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30 avril 2021 5 30 /04 /avril /2021 06:55

La commune de Faverges a établi un dossier de ravalement pour le groupe scolaire du centre-ville, présenté et approuvé lors d’un conseil municipal.
C'est l'occasion de revenir sur l’histoire de ce groupe scolaire plus que centenaire.
Selon la monographie de l’instituteur Dunoyer : « La commune a construit à l’ouest de l’entrée de la ville, un magnifique groupe scolaire, inauguré le 18 octobre 1886. »

En 1881, à la demande du Conseil municipal d'alors, l'école publique congréganiste - en fonction depuis 1834 - fut laïcisée et installée provisoirement dans un local loué et appartenant à M. Pierre Maurice Blanc, neveu du ci-devant baron.

Grâce à une forte subvention de l'Etat (150.000 francs), la construction d'un groupe scolaire magnifique a débuté en 1883 pour un montant de 10 000 francs de terrain (12.175 m2) et 140 000 francs de construction. L’école communale élémentaire était composée de 3 salles de 60 m2, un atelier de 30 m2, un préau couvert et une cour de 1 150 m2. Le cours complémentaire possédait 3 salles de 42 m2 et un atelier de 22m2, une cour et un préau. L’étage était destiné à une salle de dessin, la bibliothèque et 20 pièces de logement des instituteurs… 

« En 1888, il était occupé par deux écoles publiques de garçons et de filles et deux classes de cours complémentaire qui leur étaient annexées. »

Le fronton de l’entrée principale du groupe scolaire René-Cassin comporte la date de 1885, qui correspond à la fin de construction. Une horloge y est bien en évidence ainsi que le blason de la commune. Devant l’école, le monument aux morts pour la France a été érigé début novembre 1925 et inauguré le 11 novembre 1926.

Le cours complémentaire est devenu école primaire puis a hébergé le collège de Faverges, dirigé à l’époque par Jean Lachenal, instituteur devenu principal.

Un nouveau bâtiment Collège d'Enseignement Général (CEG) a été construit sous les mandats de Marcel Piquand et Louis Berger, sur la route de Favergettes, et ouvert en 1966. Il honore actuellement son premier principal et a pris le nom de Collège Jean-Lachenal.
 "Source : association Histoire et Patrimoine des Sources du lac d'Annecy  " 
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30 mars 2021 2 30 /03 /mars /2021 18:46

La légende de la Fontaine du Tové

Dans le pays de Faverges, au revers de la dent de Cons et sous le Champ-Belon, tourné vers le nord, se voit un petit domaine, connu sous le nom de la Biolle.

Au-dessous de ce domaine, sort du rocher un petit filet d'eau tombant dans un bassin (belle vasque taillée) et autour de celui-ci s'étend circulairement une jolie petit place, munie de bancs où reposent au frais, en été, les promeneurs. Aboutissant à cette petite place et le long de la colline, court un petit chemin, né sous le château de Faverges, qui, après avoir longé la Fabrique de Soieries et vu sur son passage de vieilles mais pittoresques maisons, se hâte, en laissant la fontaine du Tové, de gagner Grangeneuve et Sainte-Colombe.

Lorsque les oisifs, assis au frais, autour de la fontaine, contemplent au loin le village de Saint-Ferréol si gracieusement établi dans le plus beau recoin du plateau de Faverges, la petite flèche de son blanc clocher, ces maisons groupées nombreuses, quand ils voient ce pays fortuné relié à Faverges par le Noyeray et le vignoble du Borbouillon et que leurs regards errent sur la plaine fertile et vont de la corne de la montagne de Nant-Belet aux deux pointes d'Arclosan, - ces oisifs ne se doutent pas que là, derrière eux, se trouve un massif qui recèle en son sein des merveilles qui s'empareraient de leur âme d'une manière bien plus saisissante que le beau paysage que nous venons de nommer.

