur se perpétue d’année en année, d’étudiant en étudiant …
- Catherine BRUN - 1995 -
[in "Thèse de Catherine Brun" rédigée chez des Archéologues – env.1995]
Encore très récemment dans un colloque, montrant ainsi que tous les auteurs, de l’universitaire au simple membre d’une association d’archéologie, se copient les uns les autres, sans jamais revenir aux sources …
- Jean Luc Berthallet - 2013
[La Soierie à Faverges in "Le pays de Faverges, une terre industrielle – SSHA n°25 - 2013]
De la nécessité de revenir au passé
Il n’existe qu’une façon de trouver le véritable lieu où a été construite la Manufacture de mousseline, de coton puis de soie à Faverges, c’est de remonter à l’origine des plans de la commune.
1°) La mappe de 1738 est le premier témoignage indéniable, de plus le plus facile à trouver. Il ne montre aucun bâtiment à l’endroit d’implantation, sous le château, entre la route du Thovey et la route d'Albertville (cette dernière est d'ailleurs simulée par deux traits parallèles aisément identifiables).
Donc, il n’existait aucun Couvent des Annonciades à cet endroit.
2°) Le suivi de l'achat des propriétés
L’héritage de Jean Pierre Duport passe à son gendre Nicolas Blanc, directeur de l'usine, qui achète des propriétés autour du château mais également dans la plaine au-dessous.
- En 1822, à la mort de Jean Pierre Duport, Nicolas Blanc possède les propriétés en vert clair :
Les ateliers de la Fabrique de soie seront construits sur les parcelles 313 à 366, entre le château et la route provinciale d'Annecy à Albertville (matérialisées en plus clair).
3°) En 1850, le baron Nicolas Blanc possède les propriétés en vert clair et vert foncé, dont les parcelles n°350 à 362 sur lesquelles il a pu construire la Manufacture vers 1827-1828, sous le château.
Il s'est de plus beaucoup agrandi de l'autre côté de la route d'Albertville où il a fait bâtir sa maison, l’actuel hôtel du Parc, "Le Manoir du Baron Blanc".
Le déclin et la fermeture en 1978, puis la démolition
Le plan de 1986montre un terrain vide de toute construction, entre sa démolition et la construction des nouveaux bâtiments de l’intercommunalité.
Ainsi, l‘emplacement redevient dans la même configuration où il était du temps de Jean Pierre Duport, fondateur de la manufacture de mousseline, coton puis soie, située dans le château et les anciens moulins des Abbesse et Religieuses de Ste-Catherine du Mont de Semnoz d’Annecy.
L’héritage de Jean Pierre Duport
Il ne reste aucun témoignage à Faverges, outre celui de son gendre Nicolas Blanc,
- la rue Nicolas Blanc, au pied du château
- l’actuel hôtel du Parc, dénommé aussi "Le Manoir du Baron Blanc", ou "Villa Savioz", du nom de l’ancien maire Eugène Savioz qui l’avait acheté au baron Jules fils de Nicolas Blanc, et même parfois, "la maison Clovis" du nom de Clovis Varay qui s'en est porté acquéreur en 1908.
Vers 1820, pour se rendre à Annecy, il fallait passer par la place de la Croix de Pierre à partir de laquelle s’ouvraient deux voies. Celle de droite permettait d’aller à Viuz sous Faverges et Saint-Ferréol, et celle de gauche à Annecy.
L’ouverture de la place centrale s’est faite sous le roi de Sardaigne duc de Savoie Victor Emmanuel, entre 1818 et 1824, prenant en toute logique le nom de Rue Victor-Emmanuel.
