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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 10:00
Duel d'historiens locaux au sujet du nom "Glière"

Duel d'historiens locaux au sujet du nom "Glière"

Additif au 26 mars 2015 :

Un article paru dans la presse locale prétend rétablir une "certaine vérité", celle du prétentieux personnage qui est à l'origine de l'erreur des "TROIS NOMS" du torrent de St-Ruph / Eau morte.

Cet individu appelle à la rescousse les deux historiens savoyards cités ci-dessous dans la note n°1, Claude Aimé Constantin (érudit philologue) et Joseph Désormaux (tous deux rédacteurs d'un dictionnaire de patois savoyard), qui ont écrit en 1902 que la Glière s'apparente à un "terrain rocailleux et sablonneux", démontrant ainsi l'exactitude de la teneur de mes propos.

"Peu lui en chaut", prétend-il, de mes propos !

Qu'il lui en chaille si peu, me sied totalement ! On ne peut pas être à la fois "buzzeur" et historien, il faut choisir entre la truelle et le crayon !

Atteindre un tel niveau d'incompétence, argumentant en contradiction avec ses assertions, dénote d'une "réflexion limitée" - tel que le dénonçait M. le Maire de Faverges.

« Quelquefois, comme à Faverges, la rivière elle-même, probabl. parce qu'elle couvre ses bords de cailloux et de sable. » écrivaient Constantin – Désormaux. À l'évidence, ils ne ''maîtrisaient pas leur sujet'' quand ils reprennent le parler local qui s'exprime ainsi : '' Mon père est né à la Glière'' (s'agissait-il de la rivière?), ou bien ''Nous avons rendez-vous à la Glière pour une partie de boules !'' (est-il question du cours d'eau?). Seul, un fin connaisseur de l'histoire locale peut démêler le vrai du faux ! Certainement pas celui qui maîtrise si peu la langue française en ne sachant pas comment dire en français 70 et 90. Comment pourrait-il analyser les écrits des historiens ?

Moralités :

''Il faut se méfier des faux-semblants, des catalogues de mots et des "on-dit" !

"Il est plus facile de désintégrer un atome que de briser un préjugé !" (Einstein)

 Restauration fonctionnelle de la plaine de Mercier

Le Saint-Ruph, torrent qui débute son cours sur la commune de Seythenex, poursuit son cours dans la plaine de Faverges en devenant l'Eau Morte avant de se jeter dans le lac d'Annecy.

Le cours d'eau a un impact très important sur la commune de Faverges en raison de ses nombreux débordements dans les siècles passés qui ont laissé des traces géologiques et imposé la construction d'une digue imposante en 1785 (le plan se trouve en mairie de Faverges).

Le plan de gestion mis en place diminuera le risque d'inondation par une gestion approprié des matériaux (galets, graviers et sables ...) transportés par la rivière tout en éliminant les obstacles piscicoles et en améliorant les milieux naturels traversés.

Ce programme ambitieux et d'utilité publique a fait l'objet de nombreuses démarches et autorisations administratives. Un avis favorable a été donné par le conseil national de la protection de la nature (CNPN) du Ministère de l'environnement. Le calendrier des travaux est adapté pour éviter des nuisances aux espèces animales et végétales, terrestres ou aquatiques, en respectant les périodes de nidification et de couvaison, par exemple.

Un projet mûrement réfléchi, adapté à l'environnement local

La première phase de « renaturation » du Saint-Ruph / Eau morte vient de débuter par des interventions sur la plaine de Mercier pour réguler l'impact des matériaux charriés avec un bénéfice à la fois sur l'amont et l'aval.

Eau-morte-et-sa-gliere-a-Mercier.JPGLes travaux en cours permettront d'élargir et remonter le lit de la rivière sur 400 mètres en amont du pont. Des terrassements favoriseront la création de méandres et amélioreront l'état des berges et de la végétation. Les arbres et arbustes envahissants seront sélectionnés, les indésirables et les plantes invasives enlevés. Les espèces intéressantes, adaptées au climat local, seront conservées, transplantées ou mises en boutures pour revégétaliser le site en fin de chantier.

Effets attendus

Eau-morte-et-sa-gliere-a-Favergettes.JPGL'aménagement de la plaine de Mercier va réguler les flux de matériaux.

En amont, il sera possible d'améliorer le transport naturel des matériaux. Dans une deuxième phase, la modification de la pente du Saint-Ruph dans la traversée de Faverges diminuera le risque d'inondation.

En aval, le but est de déboucher le cours d'eau à l'entrée du marais de Giez et favoriser les crues dans le marais plutôt que dans les zones agricoles et au niveau du Golf (troisième tranche).