La Fontaine qui bruit si doucettement à leur oreille en les invitant à s'assoupir, s'appelle La Fontaine du Tové. Ce nom caractéristique vous dit que l'intérêt du massif recèle en quantité de la chaux qui sort avec elle et s'étend sur la surface de la colline en croûtes de tuf.

Or, autrefois, au temps où les Mirmidons et les Gnômes, ces êtres à la petite taille, haut d'un demi-pied, à l'aspect bizarre, la tête plus grosse que ne le demandait le reste du corps, mais au corps et à l'âme actifs, groupaient des merveilles partout sur la surface du globe, comme les colonies de fourmis dans les grandes sapinières. Le Champ-Belon au-dessus de Faverges avait su attirer une nombreuse tribu de Gnômes.

Le point choisi avait des qualités spéciales pour attirer leur attention et les inviter à mettre en œuvre leurs aptitudes. C'était l'extrémité d'une colline, c'est-à-dire la base du Champ-Belon dont le crêt n'existait pas alors. Cette colline était assez élevée au-dessus de la plaine pour ne pas être exposée aux inondations et sa surface, qui s'étendait de la dent de Cons aux villages de Verchères et des Gras, était large assez pour les constructions dont les Gnômes avaient coutume.

Les Gnômes du Champ-Belon avait comme spécialité la construction en maçonnerie.

Aussitôt arrivés, ils se mirent à l’œuvre et bâtirent une ville. Ils étaient là, maniant la truelle et le marteau microscopiques, étendant les confins de leur cité, alignant les rues, bâtissant palais et demeures, taillant des blocs minuscules et délayant le lait de chaux, - sans fin, sans relâche, avec l'ardeur et la faculté des êtres qui n'ont pas la nécessité de s'arrêter pour le repos et l'alimentation. Ces petits êtres n'avaient, en effet, aucun besoin corporel, autre qu'une activité prodigieuse et la nécessité de se réunir nombreux, comme leurs cousines en construction les diligentes fourmis.

Leur ville, modèle en petit des cités de notre temps, avait ses canaux. La Fontaine du Pertuiset, qui sort de terre sur la route qui conduit à Tamié, fournissait le petit débit d'eau nécessaire aux Gnômes qui l'employaient : cette eau traversait le Champ-Belon dans toute sa largeur et après avoir servi à leur cité allait déboucher au Tové. Son volume était plus considérable qu'il ne l'est actuellement, parce que les hommes n'avaient pas encore pris la moitié de la source pour la conduire au château qui domine Faverges.

Petit à petit, s'étant étendus en surface et voulant se construire des travaux de défense, les Gnômes résolurent, suivant leur habitude, de bâtir en hauteur, en élevant au-dessus de leur propre ville, qui devint ainsi souterraine, un fort redoutable. Au bout de quelques siècles de ce travail, surgit au-dessus du point où est Faverges, entre cette ville et le village de Verchères, le Crêt de Champ-Belon. Puis ils poussèrent, vers les côtés où leur ville était ouverte, d'autres travaux de défense, et c'est ainsi qu'avancèrent leur promontoire, du côté du couchant, soit la pointe du château, soit celle de la Curiale ; tout à côté, la carrière de pierre noire actuelle servit de support à la sortie générale de la petite ville, qui se trouvait à la Biolle même.

De cette manière, les Gnômes s'étaient mis à l'abri des incursions de leurs ennemis.

La demeure souterraine était bâtie en matériaux blancs, tous faits de la chaux la plus étincelante ; mais le reste était composé de matériaux moins purs.

Nos amis les Gnômes vivaient actifs, ciselant toujours, bâtissant encore et remplissant leur vie sans fin de merveilles en maçonnerie et taille de pierre, pendant qu'une autre tribu de leurs parents, ceux-ci maréchaux et forgerons, dont nous raconterons quelque jour l'histoire, habitaient et travaillaient également sans relâche sous la montagne du Nant-Belet.