Le long de cette nouvelle voie, se sont élevées de nouvelles constructions, dont l’hôpital Alfred-Blanc avec sa chapelle bâtie en 1854, l’année suivant le décès d’Alfred fils de Pierre-Maurice Richard-Blanc (dcd en 1834) et de Sidonie du Peloux. En face, sur la droite, le beau bâtiment de son neveu Mauris Antoine Richard-Blanc, qui deviendra la mairie actuelle. (In "Le journal d’une jeune bourgeoise", de Bernard Pajani)
Au tout début de la rue, sur la droite également, en 1855 a été inaugurée l’ancienne mairie, avec sa place de marronniers permettant aux habitants de s’abriter du soleil lors des jours de canicule. Les seuls habitants du bâtiment étaient l’agent de police François Frachard et son épouse Joséphine, ainsi que le professeur de musique Pierre Bonnet et sa femme Elise couturière. (In "La Musique de Faverges" de Bernard Pajani)
C’est en 1905 que la rue est dénommée Rue de la République et Route d’Annecy. (In "Faverges, son histoire, en 1906", de Bernard Pajani)
Sur cette carte postale, seuls deux bacs sont placés sur le trottoir pour faire un peu d’ombre au personnel de l’hôtel en repos ou aux passants qui viennent s’installer un moment sur les bancs.
Une glycine allonge son feuillage et ses grappes de fleurs sur les balcons du premier étage. Le nombre de bacs s’est accru et la glycine a pris de l’ampleur, l’été est là !
Avant la deuxième guerre mondiale 39-45, les nouveaux propriétaires de l’hôtel de Genève sont les époux Simone et René Lacroix, originaires de Vichy (Allier).
Ici, nous sommes toujours avant-guerre, c’est un véhicule hippomobile qui transporte les voyageurs de la gare PLM. Dès 1901, il fallait aller chercher les touristes à la gare PLM en voiture hippomobile. Les gérants formaient le couple Cloppet-Bachollet, conseiller d’arrondissement et maîtresse d’hôtel. Sidonie Serand a été une grande amie de Joséphine Cloppet-Bachollet avec qui elle passait de longues soirées. (In "Le journal d’une jeune bourgeoise", de Bernard Pajani)
C’est dans cet établissement qu’était hébergée la famille de Rodolphe et Ruth Moos lorsque la Gestapo est venue les arrêter en janvier 1944, mais en vain. La dénonciation de leur présence n’a pas été couronnée de succès, car l’adjudant Marius Bachet avait eu le temps de faire prévenir la famille. (In "Les sauveteurs de l’ombre", de Michel Germain)
[Nota : Les personnes intéressées par l’Histoire de Faverges peuvent acquérir ces livres et bien d’autres encore auprès de l’association qui fait connaître l’histoire locale par ses nombreuses brochures et ouvrages. Se renseigner auprès de l’Office de Tourisme ou directement au siège de l’association 48, chemin de Pré la dame 74210 Faverges 04 50 44 53 76. Site : http://phila.faverges74.over-blog.com]
L'Association Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy gâte ses membres durant les fêtes de fin d'année avec un nouvel ouvrage.
"Les Prévost", chirurgiens, notaires, châtelain, prieur de Saint-Ferréol et secrétaire de la commune de Faverges, mais aussi cultivateurs.
Tel est le résultat des travaux des membres du Club qui oeuvrent pour la collectivité des habitants des Sources du lac d'Annecy depuis plus de 43 ans.
Récemment Bertrand Prévot, né à Neuilly-sur-Seine, et qui partage sa vie de retraité entre la région parisienne et le Var, est venu découvrir son ascendance de Haute-Savoie. Il a souhaité enrichir sa connaissance de l'histoire de sa famille pour en rédiger un livre. Ses recherches lui avaient permis de retrouver ses origines dont le nom était répandu à Faverges et Saint-Ferréol.
Il a identifié un ancêtre parti à Gogney (Meurthe-et-Moselle) pratiquer le métier de colporteur et vendre de la « rouennerie », coton tissé à Rouen. Afin de décrypter des actes très anciens, il s'est rapproché de l'auteur, président du club de généalogie et historien local. Au cours de nombreuses rencontres et par correspondance, ils ont travaillé sur la vie des générations issues de Louis Prévost, châtelain et chirurgien de Faverges, fils de Laurent Prévost originaire de Faverges, dont un des descendants s'installa à Saint-Ferréol,avant de rejoindre la Lorraine.