Par la suite, la restauration sera suivie par une phase de gestion pour contrôler et évaluer l'évolution du lit de la rivière, de ses berges et la qualité des milieux naturels.

Ci-dessous, l'article précédent comportant un abus de langage

que les agents techniques des collectivités auraient pu éviter

en se référant à des professionnels tels que les géologues et les géographes

dont le métier consiste à dénommer les éléments par des noms bien définis.

La France ne possède qu'une langue officielle, le français, parlé et enseigné sur tout le territoire. Sa toponymie est le reflet d'une histoire riche en apports successifs qui ont chacun contribué à lui donner un aspect très varié suivant la région considérée.

Un document, finalisé en juillet 2013 de la Communauté de Communes du Pays de Faverges "Dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique", déclare que le ruisseau qui descend du vallon de Saint-Ruph et qui porte le même nom ''Le Saint-Ruph'' s'appellerait en traversant Faverges ''la Glière'' puis, au-delà ''l'Eau morte'', lui conférant ainsi trois noms différents, tel qu'il est prétendu sur le plan ci-dessous extrait de l'étude.

(téléchargeable ici :  Voir le Fichier : Saint-Ruph_0-2.pdf)

Mention erronée du St Ruph-Glière-Eau MorteCette dénomination nouvelle du torrent du Saint-Ruph a-t-elle un fondement réel ?

Sur quels éléments est-elle fondée ?

La Glière est-elle le lieu sur lequel se sont déversés les cailloux et rocailles charriés par le torrent lui-même ?

Ou bien est-ce le nom du torrent lui-même ?

Que disent nos anciens, nos géographes, nos auteurs savoyards ?

La Glière est une terre sablonneuse et rocailleuse

Le mot ''Glière'' appartient au français local 1 et obéit aux règles de l'orthographe française.

Une ''glière'' (au singulier) est un terrain rocailleux et sablonneux.

En patois, il se dit ''glire'', auquel correspond le vieux français ''glaire'', au sens de terre graveleuse, c'est une dénomination rurale, qui s'applique toujours à des terrains rocailleux et sablonneux, avoisinant le plus souvent, mais non nécessairement, un cours d'eau... L'étymologie latine ''glarea, glaria'' (gros sable, gravier) est donc bien confirmée.

''Glières'' ou ''glaires'' (au pluriel) désignent une étendue de cailloux ou de graviers. Le pluriel ne s'impose pas 2. D'autres auteurs l'écrivent encore dans un ouvrage récent, ils sont également du même avis 3, et confirment cette signification, en parlant de "terres à graviers".

Selon le dictionnaire des noms de lieux en France de l'IGN 4, on trouve les significations suivantes, se rapportant à un terrain sablonneux et rocailleux :

Giaira, terrain couvert de cailloux roulés, de gravier - Briançonnais.

Glaire, nf : gravier - ancien français.

Glère, nf : gravier – Béarn ; gléralh - ancien béarnais. Var. : glarè.

Glière, terrain graveleux - Thônes. Variations dialectales : dyeri, dyero- Jura, ghieron, glairo - Provence, glare, glarier, glère - Béarn, glero, gloies - Savoie, glire, léra - Suisse, liro - Savoie.

Gliré, liré, terrain recouvert de pierres et de gravier à la suite des crues - Savoie.

La ''Glière'' de Faverges (que l'on prononce localement ''glaire'') est donc bien un lieu très caractéristique : le lieu sur lequel s'étale le torrent de Saint-Ruph, situé entre le sommet de la source du Biel, sous la Curiale et le hameau de Favergettes où le lit se rétrécit à nouveau.

Pour autant, ce n'est nullement le nom de la rivière elle-même.

Ceci est encore confirmé par l'historien et professeur émérite de l'Université à Genève, Paul Guichonnet, qui écrit "La glière désigne le banc de graviers sur la rive d'un torrent", dans l'un de ses articles sur "L'histoire savoyarde" de l'hebdomadaire l'Essor Savoyard du 4 septembre 1997.

En dernier lieu, on se réfèrera avantageusement à l'institut de Géographie alpine dont fait partie Mlle Crouzet du Centre géodynamique de Thonon qui a classé tous les affluents du lac d'Annecy en 1966-1967 :"L'eau-Morte gagne Faverges à 551m d'altitude" (Ed. Le Cristal Albigny, Annecy - 1987)

En réalité, cette dénomination erronée n'est due qu'à la prétention déraisonnée d'un personnage "à l'égo-surdimensionné et à la réflexion limitée".

En voici encore des preuves manifestement proches géographiquement.

Sur le canton de Faverges

Sur notre canton de Faverges, d'autres lieux sont également dénommés ''Glière'', au singulier. 