Mais les temps marchaient et le monde arrivant à une nouvelle période, nos Gnômes actifs virent un jour avec effroi arriver une race plus grande, bâtissant non plus comme eux, au centre des collines, mais toujours au grand air et durent, à la fin, partir pour des pays moins peuplés, abandonnant leurs merveilles microscopiques et leurs demeures à l'injure des siècles qui ne respectent rien.

Seules, quelques familles restèrent dans la ville abandonnée ; et de l'une d'entr'elles notamment sortirent les Sarvans familiers qui hantent les étables de la vallée.

Dans le temps de la splendeur gnômique, les eaux du canal de la cité qui débouchaient au Tové, au-dessous de la porte de la Biolle, étaient limpides et pures comme celles du ''Biel'' actuel de Faverges ; mais l'abandon forcé de la ville et le délabrement qui le suit toujours, accumulant ruines sur ruines, troublèrent la limpidité du petit fleuve souterrain des débris des anciennes constructions et depuis lors, la fontaine, qui en est toujours le déversoir, crépit la surface de la colline d'une éternelle couche de tuf. C'est de là que lui vient son nom de Tové.

Voudriez-vous sur place contrôler mon récit ? Asseyez-vous auprès de la fontaine, prêtez l'oreille et écoutez-la bruire dans son petit bassin ; ne croiriez-vous pas entendre le lointain et dernier murmure d'une ville qui s'endort ? …

Dans tous les cas, la propriété de la Biolle appartient encore à une vieille famille de maçons et d'entrepreneurs, à la famille Carrier, nom significatif attestant, lui aussi, la vérité de l'histoire que je raconte, et le dernier mais authentique représentant des Gnômes, amis du Tové, est un des membres de cette famille, une des intelligences de Faverges les plus vives dans un corps frêle.

D'autre part, la tribu nombreuse qui la première travailla comme une fourmilière et avec son activité connue sur le Champ-Belon, n'aurait-elle pas été la cause de ce que Faverges est devenue une ville industrielle et populeuse, et ne serait-ce pas à son influence, comme un sort heureux jeté sur ce petit pays que nous devrions la Soierie, ses usines, et sa grande population ouvrière ? Il y a des influences de ce genre sur les destinées de ce monde.

Le petit coin du Tové a séduit plus d'un esprit sérieux, charmé beaucoup d'âmes sensibles, reposé des corps fatigués et étanché la soif des voyageurs et des touristes avec son eau bienfaisante, dont les vertus sont un héritage des bons Gnômes, premiers colons du pays. Aussi n'a-t-elle rien à envier à des coins plus fortunés. La gloire lui a souri, on l'aime et on l'a chantée et en des vers qu'on n'oublie pas dans le pays de Faverges.

Et voilà ce qu'à l'oreille du promoteur qui, près d'elle, jouit du paysage que nous avons essayé de décrire, ou s'assoupit un instant pendant les beaux jours, voilà ce que raconte en son léger murmure La Fontaine du Tové.

Nota : Possesseurs de cartes, photos ou documents anciens : Confiez-les à l'association "Histoire et Patrimoine", Association des Sources du lac d'Annecy qui saura les valoriser au profit de la collectivité, comme elle le fait depuis plus de 40 années. (Ainsi, vos documents ne resteront pas remisés dans des tiroirs pour y dormir à jamais ou pour s'y perdre lors d'une succession).
Contact sur le blog ou au 04 50 44 53 76.

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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 17:09

La Fête fédérale de Gymnastique de 1938

Pour inaugurer les derniers grands travaux de la commune, les autorités municipales ont convié M. Le Préfet de la Haute-Savoie et MM. les Parlementaires du département pour la journée du 3 juillet, durant laquelle 21 sociétés de gymnastique ont participé au concours de la Fédération des sociétés savoyardes.