Le patronyme Prévost est attesté depuis la gabelle de 1561, il qualifie la charge de magistrat missionné pour rendre la justice de proximité. Les deux chercheurs ont trouvé des ancêtres chirurgiens, châtelains, notaires, cultivateurs ... Bertrand Prévot a également profité de sa venue à Faverges pour revoir les lieux où évoluaient ses ancêtres afin de s'imprégner de ce que pouvait être leur vie et mettre ses pas dans les leurs.
Le lecteur pourra trouver des analogies avec la vie de ses propres ancêtres, dont certains sont évoqués dans l'ouvrage, effectuer les mêmes recherches et s'en inspirer pour bâtir la trame de son histoire familiale. Un bel exemple d'utilisation des archives départementales, communales et familiales.
Commande (21€ l'un) pour livraison (dépôt à l'Office de Tourisme des Sources du lac d'Annecy - Place Marcel Piquand à Faverges). Local du Club :
salle 101 de la Maison des Associations - Place des Combattants d'AFN (arrière de l'Office de Tourisme).
Pour un envoi postal, ajouter 7,50€ et envoyer règlement à et au nom de : Histoire et Patrimoine - 48, chemin de pré la dame - Verchères - 74210- FAVERGES .
Dédicace
Un nouvel ouvrage sur l'histoire locale sera dévoilé samedi à l'office de tourisme
L’Association Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy a édité pour les amoureux de l’histoire locale un nouvel ouvrage pour les fêtes de fin d’année. Les habitants des Sources du lac d'Annecy depuis plus de 43 ans bénéficient de ses recherches historiques dans les archives communales et départementales.
Qui sont les Prévost ? Chirurgiens, notaires, châtelain, prieur de Saint-Ferréol, secrétaire de la commune de Faverges, mais aussi cultivateurs, sont les thèmes du livre, résultat des travaux des membres du Club.
Bertrand Prévot, descendant des lointains Prévost de Faverges a rencontré l’auteur Bernard Pajani, historien local et président de l’association. Au cours de nombreuses rencontres et par correspondance, ils ont travaillé à partir des recherches des membres sur la vie des générations issues d’Antoine Prévost, père de 3 enfants en 1561, dont un des descendants s’installa à Saint-Ferréol à la Révolution, avant de rejoindre la Lorraine.
La librairie de l’Association renferme de nombreux ouvrages disponibles à la vente, sur l’histoire et la vie locale, la musique, les pompiers, une famille savoyarde, le bassin favergien, … Contact 04 50 44 53 76 et 04 50 44 53 27 phila.faverges74@wanadoo.fr
http://phila.faverges74.over-blog.com
Dédicace par l’auteur et président Bernard Pajani le samedi 18 décembre à l’Office de Tourisme des Sources du lac d'Annecy - Place Marcel Piquand, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
Une famille savoyarde, de Faverges à Saint-Ferréol
" Récemment Bertrand Prévot, né en Lorraine, et qui partage sa vie de retraité entre la région parisienne et le Var, est venu découvrir son ascendance de Haute-Savoie. Il a souhaité enrichir sa connais-sance de l'histoire de sa famille pour en rédiger un livre. Ses recherches lui avaient permis de retrouver ses origines dont le nom était répandu à Faverges et Saint-Ferréol.
Il a identifié un ancêtre parti à Gogney (Meurthe-et-Moselle) pratiquer le métier de colporteur et vendre de la « rouennerie », coton tissé à Rouen. Afin de décrypter des actes très anciens, il s'est rapproché de l'auteur, président du club de généalogie et historien local. Au cours de nombreuses rencontres et par correspondance, ils ont travaillé sur la vie des générations issues de Louis Prévost, châtelain et chirurgien de Faverges, fils de Laurent Prévost originaire de Faverges, dont un des descendants s'installa à Saint-Ferréol,avant de rejoindre la Lorraine.
Le patronyme Prévost est attesté depuis la gabelle de 1561, il qualifie la charge de magistrat missionné pour rendre la justice de proximité. Les deux chercheurs ont trouvé des ancêtres chirurgiens, châtelains, notaires, cultivateurs ... Bertrand Prévot a également profité de sa venue à Faverges pour revoir les lieux où évoluaient ses ancêtres afin de s'imprégner de ce que pouvait être leur vie et mettre ses pas dans les leurs.
