Les lointains descendants des légataires de Henri Philibert Paris ont découvert l'histoire du généreux donateur
À l’origine, le personnage, Philibert Paris, né à Saint-Ferréol en 1741 est parti exercer le difficile travail de ramoneur puis a amassé une fortune au pays devenu la Belgique. Son fils célibataire Henri-Philibert resté seul héritier, par son testament, a été généreux pour sa ville adoptive et ses nombreux cousins de Haute-Savoie.
Cette très belle histoire est restée dans la mémoire collective surtout orale.
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L’implication de l’association ''Histoire et patrimoine des sources du lac d'Annecy'' en a fait un thème de travail en recherchant les documents publics. L’équipe de généalogistes a sollicité les mairies du pays de Faverges pour retrouver des actes des XVIIIe au XXe siècles. Le président Bernard Pajani, au cours de l’été 2022, s’est même rendu à Tournai en Belgique sur les traces de la vie extraordinaire des Paris père et fils et de leur famille solidement implantée et impliquée dans la ville de Tournai. Socialement, financièrement, politiquement et humainement, ils ont formidablement réussi, mais n’ont jamais oublié leurs cousins hauts savoyards.
Un livre sur le ramoneur savoyard
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La vie des Paris père et fils a été tellement extraordinaire qu’elle est l’objet d’un livre récemment édité. Samedi 18 février, l’auteur avait invité les habitants à la présentation de son ouvrage afin de révéler la destinée des bienfaiteurs de Tounai à ses arrière-petits-cousins en présence des maires de Saint-Ferréol et de Doussard.
En Belgique, bien accueilli aux archives d’État et à la mairie de Tournai, l’écrivain a eu la communication de documents importants : actes de décès, testament mystique, revues de presse sur les engagements politiques et humanistes, témoignages à la suite des décès… Dans la ville belge, les Paris sont toujours honorés. Il existe une école et une avenue Paris. La sépulture de la famille a été décorée, en 2016, d’une œuvre d’art en hommage.
Les descendants des héritiers Paris ont été attentifs à la belle histoire devenue légende. Ils ont appris que les legs reçus à la suite du décès d’Henri-Philibert en 1885 ont été très appréciés par les légataires qui ont souvent utilisé le montant pour remplacer les toits de chaume par de belles ardoises.