Les 2, 3 et 4 juillet 1938, la « XIXe fête fédérale de Gymnastique des Deux Savoies » est ainsi organisée à Faverges. L'entrée de la cité, du côté d'Annecy, a été décorée pour l'occasion d'un immense « fer à cheval, orné de clous », emblème de la ville. (photo P.Mysse)

Le samedi 3 juillet, selon le programme initialement prévu, les diverses inaugurations eurent lieu, la station de pompage sur la Place de la Fontaine, la route de Frontenex au Planchard, et enfin le retour au Foyer municipal, récemment terminé, avec sa salle de 450 places, ses cuisines et ses bains-douches au sous-sol.

En soirée, le temps devait malheureusement gâter l'enthousiasme légitime et un sérieux coup de vent abattit l'arc de triomphe la veille de la grande fête qui dût se dérouler dans les salles.

La Favergienne, association laïque, en 1948

Dimanche matin, il pleut. Et les gymnastes évoluent à l'abri des intempéries, dans les salles. A 18 heures, a lieu la distribution des récompenses et les bals terminent la fête. Dans l'après-midi, quelques rayons de soleil permirent au nombreux public de profiter allègrement du pavoisement des rues et du concours des quartiers. De joyeuses troupes d'enfants parcouraient les rues, au son des clairons et des trombones des adultes.

Parmi les participants à la XIXe fête fédérale de Gymnastique des deux Savoies, la société laïque de « La Favergienne » remporta le 1er prix en catégorie supérieure du concours en simultané avec 575 points chez les adultes, et 678,40 points chez les Pupilles.

Lors de la Fête de nuit qui terminait les festivités, les gymnastes se distinguèrent également en remportant le 2e prix des Ballets.

L'Espérance profita de cette journée qui fut aussi celle de l'inauguration du Foyer municipal pour immortaliser leur groupe, sur les escaliers monumentaux. (photo P.Mysse)

 

L'Espérance, association catholique, en 1948

Les gymnastes favergiens se sont toujours distingués sur les podiums jusqu'après la guerre de 1939-45.

Après cette époque, la politique nationale consista à développer l'exercice physique dans les écoles - les anciens se souviennent des grandes parades des "Lendis" qui se déployaient sur tous les stades du département, en fin d'année scolaire.

L'Espérance favergienne en 1960

Les jeunes filles ne restèrent pas sur la touche, comme ici à l'école ménagère de Faverges durant l'année 1954, où elles exprimaient leur agilité, souplesse et grâce sur une pelouse au-dessous du rocher de Viuz.

Plus tard, vinrent les sports du stade pour les jeunes hommes, et les majorettes pour les jeunes filles. Les compétitions développèrent grandement les activités physiques grâce aux sports de haut niveau et les Jeux Olympiques.

 

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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 09:34
Recherches de renseignements sur la famille CANTON Jean Pierre - BARRACHIN Marie Joséphine de Marlens. Le père CANTON Alexandre vivait en 1873 au Bavey dessous avec toute sa famille : Jean Pierre (appelé ''Jean Marie'' au baptême) avait 5 ans quand le curé Ducretet a commencé l'inventaire de Marlens, par hameau et famille.

 

Pouvez-vous reconnaître des personnes sur la photo qui date du début du 20e siècle (1907)  ?
Jeanne Mathilde Canton est la 3e (de G à D) assise en blanc au 1er rang, à droite de sa grand-mère paternelle Jeanne Barrachin (1841-1914) ...