À Saint-Ferréol,

Clos-de-la-Gliere--4-.JPGau bout de Champ Canon, se situe le ''Bois de la Glière'', et "Le Clos de la Glière", le long du torrent de la Chaise ; la rue qui mène au chemin du Rosay, au-delà du torrent se dénomme ''la rue de la Glière''. Dans cette commune, le mot se prononce tel qu'il s'écrit.

Bois de la Glière à Saint-FerréolHameau-de-Gliere--entree_Doussard.JPGÀ Doussard,

à droite de l'embouchure de l'Eau morte, là où le ruisseau a déversé ses derniers sables avant de plonger dans le Lac, se situent des lieux qui portent le terme, soit "Glière", "Glière dessus" et "Glière dessous", ainsi que les "Marais de Glière", et le hameau de Glière, au bord du lac d'Annecy.

Glière à Doussard

À Marlens,

Il existe un secteur appelé la Glière de Thermesay qui entoure la rue de la Glière, indiquant jusqu'où s'étendait le torrent de la Chaise avant sa canalisation, soit le long de la route nationale N508 devenue la RD1508.

La-Gliere-du-Thermesay-de-Marlens.jpg

À Faverges,

une carte postale du début du XXe siècle montre le lieu de la Glière, constitué de graviers apportés par le torrent au-dessus duquel a été construite une passerelle en bois pour rejoindre le hameau du Lachat.

La Glière du Saint-Ruph Sur le plan cadastral, on peut déterminer que la largeur du lit du torrent dépasse la dizaine de mètres, dénotant d'un lenteur importante du torrent à cet endroit due à un dénivelé faible, rendant celui-ci incapable d'emporter plus loin les cailloux et graviers qu'il charriait plus en amont.

Lieu à FavergesQuelques anciens Favergiens prétendent qu'ils sont nés, où que leurs parents sont nés, ''à la Glière'', ce qui signifie bien qu'ils assimilent le mot à un lieu et non pas au torrent lui-même. Or, ce lieu ne comportait qu'une bâtisse, l'usine électrique Cartier, mais aucune maison d'habitation, rendant ainsi leurs dires erronés. L'explication est donnée par les registres d'état civil qui mentionnent qu'ils sont nés ''Avenue de la Fontaine'' 5, soit dans la rue qui mène à la Glière précisément, la Fontaine étant l'un des noms anciens du Biel qui traverse Faverges, et qui a donné son nom au Lycée à la suite de l'École ménagère, située dans la même rue.

Prétendre que notre commune de Faverges aurait une particularité d'être la seule commune en France qui aurait un torrent ou ruisseau portant trois noms différents, relève d'une particularité caractéristique non fondée sur la réalité.

Il s'agit d'une erreur d'étymologie provenant d'une méconnaissance de la langue française et du patois savoyard, d'une erreur d'analyse due à une méconnaissance de la géographie locale.

Cette prétention n'a donc aucun fondement.

Le torrent de Saint-Ruph ne s'appelle pas ''la Glière'', ne s'est jamais appelé ''la Glière'', en aucun lieu de son cours.

Le torrent de Saint-Ruph porte ce nom depuis sa source dans le vallon de Saint-Ruph jusqu'à la sortie de Faverges. Au-delà de la ville, lorsqu'il devient plus calme et qu'il divague dans la plaine, soit après le hameau de la Balmette, à partir de la plaine de Mercier, il prend le nom de ''L'eau Morte'' jusqu'au lac d'Annecy.

Suite de l'article à la date du 8 mars 2014 :

Voilà encore un exemple découvert dans "l'Industriel Savoisien" du 14 mars 1914 - encore aurait-il fallu que la personne qui a prétendu cette contre-vérité et la faite inscrire dans le document de la Com.com l'eût lu - et où nos anciens décrivent les dégats occasionnés par le mauvais temps qui a sévi pendant quelques jours dans la région, avec une violence rare : ''Une pluie diluvienne qu'accompagnait un vent très fort, soufflant en tempête, est venue enfler nos cours d'eau, qui sont sortis de leur lit."

Industriel Savoisien PER58-2 1914-03-14 Saint RuphL'auteur de l'article donne le nom de ''torrent de Saint-Ruph'' à la rivière qui descend de Tamié et de Saint-Ruph et qui, "grossi sous le village de Mercier des sources des marais, a couvert, au pont Carrier, la route départementale sur une longueur de 300 mètres et une hauteur de 1 mètre d'eau."