Le lecteur pourra trouver des analogies avec la vie de ses propres ancêtres, dont certains sont évoqués dans l'ouvrage, effectuer les mêmes recherches et s'en inspirer pour bâtir la trame de son histoire familiale. Un bel exemple d'utilisation des archives départementales, communales et familiales. "
Rappelons que les communs fonciers sont des superficies foncières propres à des usages et gestions diverses. Ils sont répandus en France, Suisse et Italie. Leur inventaire n’est pas précis quant à leur grand nombre. Et leur gestion n’est pas identique. Dans certaines régions, ces terrains sont propriété d’un hameau dont les habitants ont l’usage. Ces communs (aussi appelés sections, communaux ou consorteries) sont gérés par des syndicats, élus les mêmes années que les maires. Le fonctionnement et les budgets sont communiqués aux mairies et aux préfectures. Parfois, les ayants droit bénéficient des forêts par l’affouage, des terrains agricoles ou pâturages sans en assurer la gestion, laissée à la commune.
Un séminaire sur les communs fonciers
Vendredi 8 et samedi 9 octobre, l’Université Savoie Mont Blanc a organisé un séminaire intitulé “Propriétés collectives et communs fonciers : quelle place dans l’action territoriale ?”.
Selon les organisateurs, il s’agissait “non seulement de rappeler l’intérêt des communs mais surtout d’esquisser les pistes pratiques ou juridiques destinées à les faire sortir de l’angle mort de l’action ou des politiques territoriales. Il convient non seulement de travailler à la reconnaissance de certains savoir-faire de la ruralité, mais aussi de penser l’action des communs au-delà ou en complément de celle de l’État et des autres collectivités publiques, là où cela se justifie”.
Ce séminaire a réuni des professeurs, chercheurs et étudiants universitaires. Il faisait suite à une tribune parue dans Le Monde, intitulée “Les communs fonciers peuvent servir de modèle pour relever les défis écologiques” et à un travail de fond de l’USMB. Le collectif a rencontré des représentants de la Section du Couchant, à Faverges-Seythenex, qui est l’exemple d’une gestion respectueuse du droit.
Les travaux ont été coordonnés par Jean-François Joye, (2e à gauche) professeur de droit public à l’Université Savoie Mont Blanc (USMB). Il a accueilli Bruno Berthier, historien du droit et doyen de l’USMB, Gretchen Walters et Olivier Hymas, anthropologues, chercheurs à l’université de Lausanne, Sylvie Duvillard, de l’Université de Grenoble et Roberto Louvin, professeur de droit administratif à l’Université de Trieste. Participaient au colloque des maires de Haute-Savoie, un agriculteur membre d’une section du Massif Central, la présidente Marie-Hélène Legrand et un agriculteur vice-président de l’AFSAC (Association de défense des ayants droit des sections).
Une visite sur le terrain
Vendredi, les échanges se sont tenus à l’USMB, à Chambéry, où Gilles Andrevon, élu local de Faverges-Seythenex et membre référent de la Section du Couchant à l’USMB, en a développé le fonctionnement et les spécificités. Les 900 hectares de foncier englobent ainsi un pâturage loué à un alpagiste, le droit de chasse pour une association et les équipements de la station été/hiver de La Sambuy
Samedi, les participants ont visité la Section du Couchant de Seythenex.
Ils en ont admiré les superbes paysages et découvert l’alpage du Lô de Seythenex, où une famille fait pâturer un troupeau de chèvres et transforme leur lait en fromage.
En conclusion, Jean-François Joye a conforté les participants sur « l’utilité de conserver ces divers communs, importants pour l’avenir et la préservation de l’environnement. Les ayants droit peuvent se structurer et agir sur la propriété collective, s’investir pour sa survie, trouver des arrangements pour dissiper certains malentendus par des informations claires et en participant à la politique locale. Les valeurs changent et évoluent… Les sections participant à la lutte contre la désertification, sont intéressantes pour le tourisme, l’agriculture, l’intégration des populations urbaines et l’entraide locale ».
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