Selon une descendante de la famille :

"Perso, je pense que la dame âgée à côté de Jeanne Mathilde pourrait être sa grand-mère paternelle Jeanne Barrachin. Elle est née en 1841 donc aurait dans les 70 ans sur la photo et est décédée en 1914 donc la photo date forcément d'avant. 
De l'autre côté de Jeanne Mathilde, ce serait son petit frère Marius né en 1899, il aurait dans les 10-11 ans.
A gauche de Marius, ce serait leur maman, Marie-Joséphine Barrachin et, derrière Marius, ce serait Jean-Pierre Canton ? On ne le voit pas bien car la tête est coupée mais je trouve qu'il ressemble à la photo que j'ai de lui.
A droite de Jeanne Barrachin, je pense que c'est sa fille Marie, et ses enfants Henri-Pierre et Andrée-Sylvie sur leurs genoux.
Le fils ainé de Jeanne Barrachin a été déclaré impotent, ce serait celui tout à la droite de la 1ère rangée ? 
Réponse en commentaires. Merci d'avance.

Personnes numérotées pour y adjoindre les noms :

1.- CANTON Hélène Juliette (fille de 13-14) (1905-1908), sans profession

2.- CANTON Pierre Henri (fils de 13-14) (1903-1921), célibataire

3.- CANTON Marie (Louise) (9e fille de 6) (1879-1963), ménagère célibataire

4.- CANTON Marius Eugène (fils de 7-9) (1899-1928), cultivateur

5.- CANTON Jeanne Mathilde (fille de 7-9) (1895-...), cultivatrice, ouvrière en soieries

6.- BARRACHIN BY Jeannette (1841-1914) l'ancêtre, veuve d' Alexandre CANTON, cultivatrice

7.- BARRACHIN Marie Joséphine ép.9 (1864-1915), cultivatrice

8.- CANTON (Jean) François (fils aîné reconnu) (1863-1939), cultivateur célibataire

9.- CANTON Jean Pierre (4e fils de 6) (ép.7) (1868-1952), cultivateur

10.- non identifiable

11.- CURTON Marie Franceline (ép.12) (d'Ugine) (1866-1938), cultivatrice

12.- CANTON Joseph (5e fils de 6) (ép.11) (1870-1958), cultivateur

13.- BIGLIONE Jeanne Mathilde (ép.14) (d'Ugine) (1880-1941), cultivatrice

14.- CANTON Blaise (7e fils de 6) ép.13 (1875-1935), cultivateur et garde champêtre

(La personne entre les n° 9 et 11 est sans visage, donc difficilement identifiable)

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 06:16

Madame Brigitte Boisson maire-adjointe aux sports et à la vie associative représentait la municipalité à l'au-revoir du départ de Jean Pierre CLAIR et Jacqueline PICART de notre association et de la commune, pour rejoindre Gérardmer leur commune vosgienne d'enfance où de nombreux amis et familles les attendent.

- Jean Pierre a intégré le Club de Philatélie Cartophilie et Généalogie avec sa conjointe Jacqueline en 1999. À la suite de la démission de la trésorière Mme Andrée DAVIET, il a accepté de s'occuper de la trésorerie pour laquelle il avait établi un logiciel de comptes, jusqu'à la dernière assemblée générale de février 2021, soit durant 20 années.

À titre personnel il s'occupait de Philatélie (échanges de timbres de France et du monde).
Au sein du Club, il avait pris en charge la gestion des Cartes postales. Très bricoleur, il tenait en état le matériel d'exposition.

- Jacqueline a intégré le Club à la même époque et participait activement aux expositions qu'elle agrémentait de ses œuvres personnelles, travail au crochet, point de croix, paniers en osier ...
Active collectionneuse, elle savait aussi présenter agréablement ses marques-pages, et avait monté une collection d'une cinquantaine de feuilles sur les ponts car elle aimait beaucoup celui de Seythenex où le couple s'était installé.

En outre, Jean Pierre était président des Seythenayords, les anciens de Seythenex. Il chantait au sein de la chorale de Marlens "l'Air de rien", et faisait partie de l'Espérance favergienne.


Jacqueline était une brillante athlète de l'Espérance également, participant à de longues courses comme le Marathon de New-York ou la Diagonale des Fous à la Réunion (65 heures de course). Depuis, elle était devenue juge de course d'athlétisme.