Il ajoute une précision qui différencie bien les deux lieux du torrent, celui où il est impétueux de celui où il est plus calme : "Plus loin, le même torrent, devenu l'Eau Morte, grossi encore, et de nouveau des sources des marais et des torrents de Giez, a couvert encore une fois la même route, au Pont Rouge, sur une longueur de 400 mètres et une hauteur de 0,60 m d'eau. Tous les terrains en amont forment un lac."

Il ne faisait donc aucun doute pour nos anciens : le torrent qui dévale le val de Tamié et le vallon de Saint-Ruph s'appelle bien "Torrent de Saint-Ruph" jusqu'à ce qu'il devienne plus calme et prenne le nom de "l'Eau-Morte", en amont de Faverges à une altitude de 551 m selon les services de géographie alpine de Thonon-les-Bains, sans jamais prendre le nom des gravières qui le bordent.

Additif :

Voici un document officiel de la délibération du 29 août 1833, du Conseil municipal de Faverges concernant les problèmes d'inondations dues au torrent et qui démontre d'une façon irréfutable la qualité de cette glière, dans l'expression citée :

 

Le-lit-de-la-Gliere-du-torrent-de-Saint-Ruph-a-Faverges.jpg

"le lit de la glière du torrent de Saint-Ruf".

En effet, la commune doit résoudre le problème d'élévation de cette glière qui a atteint le niveau du sommet de la digue de protection de la ville, risquant d'entraîner l'inondation des rues du bourg.

Nos anciens ne se trompaient pas en considérant la "glière" comme "la partie du torrent qui s'élève en fonction des dépôts successifs des matériaux charriés par l'eau du Saint-Ruph." En aucun cas, ils n'utilisaient ce mot de "glière" comme le nom de la rivière, mais bien comme le lieu des dépôts de sables, graviers et galets dont l'élévation risquait d'entraîner l'inondation de la ville, et qu'ils surveillaient donc particulièrement.

Additif du 1er février 2015

Une simple recherche (par un esprit curieux !) aurait permis de trouver le magnifique lac asséché du massif de la Vanoise qui porte le nom de "Lac de la Glière". Après avoir été comblé par les nombreux alluvions de graviers charriés par le torrent qui dévale du glacier de l'Epena, il n'est plus qu'une vaste étendue de ces galets, graviers et sables. [http://www.eskapad.info/pdf/Ran73_017.pdf ]

  Lac-de-la-Gliere-dans-le-Massif-de-la-Vanoise.jpg

Nous voilà en présence d'une évolution typique d'une erreur de dénomination qui s'est pérennisée par une pratique coutumière mais, reprise dans un document officiel 6, elle aurait pu être évitée avec un minimum de réflexion.

Corriger les documents demanderait d'intervenir sur les 301 pages des rapports dont les titres sont erronés et les 184 mentions renouvelées sur les dites pages.


1 Le Dictionnaire savoyard, de A. Constantin et J. Désormaux, publié en 1902

2 Jean-Yves Mariotte, dans l'Histoire des communes savoyardes, tome III

3 Hubert Besset et Claudette Germi, in ''Les Mots de la montagne autour du Mont-Blanc''

4 André Pégorier, ingénieur en chef Géographe, Glossaire des termes dialectaux - 2006

5 Roland Tranchant est né le 3 décembre 1940, à 16 heures, avenue de la Fontaine, et non ''à la Glière'' selon les affirmations familiales.

6 L'affirmation (la CCPF indique qu'elle serait due à un certain Michel Duret) selon laquelle la rivière qui s'écoule dans Faverges porterait trois noms différents relève d'un manque de connaissance locale. Or, on peut relever dans la revue "La Voix des Allobroges" du 23 août 2012 [http://www.lavoixdesallobroges.org/culture/535-itw-de-michel-pour-la-13e-biennale-du-livre-savoyard] : « Michel Duret est un instituteur retraité qui a durant toute sa carrière enseigné à ses élèves que 70 et 90 se prononcent ici septante et nonante. « J’utilisais aussi beaucoup de mots savoyards, car je ne savais pas comment les dire en français ! », ajoute-t-il. Rien d'étonnant, donc, que soient transmises de telles erreurs, jamais corrigées par nos historiens ! 

Non satisfait d'avoir été dénoncé, en raison de sa qualification de "GRANDE COUILLONNADE" à l'encontre de notre animation présentée au maire de Faverges (en sa présence, comme adjoint au maire !) pour la Commémoration du 150e anniversaire de l'Annexion de la Savoie de 2010, ce Monsieur persiste dans son dénigrement lors de ses propres assemblées générales, alors que son attitude déplorable aurait largement pu faire l'objet d'une radiation pure et simple de notre association.

Copyright Bernard Pajani ©

Président du CPCGF - Historien local

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