En ces temps de Covid-19, un certain nombre de membres n'avait pas pu leur faire l'honneur d'être présent, mais leur pensée et leur cœur les accompagnaient ...

 

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10 décembre 2020 4 10 /12 /décembre /2020 08:59

Faverges hier

Le secteur appelé ''îlot brûlé'' abritait au début du XXe siècle des habitants et propriétaires identifiés lors du dénombrement de 1906.

Dans le suivi des maisons, Cyrille Chappuis ouvrier en soies chez Stünzi et sa famille de quatre personnes habitent dans le passage de la Pâquière, faisant anciennement le lien entre la rue Neuve (rue Carnot actuelle) et la rue Vieille ou rue de la Roche (rue Nicolas Blanc actuelle), seule route menant à Tamié, au bout de laquelle se trouvait la porte supérieure.

Henri Ailloud tanneur propriétaire exploitant possédait une roue à aubes qui tournait encore dans son logement pour son moulin à écorces, en déversant l'eau sur la rue jusqu'à sa fermeture en 1901.

Joséphine Dubois possédait la maison à deux étages (à droite sur la carte), et à la suite en recul par rapport à la rue, Antoinette Brachet, André Cagnino employé chez Stünzi, Joseph Gruet buraliste, et dans l'angle de l'îlot logeait le charpentier Jean Claude Gonod.

Derrière le lavoir dans la maison isolée en plein air au bord du biel, logeait la grande famille d'Auguste Servoz 46 ans, descendue de Chambellon,

François Masset occupait la maison à deux étages (à gauche sur la carte) dans laquelle a officié le dentiste Brunet.

Dans la rue Nicolas Blanc à l'opposé des habitations de la carte, habitaient le géomètre Jacques Viannay, le garçon de café Georges Ollier, puis Jean Cattet, et dans l'angle de l'église en face des anciennes Caves du château, Gabriel Perret propriétaire rentier et Gaspard Chapelet cultivateur.

On remarquera également la réfection du clocher de l'église qui a été réalisée en 1959 pour servir de paratonnerre.

(Livre de référence « Faverges en 1906 » © Bernard Pajani)

Faverges aujourd'hui

Après l'incendie du 23 juillet 2018, l'îlot a été dégagé des nombreux gravats pour laisser place à un lieu de détente que la nouvelle municipalité, après consultation des riverains et habitants, et l'avis de l'Institut National de la Recherche Archéologique Préventive, va réhabiliter.

Y aura-t-il reconstruction des bâtiments avec commerces et logements HLM (pour revitaliser le bourg ?), création d'un parking (pour les nombreuses personnes dont la marche est un handicap ?), d'un square arboré en bordure du biel remis au jour (pour les adeptes d'une ville plus économe en gaz à effets de serre ?).

L'avenir le dira !

Bulletin de commande des brochures et livres du Club

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12 juillet 2020 7 12 /07 /juillet /2020 06:49

Récemment Bertrand Prévot, né dans les Vosges et qui partage sa vie de retraité entre la région parisienne et le Var est venu découvrir son ascendance de Haute-Savoie.

Il souhaite enrichir sa connaissance de l’histoire de sa famille pour en rédiger un livre. Ses recherches lui avaient permis de retrouver ses origines dont le nom était répandu à Faverges et Saint-Ferréol. Il a identifié un ancêtre parti à Gogney (Meurthe-et-Moselle) pratiquer le métier de colporteur et vendre de la « rouennerie », coton tissé à Rouen. Afin de décrypter des actes très anciens, il s’est rapproché du président du club de généalogie local. Au cours d’une rencontre, ils ont travaillé sur la vie des générations issues de Louis Prévost, châtelain et chirurgien de Faverges, fils de Laurent Prévôt originaire de Saint-Ferréol.

Le patronyme Prévot est attesté depuis la gabelle de 1561, il qualifie la charge de magistrat missionné pour rendre la justice de proximité.

Les deux chercheurs ont trouvé des ancêtres cultivateurs, châtelains, notaires, chirurgiens… et la composition des fratries. Bertrand Prévot a également profité de sa venue à Faverges pour visiter les lieux où évoluaient ses ancêtres afin de s’imprégner de ce que pouvait être leur vie et mettre ses pas dans les leurs.

 

PREVOST Jean-François notaire de Faverges de 1729 à 1783

PREVOST Pierre notaire royal collégié de Faverges de 1767 à 1798

PREVOST André notaire de Faverges de 1782 à 1818

Les activités du club de généalogie, cartophilie et philatélie reprendront à la rentrée.
L’adage « Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va » illustre bien les recherches familiales développées par les généalogistes. L’association locale « Histoire et patrimoine des Sources du Lac » développe les techniques qui permettent de retrouver les ancêtres et réaliser des arbres aux nombreuses branches et feuilles qui représentent les ascendants et descendants à partir d’un aïeul. Au cours des activités, les membres du club effectuent des relevés d’état civil collectés dans des mairies du territoire et aux archives départementales. L’ensemble de ces actes est rassemblé dans des documents, disponibles à la consultation. Ils sont une aide précieuse pour les recherches. Des initiations à la paléographie, lecture de textes anciens sont aussi dispensées dans le cadre de l’association. Contacts sur. Courriel phila.faverges74@wanadoo.fr, téléphone 04 50 44 53 76 ou 04 50 44 53 27

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 13:26

L'Eau morte coule à Faverges

Après avoir démontré l'''abus de langage'' qui est le fait d'employer un mot dans une acception inusitée ou critiquée, ou d'employer un mot à la place d'un autre.

Au sens strict, l'utilisation d'un mot pour un autre n'est pas un abus du langage mais une impropriété de termes.

Venons-en aux temps modernes.

Du bas du Villaret, là où se termine la qualité torrentielle du torrent du Saint-Ruph, jusqu'à la sortie de Faverges, où commence la commune de Giez, nous allons suivre ce que nos anciens avaient bien décrit, déjà en 1865, et qu'avait concrétisé Sadi Carnot dans son rapport :

''Le lit de la glière du torrent de Saint-Ruf''.

Toutes les cartes d'état major, toutes les cartes IGN, tous les plans dessinés par les agents communaux ou tous les documents édités à but publicitaire mentionnent le Torrent de Saint-Ruph qui devient l'Eau Morte à partir du hameau du Villaret.

Nos anciens nés dans les années 1930-1940, qui habitaient rue de la Fontaine, l'allée qui mène au boulodrome de la Glière, naissaient « à la Glaire », terminologie employée improprement pour qualifier le lieu proche de la glière du torrent du Saint-Ruph. Il ne vient pas ''à l'esprit normalement développé'' de quiconque de prétendre un seul instant que ces personnes naissaient dans le torrent (!)

Si Constantin et Désormeaux maîtrisaient bien le patois savoyard, ils n'avaient que peu de notion des impropriétés des termes locaux qui avaient transformé les matériaux solides (les galets) en matière liquide (l'eau du torrent). Ils ont converti un barbarisme de termes en ce que l'on qualifie de nos jours un ''abus de langage''. En effet, tout un chacun n'aurait jamais admis que son père ou son oncle eût pu naître dans l'élément liquide qu'est le Torrent du Saint-Ruph, mais bien évidemment dans un lieu au nom particulier, ''La Glaire''.

Comme quoi, à l'évidence, « un égo sur-dimensionné » développe bien « une réflexion limitée » ! Il a fallu qu'un individu intéressé par son commerce touristique en prenne à sa guise comme à son habitude avec la vérité géographique, historique et locale. Encore faudrait-il savoir lire et comprendre lorsqu'on veut copier !

Durant les années 1930, la glière du Torrent de Saint-Ruph se déployait d'une rive à l'autre. Ici, le pont du Lachat qui verra ses piles, pourtant constituées de béton armé, emportées par des crues successives, et qu'il fallut beaucoup plus tard reconstruire sans piles.

Le lit de la glière du torrent de Saint-Ruf s'étire d'un bord à l'autre des rives

Le lit de la glière du torrent de Saint-Ruf s'étire d'un bord à l'autre des rives

A l'amont du boulodrome

La canicule de ce mois de juillet 2015 fait apparaître l'ampleur de cette glière tout au long du torrent du Saint-Ruph qui devient l'Eau Morte.

Dès l'amont du boulodrome, l'altitude du lieu est déjà bien au-dessous des 551 mètres que les géographes et géologues déterminent pour qualifier le caractère torrentiel du torrent du Saint-Ruph. Ici, déjà, celui-ci change d'appellation en devenant l'Eau Morte, et sa glière s'étale sur toute la largeur du lit du torrent :

Aval du pont du Lachat

Dès l'aval du boulodrome, un enrochement de protection du pont du Lachat crée une forte pente qui donne au torrent une force suffisante pour libérer le lit de la glière de ses galets, cailloux et sable, ne laissant subsister que les gros rochers. Le lit se rétrécit :

La glière au pont de Favergettes

Plus bas, en amont du pont de Favergettes, la glière s'étale à nouveau sur toute la largeur du lit du torrent de Saint-Ruph qui est déjà devenu l'Eau Morte, à 512,80 mètres d'altitude :

La longueur de la glière au pont d'Englannaz

Avant le pont d'Englannaz, la longueur de la glière ne laisse planer aucun doute sur l'appellation d'Eau morte qui est donnée au torrent de Saint-Ruph :

À l'aval du Pont d'Englannaz, le lit rétrécit

Mais, à nouveau, au-dessous du pont, l'Eau Morte reprend un débit plus rapide du fait de la pente créée et libère ainsi les galets, graviers et sable qui vont se déposer plus loin, à l'aval. Les bords du ruisseau se couvrent de saules et d'osier qui s'épaississent le long du cours d'eau :

La crue du torrent de Saint-Ruph au lieu-dit la glière (Claude Bandiera - 3 mai 2015)

Eau morte et sa glière à Mercier

Sous Mercier, la Glière de l'Eau Morte atteint la base des arbres et dégrade les parcelles :

Au pont Carrier, renaturation du Saint-Ruph

Au pont Carrier, sur la RD 1508, les artisans de l'entreprise FAMY entreprennent des travaux importants afin de renaturer le Torrent du Saint-Ruph dans sa portion où il est appelé ''Eau Morte'', dans la plaine de Mercier :

Le lit de la glière du torrent de Saint-Ruf

C'est ainsi que

Le lit de la glière du torrent de Saint-Ruf

est en cours de renaturation.

On notera toutefois l'impropriété du terme qui veut exprimer ''rendre naturel le lit de la rivière'', alors que, au contraire, il n'y rien de plus naturel que ''le lit tel qu'il est'', puisqu'il est dans l'état où la nature l'a configuré.

Mais la collectivité doit aussi participer à la protection des habitants et des parcelles cultivables. Alors, il faut parfois la guider dans ses aléas.

Des risbermes -en jaune- sont installées pour la protection des parcelles

Des risbermes ou ''talus de protection'' - en jaune - sont installées afin de protéger les parcelles contiguës de l'impétuosité de l'Eau morte lors des grandes crues du Torrent du Saint-Ruph.

© Bernard Pajani, Historien local et président de "Histoire et Patrimoine des sources du lac d'Annecy – juillet 2015.

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  • Cercle de collectionneurs, cartophiles, philatélistes, généalogistes, historiens et défenseurs du patrimoine intéressés par la Savoie et la Haute-Savoie, et plus particulièrement par le patrimoine du Pays de Faverges - Sources du Lac d'Annecy.
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